Le Feng Shui des couleurs

par Georges Charles

Les Cinq couleurs de l’Empereur Jaune

Pendant près d’un millénaire, en Chine impériale, le Feng Shui faisait partie intégrante de la médecine chinoise classique et était officiellement enseigné dans le cadre du Grand Collège Médical (Taiyi Yuan). Ce n’est qu’au début du XX ème siècle que l’impératrice Mandchoue Cixi (Tseu Hi), voulant prendre exemple sur les occidentaux, supprimera cette spécialisation jugée par trop ésotérique. Or, de tous temps, cette médecine chinoise classique avait remarqué que les couleurs de l’environnement, des habits et même de la nourriture influait profondément sur la santé.

Cette pratique médicale étant, en réalité, plus basée sur l’entretien de cette santé que sur le traitement des maladies, le médecin se devait alors de pouvoir apporter à son patient de nombreux conseils concernant son mode de vie, ses habitudes, sa nutrition, son exercice… et son habitat. C’est évidemment dans ce dernier cadre que le Feng Shui, ou géobiologie chinoise trouvait ses applications les plus évidentes. En fonction de l’activité, du lieu, de la saison et même de l’âge de la vie il convenait alors de trouver les couleurs les mieux adaptées à l’individu et à sa famille.

Cette forme de chromothérapie nommée Yanseyi – littéralement médecine par les teintes – prenait racine dans la plus authentique tradition classique de la chine antique puisque ses bases en avaient été fixées par le très fameux Empereur Jaune (Qingshi Wang Ti) désormais bien connu grâce à la récente découverte de son fabuleux tombeau gardé par son armée de terre.
Cet empereur fut à l’origine de nombreuses recherches sur la santé et la longévité ainsi que sur les recettes de pouvoir et demeure connu de tous les acupuncteurs pour avoir fait rédiger le fameux « Traité de la Médecine Interne de l’Empereur Jaune » (Wang Ti Neijing Suwen).

Celui-ci est considéré comme la bible de l’acupuncture depuis plus de deux millénaires et est un peu à la médecine chinoise ce que le code Napoléon est au droit français… Or, au chapitre 4 du Suwen on y retrouve l’affirmation suivante :

 » La couleur verte de l’Est, de l’Orient, pénètre jusqu’au foie ; son symbole est le Bois et son chiffre est le 8.

La couleur du Sud est le rouge, qui va directement au cœur ; son symbole est le Feu et son chiffre est le 7.

La couleur du centre est le jaune qui va à la rate ; son symbole est la Terre et son chiffre est le 5.

La couleur de l’Ouest, de l’Occident, est le blanc qui va aux poumons ; son symbole est le Métal et son chiffre est le 9.

La couleur du Nord est le noir qui va aux reins ; son symbole est l’Eau et son chiffre est le 6 « .

Dans la chapitre 56 du Neijing il reprend le même principe en ajoutant, cette fois-ci, les saveurs correspondantes :

 » Les organes correspondent chacun à une couleur, nous retrouvons les symboles suivants : la couleur jaune correspond à la rate et au doux ; le vert au foie et à l’aigre ; le noir aux reins et au salé ; le rouge au cœur et à l’amer ; le blanc aux poumons et à l’âcre « .

Dans le chapitre 64, enfin, il définit avec précision les variations du teint en fonction des affections communes et même des variations saisonnières. Il s’agit donc là de données très classiques n’ayant que de lointains rapports avec le « New-age » californien ou le psychédélisme post-baba des années 1970.

L’Empereur Jaune, lui-même, ne faisait, à son époque, que de reprendre les affirmations plus anciennes encore du Livre des Rites (Liji ou Li Ki), l’un des  » Cinq Grands Classiques  » de la Chine antique et plus particulièrement les chapitres traitant du  » Petit Calendrier des Xia  » (Xia Siao Zheng ou Hsia Siao Tcheng) (2207 1766 Av. J.C.).

Et les Observances Mensuelles (Yue Ling) dont on a retrouvé une version complète dans le tombeau de la Marquise de Dai. Ces divers chapitres indiquent à l’Empereur, en fonction des saisons, les diverses manières de se vêtir et de se nourrir pour entretenir sa santé. On y apprend, par exemple, que

 » Au premier mois de l’été, le Fils du Ciel occupe la salle purpurine située à gauche (Yang) du Ming Tang (Palais de l’Illumination) et qu’il y circule dans le char rouge. Celui-ci est attelé de chevaux roux à queue noire et porte des bannières rouges. Il se vêt d’habits écarlates ornés de corail et de jade sang de b’uf… « .

Il en va de même pour chaque période saisonnière. Il est à remarquer, pour chaque chapitre, que l’on traite d’abord de la couleur du palais, puis de cette du char, des chevaux et des bannières pour arriver ensuite aux habits et aux ornements pour continuer par la boisson et la nourriture et pour éventuellement finir par les plantes médicinales. On va de l’essentiel à l’important puis au secondaire pour parvenir au superflu. Il est en effet considéré que la bonne santé prime sur la maladie… et qu’il y a nul besoin d’utiliser des remèdes si la santé a été justement préservée par le respect des principes essentiels.

Au chapitre I du Neijing, l’Empereur Wang Ti ne saurait être plus clair à ce sujet :

 » Le peuple me verse l’impôt, souvent il est malade ; il est bien à plaindre ! Aussi je ne veux pas qu’il absorbe à tort et à travers des tisanes de produits toxiques qui le rende plus malade encore. Je souhaite donc qu’il soit traité avec les aiguilles et des procédés moins dangereux ! « .

Cela explique la tradition qui voulait que le médecin, fonctionnaire impérial, perçoive son salaire tant que ses patients demeuraient en bonne santé et cesse d’être payé lorsqu’ils tombaient malades. Cette médecine basée sur la santé et la vitalité considérait donc en premier lieu l’essentiel et l’important, donc ce qui est simple et efficace, et en dernier le secondaire et le superflu, donc ce qui est compliqué et inutile. Notre conception médicale basée exclusivement sur la maladie tend nécessairement à entretenir celle-ci ne serait-ce que pour des raisons économiques… elle considère donc en premier lieu le superflu et le secondaire et évité de traiter de l’important et de l’essentiel.

Le Feng Shui par les couleurs prôné par l’Empereur Jaune et par plusieurs médecins illustres dont les fameux Wato (Hua To) (141 208) et Sun Si Miao (581 682) dans son « Traité de la Mer d’Argent » est donc considéré, en occident, comme une plaisanterie de salon.

Le petit milliard de Chinois qui utilise encore avec succès cette conception médicale, que certains persistent encore à assimiler à du charlatanisme, ne s’en portent pas plus mal et à moindre coût puisque l’espérance de vie en Chine est, à six mois près, équivalente de la notre… pour un coût médical quarante fois moins élevé.

Mais c’est probablement ce qui dérange le plus les rationalistes qui, généralement, possèdent un portefeuille d’actions bien garni dans l’industrie pharmaceutique.

Il convient également de se souvenir que le corps médical est, de très loin, la profession la mieux représentée à l’Assemblée Nationale et que ce sont ces mêmes politiques qui fixent les directives générales concernant la santé et les moyens d’entretenir celle-ci. Or, dans la conception occidentale de la « santé » par absence de maladie, comme de la démocratie par absence de dictature, un médecin sans malade ne serait plus médecin…donc probablement plus député.

De nombreux Chinois affirment donc avec raison, et on les comprend, qu’il vaut mieux demeurer empiriquement en bonne santé par les méthodes chinoises que de se faire scientifiquement soigner par la médecine occidentale.

Les correspondances des couleurs

Orient Travail Polarité Saison Couleur Organe Sens Influence Saveur
Est Actif Petit Yin Printemps Bleu/vert Foie Vue Muscles Aigre
Sud Dynamique Grand Yang Eté Rouge Cœur Toucher Circulation Amer
Centre Stable Equilibre 5e saison Jaune Rate Equilibre Assimilation Doux
Ouest Energisant Petit Yin Automne Blanc Poumons Olfaction Respiration Acre
Nord Méditatif Grand Yin Hiver Noir Reins Audition Locomotion Salé

 

L’utilisation des couleurs en Feng Shui

Le Feng Shui traditionnel se base sur la capacité de rééquilibrer les énergies de l’environnement et de l’individu en apportant d’une manière rationnelle des élément extérieurs tels que des structures, des formes, des sons, des parfums, des couleurs, des symboles…

Or, les couleurs demeurent un élément très subtil et très énergisant de ce que l’on peut apporter à un site, à un lieu, à une pièce, à un élément décoratif, à un vêtement, à un bijou, à un maquillage… et jusqu’à la décoration d’une table ou à l’harmonisation des couleurs d’un plat en fonction des circonstances de la vie, de la saison de l’année ou du repas dans la journée.

Ce que nous faisons assez intuitivement en occident, ou à la suite d’une tradition transmise oralement… donc des us et coutumes, fait partie, en Chine, d’un enseignement plus formel.

Nous n’utilisons pas les mêmes couleurs dans les habits destinés à un mariage ou à un enterrement. Cela est peut-être du folklore pour certains mais mêmes les chefs d’état s’y conforment de bonne grâce. Jadis un repas de première communion ainsi que les fleurs qui l’accompagnait ne ressemblait pas à un repas de mariage qui, lui-même, différait du repas de Noël.

Le bleu était réservé pour les petits garçons et le rose aux petites filles. On n’offrait pas des roses rouges à une jeune fille ni des jonquilles à une femme mariée.

On évitait certaines associations de couleur ou même, suivant les circonstances, certaines couleurs. On prétendait que chaque mois de l’année possédait sa propre pierre précieuse de couleur et que celle-ci apportait tantôt le réconfort, tantôt la joie, tantôt l’harmonie, tantôt le calme…

Même le vin était servi, en fonction se sa couleur, dans un ordre précis que nul n’aurait songé à varier de peur de passer pour un iconoclaste. Les couleurs de la vie variaient même en fonction des âges de la vie. Tout cela était, peut-être, un peu contraignant et fleurait bon le guide des bons usages et l’essence de violette.

Désormais on habille les bébés de couleurs criardes, sinon de noir, on se teint les cheveux de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel jusqu’à un âge avancé de manière à ce que les anciens ne soient plus argentés mais orangés, on se fait artificiellement bronzer jusqu’à ce que le teint approche la délicate couleur d’un coton-tige usagé, on se transforme tantôt en pingouin, tantôt en perroquet au gré des modes vestimentaires qui ne durent qu’une demie saison elle-même en demie teinte… et on se croit plus libre et mieux dans sa peau. Quelle peau ? La peau de la planète ? La peau de la nature ? La peau de la maison ? La peau de la chambre ? La peau de la bête ? La peau intérieure ?

Mieux vaudrait peut-être se sentir simplement bien. Etre bien est de loin préférable à aller mieux. Ce bien être résulte d’une relation subtile entre l’intérieur et l’extérieur, or, les couleurs comme les sons, les saveurs, les odeurs sont un vecteur privilégié de ce mouvement de va et vient qui entretient la vie. Il ne s’agit donc pas d’une simple apparence superficielle, d’un simple effet de mode que l’on remet en cause pour un oui ou pour un non.

Les vibrations énergétiques apportées par les couleurs participent à la vie d’une manière très subtile. Pour les praticiens taoïstes qui furent à l’origine de la médecine chinoise la couleur est pure énergie et cette énergie influe très profondément non seulement sur le psychisme (Shen) mais également sur les organes et sur leurs fonctions. En quelque sorte les couleurs lorsqu’elles sont pures nourrissent les organes et facilitent leur fonction.

Par conséquence lorsqu’une couleur est, pour une raison ou pour une autre, troublée elle peut, en retour troubler l’énergie, donc la fonction, de l’organe et provoquer un déséquilibre qui, lui-même, est la porte ouverte au dysfonctionnement ou à la maladie. Laozi (Lao Tseu), dans le Daodejing (Tao Te King) affirme ainsi, au chapitre XII, que

« Les cinq couleurs aveuglent la vue de l’homme « … mais enseigne également, au chapitre XL,  » Utilise les rayons de lumière mais fais retour à leur origine « … donc à la vibration, à l’énergie et aux couleurs originelles issues de la lumière.
On retrouve donc dans ce principe les sept couleurs de l’arc-en-ciel qui, finalement, se transforment en lumière, donc en compréhension (Ming = compréhension, illumination formé des caractères soleil et lune accolés) et en salut, donc en santé et en joie. La lumière engendre la vie… la vie se manifeste dans le mouvement des couleurs.

Lorsque ces couleurs s’harmonisent avec la vie l’énergie vitale se manifeste dans toute sa force et sa présence.

Les « Quatre Orients » utilisés en Feng Shui :

  1. le Phénix Rouge correspondant au Sud et nécessitant un espace dégagé…
  2. la Tortue Noire correspondant au Nord et à une position stable…
  3. le Dragon Vert correspondant à l’Est et à une capacité de croissance…
  4. le Tigre blanc correspondant à l’Ouest et à un appui protecteur

en sont la plus évidente démonstration puisqu’à chaque orient et à chaque symbole est lié une couleur essentielle qui permet de faciliter le mouvement de l’énergie… donc de régulariser l’environnement et l’habitat.

Ces Quatre Orients, ou  » Quatre Figures  » (Si Xiang), peuvent quant à eux se répartir encore dans les  » Huit Directions  » ou  » Huit Trigrammes  » (Bagua) qui sont, en fait, les directions célestes.

Dans ce cas, dans le sens des aiguilles d’une montre, le Nord demeure de couleur noire, le Nord-Est est bleu, l’Est vert turquoise, le Sud-Est violet pourpre, le Sud rouge, le Sud-Ouest rose-carmin, l’Ouest blanc, le Nord-Ouest gris… tandis que le centre, donc la position de l’observateur ou de l’Empereur (Wang) demeure jaune ou brune.

De tous temps le jaune, en Chine, a été considéré comme la couleur impériale par excellence… et de ce fait très respectée mais peu utilisée en tant que telle. On lui préfère donc la couleur safran, mélange de rouge et de jaune, l’un tempérant l’autre comme la terre tempère le feu et comme le feu transfère son énergie excessive vers la terre.

Dans la tradition chinoise le bleu représente la constance, le perfectionnement, l’évolution permanente, l’initiation et est donc particulièrement destiné aux pièces servant aux études, à l’enseignement, au travail intellectuel ou littéraire.

  1. Le vert représente la renaissance de la nature, la germination, la force printanière, le courage d’entreprendre et est donc particulièrement recommandé pour les chambres des enfants et des jeunes gens.
  2. La couleur bleue-turquoise représente la sérénité, la permanence, la bienveillance, l’autorité tranquille et est donc destinée à la chambre des parents.
  3. Le vert émeraude représente la richesse de l’esprit, l’intelligence, le courage et la bravoure et est indiquée pour le bureau de travail.
  4. Le pourpre représente la majesté, la maturité, l’autorité conférée par l’expérience et est donc utilisé dans la chambre des grands parents.
  5. Le violet est symbole d’éveil de l’esprit à ce qui demeure invisible au commun des mortels, à la communication avec les esprits (Shen) et est donc réservé à l’autel familial des ancêtres.
  6. Le rouge représente la joie, la fête, la vitalité, l’opulence et se retrouve donc dans la salle de séjour ainsi que sur la porte principale, généralement sous la forme d’un charme ou talisman.
  7. Le rose carmin représente la sensualité, le contact charnel, le bien-être et était réservé aux boudoirs, alcôves et salles de bains.
  8. Le blanc représente la pureté, la justice, la décision, l’autorité de fait et convient aux salles d’audience où s’exerce la loi. C’est également la couleur qui était utilisée pour l’entrée afin de purifier les énergie qui entrent et qui sortent de la maison. Le blanc sert, en quelque sorte, dans ce cas particulier, de sas énergétique.
  9. Le gris est la couleur de la sagesse, de l’expérience longuement mûrie, de la réflexion et ést utilisé dans les pièces où l’on souhaite retrouver le calme grâce à la méditation. C’est la couleur idéale des pièces où l’on souhaite exposer des oeuvres d’art… ou de la bibliothèque si celle-ci se compose de livres anciens.
  10. Le noir est la couleur de l’intériorisation, de l’immobilité créatrice, du retour sur soi, de l’humilité… et est, bien évidemment, une couleur difficile à utiliser… aussi les praticiens du Feng Shui lui substituent les « jeux d’ombres« … en jouant avec la lumière sur des cloisons ou des papiers de soie. Dans les maisons on utilise volontiers les ombres produites par les plantes et plus particulièrement par les bonsaï et les bambous et projetées sur une cloison grâce à un éclairage savant. Il s’agit là des fameuses « ombres chinoises » dont on a fait un jeu…

Certaines calligraphies ou peintures à l’encre de Chine apportent ces « jeux d’ombre » qui mettent en valeur le mouvement de la lumière. La plupart des lanternes chinoises traditionnelle produisent également ces « jeux d’ombre » et ne sont pas seulement décoratives. Il en va de même de certains mobiles qui, en Chine, sont souvent de bambou ou de papier découpé. La projection des ombres sur le mur situé le plus au nord est considéré comme de bonne augure.

Paradoxalement les miroirs provoquent des zones d’ombre très particulières qui sont considérées comme étant du noir « absolu« … il convient donc de ne pas les disposer n’importe comment.

Certains meubles chinois laqués utilisent cette couleur noire en association avec des pierres semi-précieuses ou de la nacre. Le noir permet de mettre en valeur la lumière et les couleurs… à condition de ne pas en abuser. Il est facile de constater que les Chinois apprécient particulièrement les couleurs vives dans la décoration… mais les couleurs subtiles en ce qui concerne les objets précieux.

Les couleurs antiques  » Yanse Su  » comme celle du bronze ancien, du jade, du bois poli, de la laque ancienne sont donc très appréciées car elles permettent de renforcer l’énergie vitale en profondeur et de pacifier l’atmosphère d’une pièce.

L’or et l’argent, dans une certaine mesure, sont, par contre symbole d’opulence et de richesse et il est bon qu’une simple touche de ces « couleurs » puisse se manifester dans au moins deux pièces de la maison.

Enfin, les couleurs « naturelles » (Yanse Jan) comme celles du bois brut, du cuir, de la toile écrue, de la soie grège, de la poterie de grès, du carrelage de terre cuite… sont particulièrement indiquées dans la cuisine… ce qui indique une recherche de la simplicité et de l’authenticité dans la nutrition.

Les oppositions défavorables…

Bien que tout soit question de proportion et que toutes les couleurs peuvent cohabiter à la seule condition de savoir les répartir, certaines associations demeurent à déconseiller…

Le noir et le rouge, sauf si on recherche un effet violent et destructeur sont à éviter car l’eau (noir) éteint le feu (rouge).

Le jaune et le vert finissent par provoquer une sensation de malaise car le bois (vert) se nourrit de la terre (jaune)… Si on souhaite tenter cette combinaison elle est possible à condition de faire en sorte que le vert soit réellement minoritaire.

Le blanc et le rouge font un assez mauvais ménage par le feu (rouge) fond le métal (blanc)… mais du blanc avec un simple filet rouge devient alors énergétiquement acceptable.

Le blanc et le vert ne s’accorderont qu’à la seule condition que le vert domine le blanc car le bois (vert) est tranché par le métal (blanc).

Si on utilise du bleu et du vert il est logique que le vert soit en bas (bois) alors que le bleu est en haut (ciel)…

De même il convient de placer les couleurs froides (Yin) en bas et les couleurs chaudes (Yang) en haut.

Dans cette optique le sombre demeure en bas et le clair en haut… Si l’on souhaite peindre les murs d’une pièce de couleurs différentes mieux vaut placer les couleurs chaudes et claires dans la partie Yang (Est et Sud)… ou gauche tandis que les couleurs froides ou sombres, si on excepte le blanc, demeureront dans la partie Yin (Ouest et Nord).

En outre la polarisation énergétique des couleurs peut changer… lorsqu’il y a blanc et vert, le vert est considéré comme Yang (Est) et le blanc comme Yin (Ouest)… mais si il y a noir et blanc le noir est Yin et le blanc est Yang !

 

Pour en savoir plus

Feng Shui & Couleurs – l’influence des couleurs sur l’environnement et la vie quotidienne
par Sarah Rossbach et Lin Yun Editions Le Courrier du Livre. 260 pages 145F

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