LE IAIDO, UN ART ZEN (1)

Philippe Sabatier
Septembre 2011

Iaïdô : L’Art du Sabre au Japon

Dans l’ancien Japon, des samouraïs de talent inventèrent une technique de sabre visant à s’adapter instantanément à toutes les situations combatives. À travers l’entraînement, le guerrier cherche à maîtriser le maniement du katana (sabre japonais). Il cherche notamment à pouvoir dégainer rapidement et couper dans le prolongement de la sortie du sabre, pour gagner un temps infime mais vital sur l’adversaire. Il cultive l’économie du geste et la mobilité corporelle, ainsi que la puissance et la précision de la coupe. Il accroît sa disponibilité au combat en variant rythme et dynamique. De son adresse dépendent sa survie, mais aussi sa renommée. Il innove en tactique, s’élève en stratégie. Pour dépasser leur peur, certains rencontrent le zen.

Le iaïdô se présente aujourd’hui sous forme de combats réglés (kata) qui s’éprouvent « face à » des adversaires imaginaires. Son déroulement consiste à couper en dégainant, achever, égoutter le sang de la lame (symboliquement !) et rengainer, dans les situations les plus diverses. Cela de préférence avec un sabre véritable, dont le tranchant sans égal interdit toute reprise. Lorsque son maniement devient aisé, sont alors étudiées des techniques à deux.

Mais dans quelle aventure nous entraîne le iaïdô ? (2)

Pour l’amateur de sagesse, qui pratique le zen dans l’art de tirer le sabre, méthode et but se confondent car l’entraînement n’a pas d’autre objet que son vécu. Quoique hors d’attente, la pratique n’est pas sans effet. Le renoncement permet réceptivité et expression du potentiel : « En acceptant ses limites, on devient sans limite », enseignait Dôgen Zenji (3). L’acte et son résultat ne font qu’un. La spontanéité peut alors apparaître et l’intuition se manifester à plein régime.

En tant qu’expérience vécue en première personne, l’art vivant du sabre japonais ouvre à des savoirs impossibles autrement, car plus performatifs qu’énonciatifs. Comment rendre compte, en tant que sujet singulier, exposé et affecté, de la « vivance » de l’exercice, de l’incessant renouvellement de l’apparaître ? Je m’intéresserai ici au mode d’attention que le kata développe en tant que pré-disposition à une ouverture a priori sans limite, notamment à partir d’une variation rythmique.

Un kata est d’abord étudié globalement, puis dans ses détails jusqu’à la moindre fraction. Chaque élément intégré est replacé en perspective, jusqu’à ce que la synergie se produise, à l’écart du langage, par l’unification de toutes les forces et facultés qui sont en nous.

L’exercice de la présence

 

Kata : Mae

 

Iaido Philippe Sabatier Kata Mae
À partir d’une posture à genoux, saisir la poignée. Dégainer et couper horizontalement dans le prolongement. Armer et couper verticalement pour achever l’adversaire. Égoutter la lame en se relevant. Rengainer. Revenir à sa place de départ (4).

Mais comment l’action peut-elle être pleinement ou davantage habitée ?

Regardons de plus près la première séquence :

Couper en dégainant (nukitsuke)

Iaido Philippe Sabatier Nukitsuke
Concentrer la force dans le bas-ventre (hara). Débloquer le sabre du fourreau à l’aide du pouce gauche, qui repousse la garde au moment où la main droite saisit la poignée. Son extrémité (le pommeau) est située au centre du corps. En dégainant, maintenir cette orientation pour exercer une menace en direction du plexus de l’adversaire, en faisant pression de tout le corps.

Tourner le fourreau de la main gauche pour orienter le tranchant dès l’extraction du premier tiers de la lame. Terminer de dégainer afin de venir couper l’adversaire à hauteur des aisselles. On visualise toujours, en iaïdô, un adversaire de sa propre taille. Pour libérer la pointe du sabre du fourreau, tirer ce dernier de la main gauche vers l’arrière du corps en maintenant l’auriculaire en contact avec la ceinture.

Le travail simultané de la main gauche est aussi important que le travail de la main droite puisqu’il produit un effet de couple augmentant la puissance, ainsi qu’un meilleur équilibre postural. Dès que l’extrémité du sabre est sortie du fourreau, appuyer sur la poignée avec les deux derniers doigts de la main droite afin de lever la pointe, pour couper bien horizontalement. Au final, le bras droit est à 45° sur la droite, poignet à hauteur de l’épaule, le sabre dans l’axe du corps sur le plan sagittal.

Puis chaque détail de cette séquence fait l’objet d’un travail spécifique. Il s’agit de s’investir entièrement au sein de la plus petite parcelle de réalité. Celle-ci n’est alors plus vue de façon fragmentaire et séparée. Oublier les détails regardés superficiellement fait apparaître les liens qui les constituent. La conscience du présent vivant est holistique. Avec l’entraînement, « couper en dégainant » se fait d’un geste continu, fluide, et d’une cadence spécifique au kata.

 

Associons maintenant à cette première phase une fonction rythmique :

Jo-Ha-Kyû : fonction rythmique

Soit une règle rythmique en trois parties : jo/introduction, ha/développement, kyû/finale. Elle est empruntée au bugaku (musique de cour à danser) et développée par Zeami (1363-vers 1443), grand maître de théâtre nô. Ce dernier en a défini la portée pour adapter le jeu des acteurs en fonction du public. En iaïdô, c’est aussi l’harmonie entre le praticien et la situation qui est recherchée.

Chaque kata comporte un début, un développement et une finale. Dans Mae (le kata présenté), jo correspond à l’action de couper en dégainant, ha à la coupe principale et kyû à la suite et fin du kata. Chaque partie détermine la suivante et comporte elle-même une introduction, un développement et une finale.

La première phase, « couper en dégainant », est une action continue, lente au début

[observation], avec accélération progressive [contrôle de l’adversaire] qui explose à l’impact [conclusion]. Pour cette séquence, jo s’étend de l’intention d’attaque à la sortie de la pointe du sabre. ha couvre de la sortie de la pointe jusqu’à la coupe au moment de l’impact ; c’est la partie décisive car la coupe n’en est que la conséquence. kyû s’étend du début à la fin de la coupe.

Chacune de ces phases se subdivise elle-même en jo-ha-kyû. Ainsi, il y a le début du début, le milieu du début et la fin du début. Le début du développement, le milieu du développement et la fin du développement. Le début de la finale, le milieu de la finale et la fin de la finale.

Le praticien oscille apparemment entre trois termes, mais − oh, surprise ! − le premier est tout juste passé que le deuxième est déjà là ; le deuxième est premier dès qu’il est deuxième ; il n’est pas encore passé que le troisième arrive qui, une fois là, se révèle premier… Autrement dit, le praticien tente de prendre les choses à leur début, jusqu’à leur manière d’apparaître (5).

 

Penser la pratique

Soit la disposition suivante : je considère avec une attention soutenue les pensées qui me viennent à l’esprit (6).

Lorsque nous observons une pensée, elle est déjà présente, tandis qu’apparaît une autre pensée que nous n’avons pas vue venir. Nous réalisons ensuite que nous n’étions pas là pour l’accueillir. Notre manière d’être toujours en retard sur ce qui survient nous met dans la difficulté de percevoir ce qui va arriver, comme si nous n’y étions pas disposés. Et si nous en exprimons l’intention, nous ne sommes pas là, dans l’instant, mais dans le projet du futur immédiat (une protension, dit Husserl), tout en maintenant en prise un événement immédiatement passé (une rétention). De plus, nous projetons sur l’avenir ce que nous connaissons déjà, plutôt que de nous ouvrir à l’inconnu.

Cette remontée vers l’originaire est éclairée par la phénoménologie, qui propose de décrire le phénomène (à l’origine de son nom), c’est-à-dire la manière d’apparaître originaire des choses. Pour répondre à la question « Comment c’est ? » comme phénomène, E. Husserl crée un concept de méthode : la réduction phénoménologique, que des philosophes contemporains, comme Nathalie Depraz, vont revisiter de manière pragmatique pour répondre à la question : Mais comment faire « Comment c’est ? » ? Je reprends à mon compte ce renouvellement, qui fonde une praxis, pour mettre en mouvement l’expérience immédiate jusqu’à ce qu’elle implique. Cette réduction phénoménologique actualisée se compose de trois gestes intérieurs : suspendre son jugement ; tourner son attention de l’extérieur vers l’intérieur ; lâcher prise, accueillir l’expérience.

L’attitude suspensive du jugement (l’épochè) est un retrait, un écart, par rapport à ce qui nous saisit, à ce à quoi on se laisse prendre. C’est une mise entre parenthèses de toute thèse d’existence ou de réalité. La conversion réflexive est un changement de direction de l’attention, qui amène à se détourner d’une situation d’identification avec un objet, quelqu’un, etc., pour porter son attention à la façon dont on se rapporte à cette identification, à cet objet ou cette personne. C’est un recentrage sur son vécu interne. Le troisième geste consiste à lâcher ce retournement volontaire pour faire place à un mouvement de simple accueil, d’écoute ou d’observation, un changement dans la qualité de l’attention, qui passe de l’aller-chercher au laisser-venir.

La conversion réflexive est le versant cognitif du devenir conscient. L’accueil, le lâcher-prise, ouvre à la dimension émotionnelle ; c’est le versant affectif du processus. Ces deux plis, revers l’un de l’autre, noués l’un à l’autre dans l’unité non duelle d’un recto et d’un verso, comme dit Nathalie Depraz (7), forment la dynamique du processus ouvrant à une non-dualité de la réflexion et de l’affection.

Husserl a décrit ce « passage à l’acte », mais n’a pas élaboré de processus pour dépasser la difficulté d’un tel retournement. Ce que font depuis des siècles le zen, les arts zen, le iaïdô. Ces voies prennent comme support de base les sensations kinesthésiques et proprioceptives : posture corporelle, respiration, sensations. Elles s’approfondissent avec la dimension affective, l’écoute des sentiments, des émotions, qui constitue le niveau opératoire de la présence attentive pour « lâcher prise ».

 

Retour au kata

Un sabreur expérimenté, qui exécute un kata, est passé par un entraînement foncier, technico-tactique et mental ; il a développé capacité énergétique, endurance, coordination motrice et disposition à agir, pour s’ajuster à la situation. La régularité de l’exercice permet d’explorer toutes les manifestations de soi, sans sélection. La manière ritualisée de se comporter dans le dojo prédispose à l’intériorité. Le silence, pendant l’entraînement, favorise la concentration. La technique est rigoureusement codifiée et ne laisse aucune part à l’approximation. Et l’usage d’un véritable sabre fait qu’au moindre instant d’inattention, on peut se couper soi-même…

La créativité se stimule de contraintes. S’astreindre à cette discipline s’accompagne d’une suspension de tout projet sur la situation. En détournant son attention d’un dessein sur le monde, le procédé induit chez le praticien une perception intuitive de son environnement plutôt qu’une projection de toute idée sur l’action elle-même. Être réceptif au potentiel de la situation exige une disponibilité mentale dénuée d’intention immédiate.

Dans les arts traditionnels japonais, un kata est une série de mouvements codifiés tels que, quel que soit le praticien, tel geste en appelle invariablement tel autre. Pur signifiant, le kata implique que chaque praticien devienne l’origine du message, bien que sa forme lui ait été transmise, car le but est dans le kata lui-même (8).

 

Du zen

Notre vigilance à la pensée qui apparaît et disparaît est discontinue. Mais de la non-présence à soi-même, révélée par surprise, à une ouverture sans limite accueillant tout ce qui a lieu, divers degrés existent, avec la possibilité de développer notre capacité de présence, par entraînement.

Une technique de base de la méditation zen consiste à identifier une pensée (une sensation, une émotion) dès que l’on prend conscience de son apparition, réalisant dans le même temps que l’on n’était pas là, mais « perdu dans ses pensées ». Il s’agit d’observer le flux des pensées, les identifier comme « telles » et les laisser passer ; d’être attentif à soi au moment même de l’émergence d’une pensée, dans une présence immédiate, non réflexive, mais vivement interrogative : « Qu’est-ce que c’est ? » La question – par sa généalogie toujours reconduite – est sans objet, sans direction de recherche ; elle vise à renouveler sans cesse une puissante attitude de veille, pour accueillir ce qui advient.

Partant de l’immédiatement à venir (la protension) ou du tout juste passé (la rétention), le méditant tente de se rendre présent à « tout ce qui a lieu », sans centraliser son attention ni à l’intérieur ni à l’extérieur, passant d’une attention focalisée à une attention périphérique. Il peut ainsi, avec de l’entraînement, « juste s’asseoir » (shikantaza), dans une ouverture panoramique laissant passer les impressions qui lui parviennent, de l’intérieur comme de l’extérieur, sans autre forme de procès.

Phénoménologie, zen et iaïdô semblent de connivence (à côté de toute comparaison) pour nous plonger dans une profonde perplexité : comment peut-on se hausser à hauteur de ce qui nous arrive ?

 

De l’efficience

Considérons cette progression traditionnelle en cinq niveaux de maîtrise, dans l’art du sabre :

Premier niveau : attaque – parade – contre-attaque.

Deuxième niveau : attaque – parade/contre-attaque en un seul temps.

Troisième niveau : attaque sur l’intention manifeste d’attaque de l’adversaire.

Quatrième niveau : attaque sur la pensée d’attaque de l’adversaire.

Cinquième niveau : sentir le danger et faire un détour pour l’éviter ; s’effacer pour ne pas donner prise, pour ne pas « créer » l’adversaire. Ici : plus de victoire ni de défaite.

Quelles différences y a-t-il d’un niveau à l’autre ? Un degré d’anticipation. Anticiper, ici, n’est pas prévoir, mais se rendre disponible à ce qui arrive, du plus proche au plus lointain. L’attention, portée par tout le corps (le cœur, l’esprit) au moindre signal de la modification en cours, fait qu’on se trouve en avance sur la suite car la tendance du mouvement est déjà dans son ébauche.

Il s’agit de laisser advenir, de prévenir ce qui est latent, de dissiper ce qui est ténu, d’agir sur ce qui va apparaître, mais n’est pas encore. Mais comment lâcher prise pour épouser les métamorphoses de la réalité ? Car il n’est pas simple de vivre au rythme du changement, d’où l’importance de revenir sur soi, en amont de l’évidence (ou jusqu’à elle), au début du mouvement pour [pouvoir] se laisser porter par son développement.

Je disais, avec la fonction rythmique Jo-Ha-Kyû, que le praticien tente de saisir les choses à leur début, jusqu’à l’apparaître comme tel. Mais où commence « le début » ? Ce début n’existe pas comme réel. Le retour aux choses même est le retour à l’origine dans laquelle la chose m’apparaît ; et elle apparaît continuellement. Or la fonction ne permet pas directement de rejoindre l’apparaître des choses, mais seulement de remonter à proximité du début des phénomènes.

C’est un seuil dans la conversion de l’attention, un degré de haute intensité de présence à soi, qui va caractériser la pratique zen. Pour progresser techniquement, l’aller-retour entre les termes Jo-Ha-Kyû suffit, comme l’aller-retour du détail au global. On est dans la préparation à l’action. Mais pour celui qui s’y investit « complètement », la remontée phénoménologique vers l’originaire crée une disposition mentale et affective qui va permettre d’accueillir l’événement inconnu, imprévisible, hors de tout projet et toujours nouveau, de par sa nouveauté même.

Contraint et forcé de lâcher ce qu’il tente de saisir tout en étant disposé à y renoncer, un « insight », une intuition « en chair et en os », qui s’éprouve par un sentiment unitaire, peut se produire. Et tout l’art de ce double mouvement consiste à s’exercer en laissant les choses se faire à travers soi, s’installer dans l’inévitable et laisser advenir, être actif et passif, prendre et lâcher, voir et abandonner. Ce n’est pas l’entraînement qui « produit » l’ouverture, il y pré-dispose. Cependant que celle-ci ne se réalise pas seulement accidentellement, mais aussi probablement, de par l’exercice.

Pratiquer le iaïdô en tant qu’art zen, c’est apprendre à accueillir telle qu’elle est la donation intuitive en question dans sa contingence propre.

Quelques photos :

Dojo à Shibuya au Japon
Shibuya Dojo : entrée

Ce temple Shinto à Shibuya (quartier de Tokyo) est un Dojo.

Esaka Sensei et Philippe Sabatier Hanshi 7eme Dan
La précision absolue est une des caractéristiques du Iaido.

Esaka Sensei et Philippe Sabatier Kyöshi 7eme Dan

Esaka Sensei au Shibuya Dojo
A l’intérieur du Shibuya Dojo Esaka Sensei polit toujours et encore le Iaido

Esaka Sensei dans son jardin
Esaka Sensei dans son jardin de Bonsaï.

Pratique dans le Skibuya Dojo
La pratique au Shibuya Dojo


Notes :

La translittération du japonais en caractères latins est Iaïdo ou iaïdo. Les usages varient, on trouve : Iaïdô, Iaïdo, Iaido, iaïdô, iaïdo, iaido, Iaï-Dô, Iaï-Do, Iai-Do, Iaï-dô, Iaï-do, Iai-do…


1/ Conférence donnée lors du 4e Congrès du Réseau Asie & Pacifique, sous le titre : Le iaïdô, l’art vivant du sabre japonais, atelier : Les arts zen, lecture phénoménologique, Paris, 2011

2/ Toutes les motivations s’y trouvent : jouer au samouraï, « s’y croire », se faire des amis, accroître ses compétences stratégiques, construire sa place dans ce monde ordonné… Et elles évoluent avec la pratique. Il n’est ici question que de ceux qui pratiquent le zen dans l’art de tirer le sabre.

3/ Fondateur de l’école zen Sôtô au XIIIe siècle.
4/ À ceux qui ne sont pas coutumiers de ce langage martial, je voudrais signaler qu’après quelque temps d’entraînement, tous les termes « guerriers » se vident de leur sens. Un kata ne représente plus qu’une forme pour un praticien expérimenté. La voie du sabre découle d’une affaire sérieuse, dont le caractère vital est sans cesse rappelé à l’étudiant. Cependant, de même que la carte n’est pas le territoire, la description de la réalité – dit le zen – n’est qu’une expression limitée de la vacuité.

5/ Les aspects relationnels de cette dimension attentionnelle mériteraient d’être développés, mais je déborderais du cadre de cette conférence.

6/ N. Depraz, Être présent au moment de la mort : ressources scientifiques, phénoménologiques et bouddhistes, Colloque Bouddhisme et philosophie, organisé par le Collège international de philosophie et l’Université bouddhique européenne.

7/ N. Depraz, F.-J. Varela, P. Vermersch, À l’épreuve de l’expérience, Pour une pratique phénoménologique, chap. 1, Zeta books, 2011.

8/ Voir A. Berque, LeSauvage et l’artifice, Gallimard, 1986, p. 273-274. L’auteur reprend la thèse de doctorat, alors inédite, de Kenji Tokitsu. Celle-ci a été publiée depuis sous le titre : Les Katas, Désiris, 2002.

L’ouvrage de référence de Philippe Sabatier :

« IAIDO, L’Art vivant du sabre japonais –

Muso Jikiden Eishin Ryû Iaidô  »

Par Philippe SABATIER Kyôshi 7eme Dan

Iai-Do-Sabatier

Auto edition de l’auteur
ce livre peut être commandé ici : https://www.librairiedialogues.fr