Ce qu’on ne vous diras pas sur l’opération walkyrie

Georges Charles / Informations classées FYEO concernant Fortitude et Walkyrie

 

Opération Walkyrie vue des coulisses Alliées

Au moment où le film « Opération Walkyrie » sort en salle, avec Tom Cruise dans le rôle du Colonel Von Stauffenberg – l’homme qui voulait tuer Hitler – de nombreuses archives inédites et documents concernant les services secrets anglais, dont le fameux SOE, incitent à penser que dans le cadre de l’Opération Fortitude, les Alliés ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher l’assassinat de Adolf Hitler.

Cela peut être le sujet d’une contre-enquête et même, plus probablement, d’un ouvrage fort documenté !

walkyrie1

« Le Faune dansant » Figurine emblème de la Section de Contrôle de Londres fondée par Churchill pour laisser Hitler « perplexe aussi bien que battu ».

Autour d’elle se réunissaient le Colonel John H. Bewan, le Chef de Deception ; le Wing Commander Dennis Wheatley (RAF) ; le Major Harold Petavel ; le Major Derrick Morley ; le Major Noël Gordon Clark ; Lady Jane Pleydel-Bouverie ; le Colonel Sir Ronald Henry Wingate, Commander James Arbuthnott ; le Commander Alan Finter. L’opération Fortitude fut imaginée, élaborée, conduite et réalisée par leurs soins sous la haute bienveillance de Churchill et n’avait de compte à rendre qu’à celui-ci.

 

UN RAPPEL DE CE QUE FUT FORTITUDE *ET SES AVATARS

L’opération Fortitude a pour but de permettre le débarquement allié en Normandie en juin 1944. A cet effet il est nécessaire de convaincre Hitler qu’un débarquement de plus grande importance aura lieu dans le Pas de Calais. Hitler est en effet persuadé, contrairement à la plupart de ses généraux, que le débarquement allié aura lieu « au petit matin, par jour de très mauvais temps, en Normandie un jour de juin » Ce sont ses propres paroles.

Churchill réunit une équipe qui sera chargée de le faire changer d’avis et de le persuader que le débarquement aura lieu non en Normandie mais sur les plages du Pas de Calais entre Boulogne sur Mer et Dunkerque. Sachant que Hitler est psychico-rigide Churchill est persuadé que si il arrive à ce but, Hitler n’en démordra plus et restera désormais bloqué sur le Pas de Calais. Quoi qu’il arrive. Il sera impossible alors de le faire changer une nouvelle fois d’avis.

Tout sera alors mis en oeuvre pour le convaincre. Une fausse armée sera mise en place dans le nord de l’Angleterre sous le commandement du remuant Général Patton. Un cadavre d’officier sera immergé à proximité des côtes espagnoles avec un porte document décrivant avec force détails le débarquement dans le Pas de Calais. Toutes les informations parvenant de la résistance normande, désarmement de la Pointe du Hoc, danger des chemins creux, emplacement des batteries allemandes, relevé des bunkers, seront ostensiblement écartées et jetées à la corbeille.

Au yeux des observateurs et des agents doubles, ou triples, la Normandie n’aura donc plus aucune importance stratégique. Les chefs de réseaux de la résistance intérieure agissant au compte des Alliés seront convoqués à Londres où on leur expliquera que le débarquement aura bien lieu dans le Pas de Calais et non en Normandie. Il leur sera donc demandé d’accentuer le renseignement et le sabotage dans le Nord Pas de Calais avec tous les risques que cela comporte.

Revenus en France la plupart d’entre eux seront mystérieusement arrêtés. Leurs divers aveux porteront bien évidemment sur l’imminence d’un débarquement dans le Pas de Calais. Il sera précisé également que le débarquement de Normandie, si il avait lieu, ne serai qu’un leurre dissimulant celui, beaucoup plus important, du Pas de Calais qui aurait lieu ultérieurement.

Des équipes spéciales de SAS sont envoyées dans le Pas de Calais et occasionnent divers sabotages, notamment à Boulogne sur Mer et à Wimereu. Les bombardements alliés sont intensifiés dans cette région rayant plusieurs villes de la carte sans aucune raison apparente si ce n’est de préparer le terrain à une invasion.* : Fortitude « Force d’Ame » n’est qu’un nom de code parmi bien d’autre pour désigner, globalement, l’opération secrête qui devait « couvrir » le débarquement allié sur les côtes normandes. C’est le plus connu car il a été repris dans un roman historique et un film. Mais cette opération de manipulation ou « deception » avait bien d’autres noms codés dont certains demeurent encore couverts par le secret. C’est la première partie de la devise de Charles George Gordon inscrite sous sa statue à Trafalgar Square à Londres « Fortitude and faith ».

gordon_4

Fortitude and Faith – Statue de Charles Georges Gordon – Londres

Adoration : opérations radio pour Silence and deception South Fortitude Bodygard : initialement Jael opérations stratégiques de couverture pour le nord-ouest de l’Europe

Cockade : Projet d’induction en erreur par la menace d’un débarquemement imminent sur les côtes ouest de la France afin de dégager le front italien et les Balkans

Crossbow : Plan de campagne aérienne visant les emplacements de V1 et V2 nécessitant le concours de la résistance française qui sera induite en erreur sur l’emplacement réel du débarquement.

Faith : Deuxième partie de la devise de Charles Georges Gordon inscrite sous sa statue à Trafalgar Square à Londres.

Le revers caché de Fortitude qui consistait à protéger Hitler contre tout attentat jusqu’à la fin de la guerre contre le IIIe Reich. Hitler était beaucoup plus utile mort que vivant car il entraînait l’Allemagne dans sa folie destructrice qui limitait le champ d’action des généraux. Mort il aurait été rapidement remplacé par l’un d’eux et le déroulement des actions militaires aurait été toute autre.

Flash : plans de projets d’assassinat de Hitler contrôlés par le MI6 – étrangement aucune des bombes fournies à la résistance allemande ne fonctionnera normalement !

Fortitude North : Intoxication de tentative de débarquement dans les pays scandinaves

Fortitude South II : alias opération Rosebud plan de poursuite des opérations après le débarquement du jour J. Donc continuer à intoxiquer Hitler sur une possibilité de débarquement sur les plages du nord de la France. Ce dispositif sera efficace jusqu’en septembre 1944 où Hitler se rendra enfin compte que le débarquement réel avait bien eut lieu en Normandie ! Il y eut néanmoins plusieurs débarquements sur les côtes de haute Normandie (Mers/Le Tréport) et sur des plages du Pas de Calais.

Gaff : nom de code de l’opération d’enlèvement ou de liquidation de Rommel en Normandie. Elle se poursuivit en dénonçant la trahison de Rommel à Hitler qui le fit suicider. Le but des Alliés était atteint : conserver Hitler mais se débarrasser de Rommel et de plusieurs autres généraux compétents afin de pouvoir procéder à l’écrasement total et définitif du IIIe Reich.

Halcyon : Nom de code pour le jour Y (!?) qui n’a toujours pas été précisé, peut-être le fameux 20 juillet donc l’assassinat « raté » de Hitler.

Ironside : Opération de « couverture and deception » pour Fortitude South Mincemeat (pâté) : opération dépendant de Fortitude South qui consista à immerger le cadavre d’un officier anglais près des côtes ibériques avec une sacoche contenant les plans d’un débarquement dans le Pas de Calais.

Neptune : Plan de débarquement « progressif » et de pénétration des troupes alliées en Normandie, phase d’assaut de Overlord.

Overthrow: Plan de « deception » visant à dissimuler les dates et le lieu du débarquement. Le débarquement « raté » de Dieppe fait partie de ce plan et a pour but de tester les défenses Allemandes. Les Alliés n’on jamais eu l’intention de permettre à des troupes de prendre durablement pied sur le continent à cette date. IL s’agit donc d’un « sacrifice » considéré comme « utile » au futur débarquement !

Pointblank : nom de code de l’offensive aérienne alliée sur le nord de la France et sur le nord de l’Allemagne pour accréditer un débarquement dans le Pas de Calais.

Rankin : plan allié « bis » dans le cas d’un effondrement de l’Allemagne suite à l’assassinat (malencontreux !) de Hitler. Les choses devenaient trop compliquées car l’effondrement de l’Allemagne permettait l’avancée rapide des troupes soviétiques suivant Patton « jusqu’à la Normandie » ! Il consistait donc principalement à s’allier avec ce qui resterait de l’armée allemande afin de s’opposer à l’avancée soviétique ! Désolé c’est un fait.

R-Force : plan militaire de « deception » au QG de Montgomery et consistant à manipuler la résistance militaire française.

Roundup : Nom de code pour les opérations US en France en 1942 1943. Infiltration des réseaux de résistance. Comme son nom l’indique c’est l’éradication des mauvaises herbes. Authentique.

Skye : opération consistant à monter une fausse armée en Ecosse afin de faire croire à un éventuel débarquement en Norvège. Composante de Fortitude North.

Starkey : Opération « deception » visant à bloquer le Luftwaffe sur le Pas de Calais et ceci à partir de 1943. De ce fait quelques rares avions se trouveront sur le front de Normandie en juin 44.

Taxable : Opération « deception » dépendant de Fortitude North qui consista à simuler une importante flotte de débarquement au larde d’Antifer, donc en direction du Pas de Calais, le 6 juin 1944. Etrangement peu d’historiens relatent ce fait qui ne pouvait pourtant pas passer inaperçu, la flotte en question étant plus importante que celle qui se présenta en face des côtes normandes.

Titanic : nom de l’opération « deception » du jour J consistant à parachuter des « poupées » et des troupes parachutistes disséminées (Sainte Mère l’Eglise) afin de faire croire aux Allemands qu’en fait de parachutage massif il s’agissait d’un leurre sur le secteur Neptune. Donc d’un faux débarquement ! Ce dispositif fonctionna à merveille mais ne fut jamais compris à sa juste valeur. Il persuada l’Etat Major allemand que le débarquement du 6 juin était une ruse qui couvrait un débarquement beaucoup plus important. Croire que des poupées auraient pu terroriser les vétérans allemands est un gag du cinématographe ! Elle ne faisaient que conforter ceux-ci dans la notion d’un débarquement « bidon ». Lorsqu’ils se rendirent compte de la vérité il était trop tard. Mais cela a quand même nécessité le sacrtifice de nombreux paras.

Torch : nom de code désignant le décryptage des codes chiffrés Enigma. Que Canaris avait livré anx Anglais depuis 1938. La saisie d’une énigma dans un sous-matin allemand est du romantisme cinematographique.

Torrent : autre nom secret de Fortitude

Vendetta : opération de « déception » permettant de retarder puis de détourner les troupes allemandes remontant du sud de la France vers le Pas de Calais et non la Normandie. Ce qui explique en grande partie le retard dans les renforts des troupes blindées qui arrivèrent trop tard sur le terrain. Elle est probablement en partie la cause des massacres de Tulle et d’Oradour sur Glane

XX-Commitee : Organisation du MI5 pour la manipulation et la désinformation des réseaux de la résistance. Une note (FEO)précisait à son sujet : « Le sabotage dans le Pas de Calais et ses environs devra redoubler d’intensité et des organisations spécialement formées partiront dans cette région pour répandre des rumeurs sur un débarquement imminent dans précisément cette zone et pour mettre en route certaines actions limitées opérées par des groupes de résistants trois mois avant la date prévue pour Overlord » (page181 La guerre secrête -le rempart des mensonges par Antony Cave Brown Pygmalion 1981).Le même auteur précise sans en tirer de conclusion page 349 « Une fois de plus Stauffenberg enveloppa la bombe récupérée sur les stocks SOE en France (donc des services secrets anglais)… » L’enquête exigée par Hitler prouvera bien qu’il s’agissait d’une bombe anglaise qui n’avait, heureusement pour lui, que très partiellement explosée. Il proclama qu’il possédait des preuves de la colusion du Comte Helldorf, préfet de police de Berlin avec le MI6 anglais. Fenêtres ouvertes ou pas, bunker ou pas, table de chêne ou pas, il s’avéra que si la bombe manipulée par Stauffenberg avait bien explosé comme prévu Hitler n’aurait pas pu échapper à cet attentat.

 

HITLER MORD A L’HAMECON DU DEBARQUEMENT DANS LE PAS DE CALAIS

Hitler, bien manipulé par toutes ces informations qui lui sont, en fait, destinées personnellement, change alors d’avis et accepte le fait que le vrai débarquement aura bien lieu non en Normandie comme il en était certain, mais dans le Pas de Calais où il renforce les effectifs du « mur de l’Atlantique » dégarnissant les réserves maintenues en Normandie et envoyant même au nord la fameuse 11e division blindée comprenant la majorité des redoutables chars tigre.Il a donc mordu à l’hameçon.

Il est le seul à pouvoir imposer ce point de vue sans aucune restriction à ses Maréchaux et Généraux dont le redoutable « Renard du Désert » qui tente de le convaincre de ne pas abandonner l’hypothèse d’un débarquement en Normandie où il se rend.

 

LE SUICIDE DE ROMMEL AVEC LE REVOLVER DANS LA BOITE A GANTS

Par un concours de circonstances improbablement du au hasard sa voiture est mitraillée par un Spitfire alors qu’il revient à son QG de La Roche Guyon et il est blessé à la cuisse.

En fait les Spitfires étaient en embuscade et se relayaient jour et nuit sur la route longeant les falaises de la Seine. Ils agissaient dans le cadre de l’opération Gaff (voir plus haut) qui consistait à éliminer Rommel par TOUS les moyens disponibles : enlèvement, mitraillage et éventuellement sa dénonciation auprès d’Hitler de ses relations avec la Chapelle Noire de Canaris et Von Stauffenberg. Rommel était particulièrement génant, contrairement à Hitler qui devenait utile. Il retourne en Allemagne pour fêter, en famille, son anniversaire. Blessé, épuisé, il se repose alors que deux voitures bondées de SS font irruption dans sa propriété. Un officier SS lui annonce que Hitler veut le voir immédiatement.

Il n’est pas dupe car il existe un service spécialisé pour ce genre de voyage et il suit les SS sachant qu’autrement sa femme, son fils, son officier d’ordonnance et la servante auquel il était attaché seraient probablement exécutés sans sommation. Une demie-heure plus tard la voiture revient et l’officier SS annonce à Madame Rommel que son mari vient de se suicider avec le révolver du chauffeur alors que celui-ci l’avait laissé dans la boite à gants et était allé se soulager.

Le coup du « révolver dans la boite à gants » est depuis devenue une signature explicite dans des exécutions maquillées en suicide ! Plus tard l’hypothèse « officielle » toujours en cours chez les historiens, dira qu’il s’est suicidé par le poison afin de ne pas affronter Hitler. Etrangement celui-ci avait été prévenu de la trahison probable du Maréchal, comme il sera prévenu, par hasard, de la trahison du chef des services de renseignement de l’armée, l’Amiral Canaris.

 

CANARIS LA CHAPELLE NOIRE ET LA MACHINE ENIGMA

Celui-ci aura moins de chance que Rommel puisqu’il sera pendu nu grâce à une corde de piano à un crochet de boucher. Son horrible agonie sera filmée et projetée à Hitler. Il aurait pu, avec sa famille et après la guerre, couler des jours paisibles en Suisse, muni d’un très confortable compte en banque.

Mais Churchill, implacable, en décida autrement sachant que l’annonce de sa trahison porterait un coup fatal à la santé mentale et physique d’Hitler déjà mal en point après avoir appris que Rommel trempait dans la conjuration qui avait pour but de le supprimer. Et cela ferait réaliser une substantielle économie à la Couronne puisque les sommes versées à Canaris et à la « Chapelle Noire » depuis 1937 étaient conséquentes.

Il est fait que Canaris trahissait Hitler depuis 1937 et avait livré aux services secrets anglais une machine Enigma ainsi que tous les codes la concernant. Il fallut aux Alliés des trésors d’ingéniosité pour dissimuler ce fait et utiliser cette machine et des semblables construites en Angleterre pour contrer les plans allemands. Ils réussirent à faire croire qu’une machine semblable avait été découverte dans un sous marin car les Allemands avaient quelques doutes sur la fiabilité de leur cryptage.

Un film fut même réalisé sur cet épisode romanesque ! Ils se bornèrent à changer les codes et à faire confiance en leur Enigma. Qui n’avaient aucun secret pour les services secrets anglais puisque Canaris continuait à fournir les codes au fur et à mesure de leurs changements. Son groupe de résistance à Hitler « La Chapelle Noire » (Schwarzkapelle) constitués de généraux hostiles au « bohémien », c’est ainsi qu’ils nommaient Hitler ou à « Knebolo » comme aimait à le nommer Von Stauffenberg et Ernst Junger, l’auteur de Orages d’Acier, du nom d’un général d’un opéra bouffe qui se distinguait par son ridicule et par ses colères trépignantes, continuait à fournir des renseignements précieux aux Alliés.

 

HITLER NE DOIT MOURIR A AUCUN PRIX

DIT CHURCHILL A SES « BIGOTS » DE LA SECTION DE CONTROLE DE LONDRES L’HISTOIRE DES BOMBES QUI FONT PLOP

Hitler, au point où il en était, était beaucoup plus utile aux Alliés vivant que mort puisqu’il ne cessait d’entraver l’action militaire de ses généraux. Près d’un tiers de l’armée allemande, dont des régiments d’élite, était bloqué par la garde des camps de concentration et d’extermination par sa folie destructrice qu’il considérait comme une mission ultime.

Il ne cessait d’exiger d’utiliser les nouvelles armes comme les V1 et V2 ainsi que les avions à réaction comme armes de représailles au lieu de chercher à les rendre utiles sur des objectifs militaires. En juin 44 aucun V1 ni V2 ni Me362 à réaction ne furent utilisés contre les troupes de débarquement alors que des centaines de fusées étaient lancées contre Londres.Pour les Alliés préserver la vie de Hitler était donc l’une des pièces maitresses de Fortitude, donc d’Overlord, puis de Neptune et de Rosebud, les différentes opérations du débarquement et de la progression des troupes alliées vers l’est, donc Berlin.Mais il était difficile, surtout pour la résistance allemande, de le concevoir.Puisque encore aujourd’hui cette version semble incroyable.

Et, malheureusement, l’une des constituante la plus importante de cette résistance, la Chapelle Noire de Canaris, continua à prévenir les services anglais des tentatives d’assassinat du dictateur. Qui, étrangement, n’aboutissaient jamais. Et pour cause puisque Hitler était la pièce maitresse de l’opération fortitude sans laquelle elle ne pouvait fonctionner. La vie de Herr Hitler était devenue la chose la plus précieuse pour les alliés puisque de son attitude dépendait la réussite du débarquement !

La fameuse bombe de Von Stauffenberg, et plusieurs documents l’attestent formellement, était une bombe anglaise fournie par le SOE et que Stauffenberg avait récupérée en France. Et bien évidemment elle n’explosa que partiellement ce qui permit à Hitler, une fois de plus, d’échapper à cet attentat pourtant si bien préparé. Après, comme d’habitude, il fut question de nombreuses hypothèses toutes aussi illusoires les unes que les autres : changement de place de la bombe, présence d’un pied de table, batiment dont les fenêtres avaient été ouvertes à cause de la chaleur et patati et patata. Pour peu ce serait la faute d’un livreur de pizza qui aurait oublié de refermer la porte !

En fait la fameuse bombe anglaise fournie par le SOE avait fait long feu et n’avait explosée qu’au tiers, sinon au quart, de sa puissance. Même Von Stauffenberg fut dupe et crut Hitler mort alors que celui-ci n’avait que les tympans en mauvais état et un bras égratigné comme après une chute de vélo. Pire, l’explosion lui rendit l’usage d’un bras qui était presque paralysé !

Attentat raté comme plusieurs autres, bombes qui gelaient en altitude (!) ou qui explosaient avec de nombreuses minutes d’avance ou de retard alors qu’Hitler n’était pas encore arrivé ou déjà reparti. Et surtout les précisions de son astrologue personnelle, une ancienne institutrice anglaise qui se faisait appeler Martha Kuntzel qui lui déconseillait telle ou telle visite ou tel et tel voyage.

On se doute que cette institutrice était bien informée et autrement que par les cartes ! Après elle disparut sans laisser la moindre trace et tout le monde contesta son existence d’une seule voix. Ce qui arrangea bien les Anglais de la Section de Contrôle de Londres. D’autant plus qu’une vingtaine d’astrologues farfelus prétendirent avoir étés les astrologues attitrés du dictateur. Ce qui noya le poisson. Hitler se croyait donc béni des Dieux. Et nul, en Allemagne ou dans le camp Allié n’aurait imaginé qu’il profitait de la protection, très efficace, des services secrets anglais.

 

ET POURTANT LES SERVICES SPECIAUX SAVAIENT FAIRE TRES MAL !

Qui avaient pourtant réalisé plusieurs assassinats et attentats qui avaient parfaitement réussis. Comme Heydrich, le bras droit de Himler qui avait été mitraillé, révolvérisé, grenadé et qui mit une semaine à mourir rongé par la cangrène gazeuse. Et quelques autres.Heydrich était comme Rommel extrèmement dangereux car il souhaitait que la SS fut débarrassée de la garde des camps pour combattre. Ce qui n’était pas le cas de Himler qui persistait à faire renforcer les effectifs SS de ces camps afin d’accélerer le processus d’extermination.

Et qui était donc, dans une certaine mesure, très utile à la menée de la guerre puisque privant l’armée allemande de plusieurs centaines de milliers de combattants en les transformant en gardes chiourmes. Il ne lui arriva donc rien.

 

UN DEBARQUEMENT TRES RISQUE PUISQUE FORT RESTREINT

ET LA REDOUTABLE DIVISION « GROSS PARIS » CONSTITUES DE CHARS FRANCAIS

Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, tentèrent d’attenter à la vie de Adolph Hitler, à cette époque, furent démasqués et exécutés. Lorsque le débarquement allié eu lieu en Normandie, Hitler dormait et avait demandé qu’on ne dérange pas. Et pour cause puisque le débarquement du 6 juin 44 était un leurre ! Ce qui explique les fameuses poupées parachutistes qui étaient censées terroriser les soldats allemands comme on le voit dans les films.

Mais qui finissaient à l’Etat Major, accréditant le fait d’une mise en scène. Et le nombre très peu important de chars alliés débarqués le premier jour : 80 en tout dont 40 coulèrent sous les yeux des Allemands. Quarante ou quatre vingt chars ce n’est pas un débarquement ! A tel point que les Allemands ne leur opposèrent que la très fameuse Division Paris, constituée de vieux chars français récupérés et pilotés par des vétérans du Front de l’Est en « repos psychologique » en Normandie !

Et les chars français de la Division Paris, nommée par dérision « Gross Paris » démolirent allégrement les quelques chars anglais ou américains qui avaient réussi à s’extirper du sable et des asperges de Rommel.Ce fut leur seule victoire de la guerre si on excepte Abbeville ! Mais de cela on n’en parlera pas. Les Alliés prirent un risque immense pour tenter de faire coller un vrai débarquement avec une opération de diversion mais mirent les premières vagues en danger car elles constituaient, justement, le leurre dans lequel non seulement Hitler mais aussi ses généraux devaient tomber.

Ce qu’ils firent. Et les troupes basées dans le Pas de Calais, y compris les divisions blindées, restèrent fusil au pied attendant le « vrai » débarquement. Et Hitler donna l’ordre qu’elle ne bougent pas. Ce qu’elles firent privant le front normand de la principale partie de l’armée allemande en France.

Ce qui laissa le temps aux Alliés de s’organiser, de monter des aérodromes puis de réduire ces réserves au silence, les char tigres à l’arrêt devanant une proie facile pour les fameux Tempest et autres Mustangs munis de rockets dévastatrices.Si Hitler avait été tué, comme prévu en juin et non en juillet, grâce à l’Opération Walkyrie, les troupes stationnées dans le Pas de Calais auraient immédiatement reçu l’ordre de foncer sur la Normandie.Et les Alliée auraient très probablement été repoussés.Mais cette hypothèse ne peut exister car force doit rester au bon droit quoi qu’il arrive.

 

LA BOMBE ATOMIQUE ALLEMANDE ET ALLAN DULLES

Pendant ce temps, le chef des services secrets US, Allan Dulles, demeurait l’oreille rivée à la radio de londres. Non pas pour écouter les commentaires mais pour vérifier que Londres émettait toujours. Selon Allan Dulles « Si Radio Londres fonctionnait encore c’est que l’Angleterre n’avait pas encore reçue la bombe aromique allemande dont nous étions certains qu’elle était opérationnelle ou ne tarderait pas de l’être ». Sans commentaire si ce n’est que le Japon a du se ramasser cette fameuse « bombe atomique allemande ».

Comme les Soviets étaient au courant, puisque possédant une partie des plans de cette même bombe, une autre bombe, mais celle-ci bien américaine mais finalisée par les savants allemands « invités » au USA fut donc lancée sur le Japon afin de faire cesser toute polémique. Donc il n’y eut jamais de « bombe allemande » !Et le bourgeois put dormir tranquille puisque la science demeurait du coté du bon droit, donc des Alliés.Et on attribua une partie de la paternité de la bombe à Einstein pour faire bonne mesure et pour prouver que la science était toujours du bon coté de la barrière.

Le débarquement allié a donc réussi en partie grâce à Hitler qui crut jusqu’au dernier moment qu’un autre débarquement aurait bien lieu et qui bloqua l’armée allemande dans le Pas de Calais au lieu de l’envoyer en renfort en Normandie. Et qui utilisa ses fameuses armes secrêtes comme armes de représailles et non comme des armes stratégiques. Si un de ses généraux en avait donné l’ordre en son absence une pluie de V1 et de V2 se serait abbatue sur les troupes alliées à peine débarquées et les avions à réaction se seraient trouvés dans le ciel de Normandie et non dans les ateliers afin de les équiper de bombes. Mais peut-être aussi que Hitler attendait une autre bombe !

 

LE SACRIFICE SUPREME POUR LA VERTU DE L’OPERATION ALLIEE

il réussit grâce aux réseaux de résistance français (et franco-anglais !), belges et polonais sacrifiés puisque porteurs du « virus » fortitude et de ses multiples avatars tous aussi dangereux et contagieux. Il réussit gâce aux soldats US et du Commonwealth qui débarquèrent sur les côtes normandes sans les renseignements utiles et avec peu de moyens pour faire croire à un débarquement leurre. Il réussit grâce à la résistance allemande, civile et militaire, qui fut aussi sacrifiée sur l’autel de la Vertu, donc de l’efficacité parfaite.

Il réussit évidemment grâce au stratagème des « Bigots » de cette opération aux multiples visages qui ne compte pas moins de trente deux noms de code.

Il réussit probablement grâce à l’accord des plus hautes autorités alliées qui étaient totalement ou partiellement au courant du stratagème et de ses moyens sinon de « ses terribles cortèges d’ombres » qui accompagnèrent Jean Moulin au Panthéon.Et Pierre Brossolette se suicida pour ne pas parler sous la torture et pour éviter de dévoiler aux nazis le plan du débarquement allié dans le Pas de Calais.Et pas mal d’autres qui probablement parlèrent et moururent effarés d’avoir trahi le secret ultime qu’on leur avait confié.

Et qui ne surent jamais que leur véritable rôle dans la résistance était de, justement, livrer ce secret qui alors devenait un virus mortel pour le régime nazi.Sans leur ultime confidence il est probable que la guerre aurait duré une ou deux années de plus permettant à Hitler de procéder à la totale extermination des Juifs d’Europe, des tziganes, des inadaptés et finalement de toutes celles et ceux qui le génaient. Mais ils ne furent jamais considéres comme des « Justes » puisqu’ils ne savaient pas qu’ils aideraient à libérer les camps en permettant l’écrasement des nazis.Sans Fortitude et ses sacrifices il aurait fallu compter encore un an, sinon deux, pour venir à bout des nazis les plus fanatiques.L’opération Walkyrie ratée préserva donc Hitler mais permit aussi aux Alliés de se débarrasser de plusieurs généraux de talent qui auraient posé des problèmes si ils avaient commandé au lieu de se retrouver pendus à des crochets de bouchers ou fusillés.

A qui profite le crime ?

 

PATTON DEVOILE LE PLAN BIS :

CASSER LA GUEULE AUX ROUGES GRACE AUX BOCHES !

Nous n’oserons pas imaginer le « plan bis », alias « Rankin », dans le cas où Fortitude n’aurait pas fonctionné, par exemple si l’attentat de Von Stauffenberg avait malencontreusement réussi. Il aurait par exemple pu utiliser une autre bombe que celle du SOE britannique ! Dans ce cas Hitler aurait été pulvérisé et rapidement remplacé par des généraux efficaces.

Les Alliés auraient été repoussés à la mer car les généraux ne seraient pas tombés dans le piège de Fortitude, du moins pas aussi longtemps et totalement que Hitler. Plusieurs historiens et stratèges militaires s’accordent sur ce fait. Sans Fortitude le débarquement était voué à l’échec.

Mais Hitler n’étant plus là, des négociations auraient pu avoir lieu entre « personnes responsables » pour que les armées alliées rejoignent les troupes allemandes afin de repousser les armées soviétiques. C’est ce que Patton, toujours très bavard, expliquait à qui voulait l’entendre.

On profita donc qu’il administra une paire de gifles à un GI mal en point psychologiquement pour le mettre à la retraite et pour le contraindre au silence.Silence.En conclusion il serait dommage que ce film serve à « blanchir » des officiers nazis qui ne toléraient plus du tout le « Bohémien » ou « Knebolo » , donc Hitler mais qui n’étaient pas, non plus, des sympathiques démocrates. Leur passé nazi atteste de ce fait. Les démocrates étaient morts, en camp ou partis se réfugier à l’étranger.

Le coup des « Malgrè-nous » on l’a déjà joué sur tous les tons à Oradour. On peut admettre s’être trompé sans pour cela avoir raison ! On peut tenter d’assassiner un dictateur sans être pour autant un modèle de bonté. On peut avoir raté son coup sans nécessairement passer pour une victime. Qui trahit un traitre n’en est pas pour autant un héro. Il conviendrait de ne pas l’oublier.