…isme en peau de lapin (synthétique)

Par Georges Charles.

« Le naturel du pouvoir absolu, dans les siècles démocratiques, n’est ni cruel ni sauvage, mais il est minutieux et tracassier. Il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux ».
Alexis de Tocqueville (1805 1859) cité par le Général Jean Yves Lauzier sur le « devoir de réserve ».

 

« fascistes en peau de lapin ! » fut souvent employé dans les années trente pour qualifier les admirateurs d’un certain Benito Mussolini. Précisons d’emblée que le terme fasciste dérive directement du terme « fasche » qui désigne les faisceaux des licteurs qui protégeaient le sénat dans la Rome antique. Le symbole fut évidemment repris par Mussolini. Il est, par ailleurs, toujours présent dans les armes de la Présidence de la République. Personne ne s’en étonne.

Les Armes (blason) de la Présidence de la République. Le faisceau de licteur.

 

Faisseau mussolinien. Donc emblême fasciste. Toute ressemblance n’est que l’effet du pur hasard.

Ne souhaitant susciter aucune polémique avec les vegans et autre protecteurs des animaux, j’ai préféré ajouter le terme synthétique.  Aucun animal n’a donc été maltraité ni blessé pendant le tournage de cet édito.

Mais qu’il s’agisse de fascisme, de communisme, de socialisme, de mondialisme, de christianisme, d’idéalisme, de complotisme, de covidisme, de gaulisme, de poujadisme,  de macronisme mots qui de par le passé ont pu désigner quelque chose il semble qu’il ne reste plus grand chose si ce n’est une caricature, un ersatz, un vague souvenir.

Juste un peu d’étymologie.

https://www.cnrtl.fr/definition/-isme

Au hasard…
A. − [Le mot désigne une doctrine, une croyance, un système, un mode de vie, de pensée ou d’action, une tendance]
B. −1. [Le mot désigne une attitude, un comportement]
III. − [Le suff. implique la simple constatation d’un fait, d’une réalité]
B. − Domaine des sciences 1. [Le mot désigne un ensemble, une entité susceptible de fonctionner]
2. BIOL., MÉD. a) [Le mot désigne un trouble, une affection]

pas de isme sans istes…

https://www.cnrtl.fr/definition/-iste
A. − [Le mot désigne celui qui adhère à une doctrine, une croyance, un système, un mode de vie, de pensée ou d’action, ou exprime l’appartenance à ceux-ci]

Mais pourquoi cet édito ?

Parce que, né en 1950, je suis dans ma soixante treizième (73eme) année.
Faites le calcul, j’avais 18 ans en 1968 alors que j’étais étudiant à Paris. J’en ai donc vu et connu pas mal. Et je constate, aujourd’hui, que, pour notre bien et lui seul, nous avons été contraint d’abandonner, peu à peu et petit à petit, de nombreuses libertés individuelles aux profit d’une grande et belle liberté collective. En peau de lapin.
Et puis nous sommes toujours dans l’année chinoise du Lièvre.
Les anciens Chinois considéraient le lapin comme un avorton de lièvre.

La (j’aime bien mettre au féminin ce truc) covid :

Lapin FFP6, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

Personne de ma génération n’aurait pu imaginer que pour sortir de chez soi, un jour, il a fallu imprimer et signer un ausweis et que pour simplement manger au restaurant il a fallu produire un pass-covid soit imprimé soit présent dans notre téléphone portable. Tout cela au simple mépris du secret médical puisque le vigile du super marché, maton du civil, n’a normalement pas à savoir si je suis ou non vacciné. Il s’en fout, c’est un fait, mais m’a quand même demandé mon « pass ». De justesse il ne m’a pas contraint à prendre ma température. Après la deuxième dose il a fallu attendre que le « pass » soit mis à jour et, avec Martine, ma tendre épouse, et son frère, donc mon Beauf, nous faisions des courses et nous avons souhaité pouvoir déjeuner dans une cafétatia attenante à la grande surface.  On était le jeudi et le « pass » n’était valide que le samedi. La petite serveuse qui jouait le cerbère à l’entrée nous a poliment, ou presque, refoulés. A cause de moi ! J’ai immédiatement ressenti à quoi pouvait ressembler l’apartheid. Pas la bonne couleur, pas le bon tampon. Raus schnell !

Nous devions participer, le 8 mai, à une cérémonie mémorielle en l’honneur de mon grand-père, dont je porte le nom, fusillé pour fait de résistance. Il a eu la chance de ne pas avoir été arrêté par la police ou la gendarmerie française puisqu’à l’époque Boulogne sur Mer était officiellement rattachée à la Belgique. Cette cérémonie a été purement et simplement annulée. Et je me voyais mal arriver devant sa stèle avec un doudou sur le nez. Cela l’aurait fait marrer. Les cimetières, eux-mêmes, ont été fermés. Ainsi, d’ailleurs, que la promenade du front de mer à Mers les Bains. Dès fois qu’un maudit Godon éternue à 350 km en face. Pour pouvoir rendre visite à la maman de Martine qui était « résidente » à l’Ehpad, c’était la croix et la bannière et, surtout, l’obligation vaccinale. Chantage parfaitement odieux. Temps limité, masque obligatoire, combinaison et j’en passe. Et elle a été déclarée décédée covid par erreur. Combien de personnes âgées ont été déclarées décédées codid « par erreur » ce qui a permis de ne plus leur verser la retraite pendant un bon moment, le temps de régulariser la situation administrative courtelinesque. Heureusement c’est revenu dans l’ordre. Mais elle a été ensuite déclarée positive codid. Sans en avoir le moindre symptome. Re-restriction de visite. En deux ans son état s’est dégradé et elle est décédée pour de bon. Qu’elle repose en paix. Mais combien de personnes n’ont pas pu enterrer les leurs suite à cette folie sécuritaire ? Ou leur tenir la main au dernier moment. Là c’est pas de la peau de lapin. Il ne faudra pas oublier ni pardonner.

La bagnole :

Mais cela ne date pas d’aujourd’hui et on s’y habitue peu à peu. C’est le but. Prenons l’exemple de la voiture, autrement dit du véhicule automobile.

rabbitmobile-1, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

Au départ, vous achetiez une voiture, vous faisiez le plein et après avoir appris à la conduire vous preniez la route. Basta. Mais rapidement il a fallu vérifier si votre véhicule était conforme. Conforme à quoi ? A ce que l’homologation par les services de l’état avait décidé et confié aux bons soins de l’administration des mines pour ce faire. On « passait donc le véhicule aux mines ». Qu’est-ce que les « mines » avaient à faire là dedans. Rien mais ce service utilisait la compétence d’ingénieurs qualifiés. En 1984, seulement, la DREIR puis le DREAL prirent la relève. Dès le 14 août 1893 une carte signalétique du véhicule fut donc instaurée et pris, rapidement, le nom de « carte grise ». Qui était, évidemment payante. C’est, il faut le dire, une invention du fameux Préfet Lépine, celui qui a donné son nom au concours Lépine. Mais, après quelques accidents ou simplement incidents, il fut décidé d’attribuer au véhicule en question un numéro d’immatriculation. En 1901, en même temps que la Loi sur les Associations à but non lucratif. C’était précisément le 11 septembre 1901 et en première mondiale. Et c’est le Préfet de Police de Paris qui montre l’exemple en exhibant une plaque numérotée 1 A 75. Donc très reconnaissable. Cette tradition fut abandonnée il y a peu pour éviter de faire caillasser ledit véhicule. Le Préfet roule désormais dans une voiture au numéro minéralogique banalisé. On le plaint.

rabbitmobile-2, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

Jusqu’en 1922 un simple « certificat de capacité » permettait de conduire un véhicule automobile, quel qu’il soit. Il consistait en un simple examen médical attestant que le conducteur était voyant et ne souffrait pas de troubles excessifs du comportement. Donc d’un tampon sur un papier délivré par un médecin, généralement « de famille ». En 1922, donc, est instauré le fameux « permis de conduire ».  Le « papier rose » est né. Avec un examen spécifique qui n’a jamais cessé de se complexifier. En 1923 le Préfet de Police de Paris munit les policiers « sergents de ville » d’un magnifique sifflet à roulette afin de pouvoir arrêter les contrevenants. En 1954 naissent six catégories de véhicules. En 1992 on instaure le « permis à points » et en 2013 on décide d’homogénéiser le permis de conduire dans la communauté européenne.

Entre temps, en 1958, l’assurance devient obligatoire dans le but évidemment louable de dédommager d’éventuelles victimes. En 1965 une vitesse maximale de 90 km sur route hors agglomérations est imposée. Sauf indication contraire de panneaux de signalisation. En 1969 débarque la ceinture de sécurité puis, petit à petit et peu à peu les ceintures de sécurité à l’avant et à l’arrière et l’homologation obligatoire des sièges pour enfants. En 1970 un taux maximum d’alcoolémie toléré sera de 0, 80 grammes par litre de sang. En 1974 les enfants devront obligatoirement être installés à l’arrière du véhicule. En 1985 le contrôle technique deviens obligatoire. En 1988 la vitesse sera restreinte à 50 km/heure en agglomération. En 1992, c’est le permis à points. En 1995 on passe à O,6 gr d’alcool par litre de sang. En 2001 les radars fixes sont autorisés afin de contrôler les vitesses.

En 2007 tous les véhicules doivent être munis d’un triangle de signalisation ainsi que de gilets fluorescents de sécurité alias « gilets jaunes ». En 2012 les radars mobiles, donc embarqués, seront autorisés jusque dans des véhicules banalisés, ce qui était interdit auparavant. En 2015 seront interdits le port d’oreillettes auditives ou de casques pour écouter de la musique. En 2019 le téléphone portable sera interdit en conduisant, loi renforcée en 2022. La même année il sera interdit de manger ou de fumer en conduisant. Mais à vrai dire les décrets concernant ces interdictions de fumer ou de manger ne sont toujours pas publiés. S’il n’existait pas de « radios d’état », fort utiles pour informer utilement le citoyen (et la citoyenne) il y a fort à parier que son usage serait interdit depuis belle lurette. Depuis peu la vitesse, normalement limitée à 50 Km heure en aglomération, pourra être restreinte à 30 Km heure sur simple décrêt municipal. Bon nombre de mairies transformeront la route traversant leur bled en parcours de gymkana : chicanes, ralentisseurs, décrochements, dos d’âne plus ou moins régementaires, passages alternés. Au mépris total de la sécurité des automobilistes et de leurs passagers. Dans l’aglomération nantaise on peut même trouver des « ronds points » rectangulaires bordés, en intérieur et en extérieur, de dents de requin en béton. Même Rommel, et ses fameuses asperges, n’y aurait pas pensé.

Rond point rectangulaire avec dents de requin en béton. A saint Herblain aglomération de Nantes.

On y attend probablement Poutine !

 

Voilà un de ces fameux « ronds points » rectangulaires avec, tout au long, extérieur comme intérieur des dents, ou ailerons de requin en béton.  Celle qui est couchée a explosé ma roue arrière suite qu’un autre véhicule m’ait refusé la priorité et pris le large. Avec quand même trois témoins occulaires. Une semaine d’immobilisation du véhicule le temps que l’expert daigne se déplacer pour constater les dégats. Et que le garagiste puisse changer la roue. Heureusement que nous avons été hébergés sur place par une amie stagiaire et que Anne, la Présidente de Souffle et Vie, nous a bien aidé pour les questions pratiques et administratives, remorquage, garage sécurisé, contact avec les assurances. C’était évidemment un week-end et il faisait 43° à l’ombre. Le stage a quand même eu bien lieu.
En parlant de Nantes j’ai demandé, lors d’une pause, à un ami architecte et enseignant d’architecture mais également enseignant des Arts Classiques du Tao pourquoi TOUTES les routes françaises étaient bordées d’un fossé. Sauf si il existait un talus. Il m’a rassuré en m’expliquant que ce dispositif était là pour éviter les innondations, les débordements. Je m’étais malencontreusement imaginé que la France avait été transformée en un vaste camp retranché romain type Babaorum ou Petibonum. Et que nul ne pouvait sortir de la route, même avec un gros 4X4 type Hummer, sauf, évidemment aux intersections. Donc vers une une autre route bordé du même fossé. Et que l’on ne pouvait stationner que sur les parkings réservés à cet effet.

Dernière minute sur le rôle de ces fameux fossés :
Mon ami et élève Paolo Raccaggni habite près de Ravenna, en Emilie Romagne, en Italie. Cette région, à la suite de très fortes pluies connaît des innondations. Hier soir, le 17 mai, l’eau était à quelques centaines de mètres de chez lui. Et il m’a écrit
« Heureusement les deux rivières qui nous entourent baissent lentement de niveau, mais le danger vient des fossés qui canalisent toute l’eau qui a envahi les terres en amont. Espèrons que nous nous en sortirons indemnes. »

Et il joint une photo de ces fameux fossés.
L’Italie n’échappe pas à ces directives probablement européennes dans le cadre de la mondialisation qui nous envahit, jour àprès jour, comme cette innondation sournoise.
J’ai horreur d’avoir tort mais peur d’avoir raison.

Les fameux fossés transmettent l’innondation.

Il est vrai que j’ai été historiquement traumatisé.
J’habite à une vingtaine de KM d’Abbeville où eut lieu une bataille menée avec des chars lourds fin mai 40. Il y a même sur place un magnifique monument avec une croix de Lorraine. Qui a été léguée à la France Libre, donc au Général de Gaulle, par l’Amiral Muselier, qui était arrivé avant lui à Londres, mais qui ne plaisait pas aux Anglais. C’était un marin et les Maudits Godons détestent la « Royale ». Léguée en 1941. On voit donc mal ce que cette croix de Lorraine fait sur ce monument relatant un épisode de la guerre ayant eu lieu en 1940. D’autant plus que le Colonel de Gaulle, chef du bataillon blindé, était reparti pour Paris la veille de la bataille, avec un officier d’ordonance, afin de prendre ses fonctions de Sous-Secrétaire d’Etat à la Guerre. Nous sommes en guerre ! Et y avait reçu ses étoiles (deux) de Général de Brigade « à titre temporaire et pour la durée de sa mission ». Si il a pu « préparer la bataille » il n’a pas pu y assister. Après il a filé, comme tout le monde, à  Bordeaux. Puis à Londres après avoir rencontré, en France, Churchill plusieurs fois. L’histoire sur ce point est formelle. Mais passons et évitons de citer Alexandre Dumas. Le problème est que juste en bas du Mont Caubert, où étaient retranchés les Allemands, avec leurs canons de 88, destinés à la DCA mais qui devinrent pour l’occasion, grâce à un obscur Sous-Off, de véritables « tueurs de chars », et surtout de chars lourds, il existait, en contrebas, à droite de la route un magnifique et profond fossé qui n’était indiqué sur aucune carte d’Etat-Major. Il est toujours là, le fossé ! Les chars voulurent contourner la position et plusieurs tombèrent dans ce fossé et se plantèrent sans jamais réussir à en ressortir. Les autres furent donc contraints de le longer et donc de se faire allumer, à sa sortie, par les fameux 88. Henry de Wailly dans un ouvrage « Abbeville 1940, la victoire évaporée » (Editions Perrin), raconte cet épisode ainsi que celui de de Gaulle. Il a été très mal vu, de Wailly, il ne faut pas toucher aux mythes fondateurs.

Ne parlons pas des vignettes à apposer sur le pare brise, assurance, contrôle technique, dont la dernière en date est la fameuse « Critair » qui a pour but de sauver la planète et d’interdire dans certaines zones, surtout résidentielles, les véhicules considérés comme polluants.

Et ce n’est là qu’un simple rappel, un ouvrage de 400 pages ne suffirait pas à décrire la situation. Mais tout cela permet de provoquer un phénomène collectif : il suffit qu’un agent de la force publique fasse usage de son fameux sifflet à roulette pour que tous les conducteurs présents fassent un récapitulatif immédiat de la situation : mon assurance est-elle à jour et le contrôle technique aussi, ais-je la bonne vignette Critair, le siège du gamin est-il homologué, n’ais-je pas quelque peu dépassé la vitesse non indiquée, le chien est il bien attaché à l’arrière (c’est nouveau !), ais-je bien mon triangle, mes gilets, ma roue de secours ou le matériel de réparation…Et hop, petit coup d’adrénaline et de stress parfaitement inutile car surtout si tout est OK vous avez eu un doute. On ne sait même plus si l’alcootest est encore obligatoire et on se demande si le paquet de préservatifs ne va pas le devenir. Si il fallait, grâce à un nouveau décrêt, obligatoirement disposer d’une plume pour se la mettre où je pense, Kaki pour les militaires, bleue pour la police et la gendarmerie, noire pour les fonctionnaires, blanche pour le service de santé, rouge pour les pompiers, verte pour les écolos, beige pour les commerçants, rose pour les artistes, violette pour les écrivains, transperente pour les journalistes, bleu blanc t=rouge pour les politiciens… bon nombre d’automobilistes en auraient déjà une dans la boite à gants. On avait déjà eu le masque. Le masque et la plume c’est du plus bel effet. Surtout avec un gilet jaune.
Pouêt Pouêt !

Démocratie ou démocrature ?

Lapin populaire, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

Cela rappelle quelque peu la notion de bonheur dans certains pays avant la chute du mur, c’est quand à six heures du matin des coups de pieds violents ébranlent votre porte et que deux types en imper mastic vous demandent « Alexis Tartenpionovitch, c’est vous ? » et que vous pouvez répondre « Non c’est le voisin du dessus ! » et que vous pouvez vous recoucher.

Il y a quelques jours, sur France Musique, pour ne pas la citer, un journaliste « musical » affirmait, que lors d’un séjour dans un pays d’Amérique Centrale, il s’était rendu compte que c’était une dictature car « il y avait des militaires dans la rue ! ». Visiblement ce personnage au demeurant sympathique ne sort jamais dans Paris ou une grande agglomération et ne prend jamais le train dans une gare. En France les militaires dans la rue c’est rassurant. Pas en Amérique Centrale. Ici c’est pour notre bien. Ceci dit une association internationale non gouvernementale qui tente de veiller au respect des libertés affirme que dans les pays réellement démocratiques (sic…) il existe une seule police : la Police Nationale ou d’Etat. Au delà de trois on est en droit de se poser des questions. Auxquelles il n’y aura jamais de réponse.

Dans la nature on peu utiliser un ouvrage, ou un logiciel, qui sert à reconnaître les oiseaux. Dans une gare il faudrait l’équivalent pour savoir à qui on a affaire grâce aux couleurs du pantalon, de la veste, de la coiffe. Entre le bleu, le kaki, le noir, le camouflage (diverses tendances), les bêrets, casquettes, galettes, képis, casques il y a de quoi créer de multiples combinaisons. A côté la détermination des palmipères est une plaisanterie.

Les « espaces végétalisés » et leurs nouvelles contraintes :

Lorsqu’on a la chance de posséder un jardin ou un « espace végétalisé », comme on dit maintenant, cela a beaucoup d’avantages mais un principal inconvénient. Cela produit des « déchêts verts » ou « végétaux ». Branches et feuilles mortes, résidus de tonte, élaguage (parfois devenu obligatoire !).

Auparavant, donc jadis, il y a cinq ans on faisait sécher, on entassait et on brûlait le tout en une bonne trentaine de minutes. Désormais c’est évidemment interdit, comme les cheminées « ouvertes » (donc normales !). Désormais il faut aller porter ces déchets dans une déchetterie afin qu’ils soient, ultérieurement, traités. Donc disposer d’un gros 4X4 de type texan fonctionnant au gasoil, se rendre sur le lieu de la décharge, généralement faire la queue, ou revenir si on s’est trompé d’heure. Comme pour les bibliothèques, les horaires de ces institutions sont toujours très compliqués.

Pour moi cela se situe à 5Km. Donc 10 aller-retour. Je n’ai pas de 4X4 texan mais une japonaise hybride avec un coffre qui ressemble à une boîte à gants. Donc nécessairement plusieurs voyages. Je suis le seul à ne pas trop polluer de la bande. Mais je roule quand même, en partie, à l’essence. A un prix prohibitif. Et finalement mon « déchet vert » aboutit dans une benne où il finit de gentiment fermenter en produisant du gaz carbonique et de l’ozone. Et cela sera finalement incinéré sans que je puisse savoir quand et si cette incinération est conforme à des règles particulières. Je me pose quand même la question de savoir si il existe, réellement, pour la nature, la planète, l’univers et Tao un avantage réel de ce système. Avant j’utilisais les cendres produites par la combustion sur place pour nourrir mon jardin et le fertiliser. Encore une mesure en peau de lapin de plus.

Dernière minute (le 20 avril 2024 17H41). « J’ai horreur d’avoir tort mais j’ai peur d’avoir raison ! » Georges Charles

Les autorités de santé, l’ARS, repris par le « Quotidien du médecin » de ce jour déconseillent de consommer les oeufs des poules de poulaillers domestiques, donc familiaux, en raison de pollutions causées par les usines d’incinération !
« L’agence régionale de santé (ARS) Île-de-France a recommandé ce 19 avril de ne pas consommer les œufs et les « produits animaux de production domestique non contrôlée » sur l’ensemble de certaines régions…
Nous qui pensions que lesdites incinérations s’effectuaient en toute sécurité, nous voilà donc avertis. Et là c’est pas un hoax d’un troll complotiste. 

cache-cache lapin, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

Des interdits et des obligations sans fin. J’habite en Normandie et je dispose, pour border mon terrain hors construit, de haies vives constituées de nombreuses essences d’arbres. Elles sont, évidemment, un excellent refuge pour les oiseaux et les petits mammifères. En fait, dans la réalité JE protège de nombreuses espèces et JE les nourris également. C’est une zone Natura 2000 (Vallée de la Bresle). Une loi européenne m’interdit désormais de tailler ou d’élaguer ma haie entre le 15 mars et le 30 juillet.  Soit pendant six mois de l’année. Mes chers voisins ont, pour la plupart, remplacés leurs haies par des grillages, des murets, du troène et fait arracher la plupart de leurs arbres. Auparavant je taillais ma haie à la main, petit à petit et peu à peu. Au sécateur et au sabre (Banzaï !!!). Visiblement je ne le peux plus. Et je n’en peux plus. C’est moi qui héberge les oiseaux et qui les nourrit et on m’en veut à moi. Mes voisins sont peinards. Mais quand la mairie va me demander, cela s’est déjà fait, de tailler ma haie, que je surnomme au choix Brigitte (La Haie) ou La Castafiore (à cause, justement des piafs qui l’habitent et qui chantent à gorge déployée), qui empiète quelque peu sur la voie publique, je saurais quoi leur répondre.  En précisant qu’aucun service de ramassage n’est prévu. Mais, par contre on a eu droit à des lampadaires afin de voir la nuit comme en plein jour. Comme dans un stalag. Il manque juste les chiens et les miradors. On n’a pas demandé aux oiseaux leur avis. A la campagne on a peur du noir et des loups. Comme disait Sacha Guitry « La campagne, le jour on s’ennuie, la nuit on a peur ».

En parlant d’écologie les cytises ont envahi notre paysage urbain et routier. Il s’agit du cytisus laburnum ou Laburnum anagyroides. Ce sympathique petit arbre, mais qui peut devenir grand, produit au printemps de belles grappes de fleurs jaunes faisant quelque peu penser à de la glycine (mais jaune !). Il est beau mais il n’est pas bon. Toutes les parties de cet arbre sont toxiques. Elles contiennent un alcaloïde toxique ; la cytisine. Cet alcaloide entraîne des trroubles respiratoires, digestifs et nerveux. Rien que ça dis donc. Et son pollen est, euphémiquement, considéré comme « agressif » donc fortement allergène. Ben voyons. Mais les autorités sanitaires s’en foutent comme de l’an quarante. Il est originaire d’Europe Centrale et se reproduit bien une fois qu’il s’ent naturellement adapté. C’est donc une plante « exogène » de plus utilisée pour son aspect décoratif au détriment de la santé des êtres humains et des animaux. Ceci dit bon nombre de ces plantes « exogènes » ont envahi nos jardins décoratifs. On y retrouve donc du ricin, de la datura, de l’euphorbe et un bon nombre d’espèces toxiques et allergènes.

Cytise sur un parking de supérette.

En parlant d’ « exogènes », des travaux pharaoniques ont été entrepris il y a quelques années dans Paris, notamment pour y faire passer le tramway. Et on a donc repavé les trottoirs. Jadis le pavement parisien était majoritairement du grès, pierre très neutre. Pour ces travaux on a remplacé le grès français par du granit chinois. Dans le XIIIe, au niveau de Chinatown et du « Triangle d’Or » (boulevard Masséna, Avenue d’Ivry, Avenue de Choisy), on a donc pu voir de magnifiques emballages en bois contenant ce fameux granit. Avec des inscriptions chinoises « au pochoir ». Et des Chinois dubitatifs un peu pliés de rire « C’est du granit de la plus mauvaise qualité, c’est pour le Kung-Fu car il est facile à casser ! » Amusant. Sauf qu’il y a quelques années j’avais écrit un article, dans « La Vie Naturelle », sur les dangers du radon qui est un gaz radioactif émanant, notamment, du granit en décomposition. On m’avait traité d’irresponsable.
Ce gaz, plus lourd que l’air a tendance à stagner dans les partie basses des habitations, caves, garages, sous-sols, souterrains…Et il est considéré comme cancérogène (qui permet l’apparition des cancers) et comme cancérigène (qui permet auix cancers de se développer). De par la nature sédimentaire du sol de Paris et des matériaux de constructions utilisés, il n’y en avait que des quantités minimes, donc négligeables. Avec l’arrivée du granit chinois en grande quantité on se demande ce qu’il en est maintenant. Si vous êtes Parisien et que votre gamin répare son vélo à la cave faites lui pratiquer du Qigong cela vaut mieux. Merci les zécolos parisiens !

Le changement d’heure à la con.

Lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, illustration de John Tenniel.

Tiens, dimanche 26 mars on re-passe à l’heure d’été. Cette connerie « anti-gaspi » a été instaurée en 1976, sous Giscard. Des journalistes bien informés prétendent que cela perturbe les vaches et les nourrissons. Je ne suis ni une vache ni un nourrisson mais cela me perturbe. Comme probablement quelques millions de personnes. Cela fait des années que la plaisanterie devait cesser, mais ils ne savent pas comment faire puisqu’il y a deux clans : le premier est pour l’heure d’hiver, le deuxième pour l’heure d’été. Un peu comme dans « Les voyages de Gulliver » où l’on est prêt, entre deux pays, à se déclarer la guerre à cause du côté de l’oeuf qu’il convient de décapiter avant d’y plonger les mouillettes. Gros bout ou petit bout ? Et que cette connerie bien française s’est finalement étendue à toute l’Europe et probablement pire. Auparavant j’habitais dans un village où, tant la mairie que l’église refusaient le changement d’heure. Les anciens disaient « On ne va tout de même pas repasser à l’heure du boche ! » Changement d’heure qui avait été imposé pendant l’occupation et, évidemment supprimé, à la Libération. Et les jeunes disaient « C’est pas l’heure des Boches mais l’heure de Giscard ! » Et les anciens rétorquaient « Les Boches et Giscard, c’est du pareil au même ! » Et pan.

A mon avis c’est juste un plan de mégalomaniaque qui consiste à tenter de modifier le temps et à contraindre des dizaines, voire des centaines, de millions de citoyens à mettre le petit doigt sur la couture du pantalon après avoir remis leurs pendules à l’heure. Nombreux sont ceux qui on acheté une pendule réglée par la fameuse pile atomique de Dusseldorf pour avoir l’heure exacte au centième de milliardième de seconde près. Et qui bidouillent en avançant ou en reculant leurs pendules. Faites le calcul, avec quelques centaines de millions d’heures qui apparaissent ou disparaissent dans le néant on a vite fait de se retrouver à l’ère du tertiaire ou dans la Guerre des étoiles. Bêtement. Simplement « par principe ». Ils ont réussi à tout polluer, même le temps qui passe. Il faut s’approprier le temps, le rendre propre. Que ce temps soit personnel et non celui des Troll de Bruxelles ou de Davos. Mais lorsqu’on est totalement abruti le temps n’a plus d’importance. Ce changement d’heure est encore un moyen de décérébration supplémentaire. Le simple fait de perturber, sciemment, l’horloge biologique de toute une population permet d’en mieux prendre le contrôle. Et d’habituer cette population à exécuter des ordres fussent-ils imbéciles. C’est pour votre bien. Tenez vous le pour dit.

Internet ou Exterflou ?

lapin-bulle, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

Voilà un outil qui permet de demeurer informé. J’emploie le terme « demeurer » à dessein. On reste chez soi, à demeure, et on finit donc par être demeuré pour de bon.

On y trouve le meilleur comme le pire. Avant vous recherchiez une recette de cuisine, il fallait aller chercher un gros livre dans la bibliothèque ou sous le lit. L’ouvrir, trouver la table des matières, chercher la recettes tout en tenant le mixeur dans l’autre main et se le faire tomber sur les orteils. maintenant avec quelques cliks le Chef est dans la cuisine. Généralement un barbu psychopathe ou un sympathique narcissique pervers que l’on retrouve sur tous les plateaux de télévision. Et qui vous donne sa version de la blanquette de veau avec des kiwis et du kombawa. Et deux jours plus tard votre messagerie est envahie de propositions pour du matériel de cuisine, des vrais couteaux japonais (sic !) ou des conserves toute prêtes. Et, une fois de plus, la crétinisation est de rigueur. Type « toutes les ménagères avisées mattent une gousse d’ail dans leur lave vaisselle » ; « Tous les conducteurs experts mettent une boulle de papier d’aluminium dans leur voiture » ; « les dix erreurs terrifiantes que vous commettez en prenant votre petit-déjeuner ». Sans parler de l’avalanche de rappels de produits.

S’agit-il d’un service « officiel » ou d’une association de consommateurs ayant pignon sur rue ? Non, simplement de Madame Zonzon ou de Monsieur Dugenou, probablement quelque peu psychopathes, qui vous informent nationalement que le pâté breton vendu au Super Z de Plounéour Lanvern doit être rapporté de toute urgence ou que le saumon fumé Machintruc est dangereux. Les fromages sont particulièrement visés à cause, ou grâce, à la listéria. Sur les fromages fermiers et au lait cru on retrouve parfois cette étiquette « ce fromage est à déconseiller aux enfants, personnes âgées ou personnes sensibles ». On ne retrouve jamais aucune indication semblable sur les fromages industriels qui évidemment ne contiennent rien.

Franchement, si vous avez réellement envie, ou besoin, de connaître la liste des produits rappelés vous feriez réellement mieux de consulter le site officiel :
www.rappel.conso.gouv.fr
Bon, je sais c’est du gouv.fr mais au moins ça vaut mieux que d’attrapper le scarlatine et qie de sicer de la naphtaline !

Dr lapin, image Midjourney, CC BY-NC 4.0

C’est un peu comme l’interdit d’amener en classe pour les goûters des gâteaux faits à la maison. Il FAUT amener exclusivement de l’industriel bourrés de sucre avec les additifs, les colorants…C’est mieux. Le top du top est le « nutriscore » qui prétend classer les aliments en différentes zones de couleurs. Le vert c’est très bien, le rouge c’est très mal. L’ennui est que les critères de sélection sont plus que critiquables puisqu’aucune différence n’est effectuée, par exemple, entre les graisses polysaturées et les mono-insaturées. Le gras de canard, par exemple, comme les oeufs fécondés, est anticholestérolémique. Mais même votre médecin ne le sait pas. Il y a peu une association de consommateurs très connue publiait une info sur les « trois meilleures rillettes vendues en super-marché ».

Lorsqu’on lisait attentivement l’enquête il ne s’agissait pas des « meilleures » rillettes, malheureusement, mais de celles contenant le moins de gras, de sel. Donc, pour un connaisseur, les pires qui soient. Si vous souhaitez manger moins gras et moins salé n’achetez pas de rillettes. Point.  Une botte de poireaux fera l’affaire. Bio, préférablement.

J’ai récemment acheté une plaquette de beurre demi-sel breton, en confiance. Mais au moment de prendre mon petit déjeuner j’ai lu sur l’emballage, dans un cartouche vert, « 25% de sel en moins ». Ce qui m’a échappé lorsque je l’ai acheté parce que sinon je ne l’aurai pas pris. Si j’achète du beurre salé, ou demi sel, c’est pour qu’il soit salé sinon je prend du « beurre doux ». Mais on veut mon bien à l’insu de mon plein grè et je commence à en avoir marre. Il est temps, direz-vous. La moutarde revient peu à peu dans les rayons et je viens d’acheter un pot sous-titré « L’Originale ». J’ouvre le dit pot et la fameuse moutarde est jaune paille et d’une texture presque crémeuse. Or cela doit faire plus de 60 ans que je consomme de la moutarde (de Dijon !) et très souvent de cette marque. La couleur a changée, la texture a changée et la saveur a changée. On me prend donc pour un con. Encore. Si vous aimez le raifort, c’est probablement parce que cela pique un peu le nez, comme le Wasabi. Et bien non, ça ne pique plus parce que vous regardez l’étiquette et en tout petit c’est marqué « doux ». Et on ne trouve que cela dans les rayons, sauf probablement en Alsace. Si j’achète du raifort c’est pas de le crème fraîche…Il faut que tout soit doux, donc insipide. Le directeur du magasin et sa centrale d’achat ont décidé pour vous. Les chips « moins salées » mais bourrées d’exhausteurs de saveur, les cahouètes sautées à sec, les vins français au « goût européen »…On n’en sortira jamais de cette crétinisation du goût, et donc de l’esprit.

Finalement j’ai quelques conseils à donner à celles et ceux qui tentent de me convaincre via Internet. Je ne suis pas joueur donc je déteste qu’on prétendre que j’ai pu gagner quelque chose que je dois, en plus, réclamer. Je déteste qu’on me tutoie lorsque qu’on ne me connaît pas. Je trouve cela d’une vulgarité que je qualifierai de policière ou de garçonnière. Je n’ai aucune envie de recevoir un exemplaire gratuit de quoi que ce soit. Comme disent les jeunes à juste titre « quand c’est gratuit, c’est toi le produit ! ». Et surtout je conseillerai à la plupart des internautes de prendre quelques cours d’orthographe ou de grammaire. C’est un minimum lorsqu’on écrit.

Dérives « sécuritaires » ou « salutaires ».

La sécurité et la santé représentent désormais d’immenses marchés que l’on peut considérer comme juteux. Et le citoyen consommateur se retrouve donc pressé de toutes part. J’ai déjà évoqué les dérives internet et les « influenceurs » (ou influenceuses !) qui nous informent en permanence des multiples dangers de la vie (…les 17 erreurs que vous comettez toutes au petit-déjeuner…). On finit donc par être surinformés par une information souvent plus que douteuse ou dictée, en douce, par des lobbies. Déjà en Italie vous ne pouvez plus trouver une carte, ou un menu, de restaurant sans qu’au dos de celui-ci ne soit mentionné la liste de TOUS les éventuels allergènes. De A jusqu’à Z. Cette même liste est affichée dans les restaurants à plusieurs endroits et souvent même sur la porte dudit resto. Classe ou gargotte ou fast. On ne sait jamais qu’un client soit allergique aux noyaux d’abricots et fasse donc un collapse pendant son repas. L’information est louable mais excessive. Comme disait le regretté Sir Winston Churchill « La longueur de ce rapport le met à l’abri de toute lecture censée ». Après plusieurs millénaires d’utilisation le carmin de cochenille, alias E120, qui provient d’une cochenille, donc d’un petit insecte, le Dactylopius coccus, et qui contient justement de l’acide carminique a été officiellement désigné comme allergène. Ce colorant alimentaire servait à obtenir une couleur rouge prononcée, donc carmin, comme pour la peau des saucisses de Strasbourg (Pas de Francfort où elle est jaune orangée). On remplace donc désormais ce produit colorant par du jus de betterave rouge. La couleur n’est pas la même mais ce n’est pas grave. Le consommateur s’y est habitué. Il n’y a même vu que du feu. On a donc eu le recul nécessaire pour éviter cet allergène et le remplacer. Tout est pour le mieux dans le meilleur des monde. Sauf que l’on s’apprète à innonder le marché de farines d’insectes en toute tranquilité. Et on dort tranquille. On espère donc qu’en Italie, et probablement chez nous, nous serons informés si la pâte de notre pizza favorite contient des sauterelles, des charançons, des vers de hannetons et autres gourmandises ailées ou rampantes. Bzbbzzbbb ou Grrgrggr !  Par contre il est probable que des insecticides ménagers ou familiaux contiendront toujours des dérivés du Zyclon B ( qui est aucunement allergène bien sur !) dans des bombes de la couleur des guérites allemandes.

 

Restez chez vous bien au chaud, ou presque.

Auparavant lorsqu’on voulait manipuler les foules il fallait les réunir dans un stade et leur faire écouter des discours gesticulants. Maintenant on les enferme chez eux et on les colle devant la télé ou l’ordinateur. Mais le résultat est le même. Plus besoin de casquettes, de bottes, de brassards, de flambeaux, de chants ni même d’orateur un simple clown suffit à la seule condition de bien tirer les ficelles. C’est un peu le principe du ventriloque où un type tout à fait normal et souriant fait dire à sa marionnette des insanités qui, alors, passent bien.

On ne va pas faire de politique et évoquer, c’est à la mode, le gouvernement par décrêts. Et les effets que cela produit. Ce serait superfétatoire. Et cela nous emmènerait trop loin. Et un ouvrage de cinq cent pages n’y suffirait pas. Heureusement qu’il existe la pratique, lorsqu’elle n’est pas interdite ou restreinte.

G.C.

Le ventriloque et sa marionnette. Elle ressemble bizarement à plusieurs ministres et surtout à l’un d’entre eux qui est particulièrement têtu. On ne citera pas de noms. Jacques Courtois et Omer. Archives INA.

Une petite dernière pour la route !

Et trois photos pour illustrer le propos.
Un paquet de « Zitanes » d’avant l’Europe. Normal. Mais est-il « normal » qu’un paquet de « Zitanes » d’après l’Europe rentre dans le premier sans la moindre difficulté. Donc plus cher, puisqu’en Euros et moins de tabac. Une arnaque mais pour mon bien. On veut, en haut lieu, mon bien à mon encontre ou à l’insu de mon plein grè. Mais lorsqu’on ouvre le paquet « européen » on se rend compte qu’il est plein. J’ai brutalement fait cesser le racket, au moins en ce qui me concerne.

Zitanes d’avant l’Europe

Le 6 janvier 1998 j’ai définitivement cessé de fumer, donc de me faire arnaquer !
Il y a donc vingt cinq ans.

 

 

Image d’illustration en tête de l’article : image Midjourney, CC BY-NC 4.0