Dans la pratique du Qigong du Tao – Tao Yin ou Daoyin – du Lingbaoming (Clarté du Joyau écarlate) qui fut codifiée au XIIeme siècle, il y a de nombreuses références aux pratiques « zoomorphes », donc qui concernent las animaux. On en retrouve trace dans le Wainanzi (Hoai Nan Tseu)(au chapitre VII) attribué au Prince Liu Han (IIe siècle av JC), neveu du fondateur de le dynastie Han (206 av JC 220). »Ils se dandinent comme un ours, ils s’étirent comme un tigre, ils s’ébrouent comme un héron, ils batifolent comme un singe, ils déploient leurs ailes comme un phénix… » Et l’universitaire, traducteur du texte, explique « On ne voit pas ce que l’auteur a voulu dire par là ». Comme il habite Montréal, Marie Andrée Lett, enseignante des Arts Classiques du Tao au Québec, lui a donc proposé de passer voir un cours de « Qigong » pour lui montrer à quoi cela ressemblait.

Il a simplement répondu qu’il avait « autre chose à faire ». Qu’il le fasse.

Ces pourquoi ces universitaires écrivent toujours au passé « Jadis,ceux qui connaissaient la voie étaient… ». Alors que les Chinois écrivent dans le texte au présent « De tous temps ceux qui connaissent la voie sont… ». La pratique continue, heureusement.

Le stage est animé par Xavier Dumont, enseignant San Yiquan, qui succédera à Georges Charles – Shengren Daoshi – dans la filiation de Li Neng Jan (Li Lao Neng), de Guo Yunshen (Fo Junsha), de Wang Xiangzai (Wang Yu Seng), de Wang Zemin (Wong Tse Ming) et de Georges Charles (Cha Lishi).