Remise de la souscription pour le mémorial du Xingyiquan
L’origine profonde du Xingyiquan ou Hsing I Chuan est attribuée à Yue Fei (1103 1142), fameux général donc la tombe, toujours très visitée est à Hangzhou.
C’est ce qui est attesté sur la pierre tombale de Guo Yunshen que notre souscription va permettre de restaurer et qui prendra place dans le site mémorial du Xingyiquan à Shengzhou dans la province du Hebei.
Mais c’est le fameux Li Luoneng qui initia cette branche particulière du Xingyiquan dite « naturelle » ou « spontanée » (Ziran Men ou Tseujan) aussi nommée « Branche du Hebei ». Ce sont les pratiquants et enseignants de cette branche du Hebei qui, sous l’initiative du Shifu Zhang Yu Lin, Maître Successeur, qui ont pris l’initiative d’élever une stèle à la mémoire de
Li Laoneng puis de réaliser un site mémorial concernant le Xingyiquan qui est l’un des trois grands Arts du Poing de l’Interne avec le Taijiquan et le Baguazhang.
Ce site mémorial a pour but d’honorer non seulement Li Laoneng mais ses successeurs dans la transmission de ce qui est désormais un trésor mondial immatériel de l’humanité.
Notre Ecole, San Yiquan, concernée puisque représentant la cinquième génération de ses successeurs, participe donc à ce Mémorial et a réalisé, avec l’aide des Arts Classiques du Tao France, Italie et Québec une souscription.
Cette souscription qui s’est élevée à 50 000 yuan (6000 euros) a été remise le 4 avril 2012 au Shifu Zhang Yulin par Xavier Garnier et Jean Yves Bardin, enseignants des Arts Classiques du Tao, et représentant Georges Charles, chef de l’école San Yiquan (Poing des Trois Un) et successeur en titre de Wang Zemin.
Que tous les donateurs soient vivement remerciés.
La donation de 50 000 yuan remise au Shifu Zhang Yu Lin pour la souscription du Mémorial en mémoire de Li Laoneng, initiateur du Xingyiquan de la Branche du Hebei. Donation effectuée au nom de l’Ecole San Yiquan, représentant au travers de Georges Charles la Cinquième Génération dans cette filiation, et des Arts Classiques du Tao France, Italie et Québec.
Le 4 avril 2012 jour de la Fête « Limpidité Clarté » (Qing Ming).
PLAN DU MEMORIAL DU XINGYIQUAN DE SHENZHOU DANS LE HEBEI
Le plan du futur mémorial du Xingyiquan (Hsing I Chuan) destiné à honorer la mémoire de Li Laoneng et de ses successeurs dans la lignée de la Branche du Hebei. Le site prévoit une reconstitution de la ferme de Li Laoneng. La stèle centrale est celle de Li Laoneng On note à la fois des statues sur les Cinq Mouvements et les Douze animaux. A gauche et à droite les stèles de ses successeurs directs. La stèle de Guo Yunshen que notre souscription permettra de restaurer est la première en bas à gauche. En arrière les stèles de chacune des branches issues des successeurs directs. Une stèle en chinois et en français concernera notre filiation directe en cinquième génération avec mention de l’Ecole San Yiquan et des Arts Classiques du Tao France, Italie et Québec ainsi que l’histoire succincte de cette branche occidentale. Notre filiation est donc établie ainsi avec les Chefs d’Ecole Daoshi et Shengren suivants :
- Li Lao Neng avec le Yiquan
- Guo Yunshen avec le Wuxingquan
- Wang Xianghai avec le Dachengquan puis le Yiquan à partir de 1949
- Wang Zemin avec le Liananquan
- Georges Charles – Cha Lishi – avec le San Yiquan
La stèle monumentale de Shenzhou dans le Hebei telle qu’elle se présente en avril 2012
Le Shifu Zhang Yulin initiateur du monument mémorial
Le Shifu Zhang Yulin est une figure incontournable du Kung-Fu Wushu en Chine. Il est le Maître Héritier en cinquième génération de la Branche du Xingyiquan du Hebei. C’est l’initiateur du monument mémorial de Shenzhou destiné à honorer la mémoire de Li Laoneng et de ses successeurs.
Le Shifu Zhang Yulin Maître Héritier du Xingyiquan du Hebei en avril 2012. Guo Yunshen, la « Paume Divine », disait « Ne vous comportez pas comme un individu extraordinnaire dans des circonstances exceptionnelles mais comme un être normal dans des circonstances habituelles ».
Le Shifu Zhang est quelqu’un qui, dans la vie, se comporte comme un homme tout à fait ordinaire et c’est simplement cela qui le rend merveilleux !
Mais qu’on ne s’y trompe pas c’est bien le maître héritier en titre d’une longue lignée de Maîtres authentiques qui se sont succédés à la tête de la Branche du Xingyiquan du Hebei. Cette succession ininterrompue remonte, en fait, au Général Yue Fei (1103 1142) que l’on considère comme l’initiateur du Xingyiquan. Sur ce tableau on se contente de remonter à Li Laoneng !
Et les généalogies, en Chine, cela représente encore quelque chose de très concrêt !
Les Shifu Zhang et Song présentant une calligraphie de Zhang Zenglou, originaire de Shenzhou. Le Shifu Song Runhe, à gauche, est surnommé « Le passionné endiablé » est est issu d’une autre branche que celle de Zhang Yulin. Il réside à Tienjin d’où il est spécialement venu.
• La souscription de San Yiquan et des Arts Classiques du Tao
En Chine, comme en France, tout commence et tout finit par un repas ! Les plats ne sont pas encore arrivés et il est, normalement, inconvenant en Chine de montrer une table encore vide ! Rassurez vous ils ne sauraient tarder. Mais ici cela permet une discussion avant de passer aux choses sérieuses !
De gauche à droite Gaël de Kerguenec, directeur de l’Alliance Française de Dalian-Shenyang, invité. Le Shifu Zhang Yulin Maître Hériter du Xingyiquan de la Branche du Hebei, successeur de Li Laoneng en cinquième génération. Xavier Garnier, alias « Shawei », directeur de l’Alliance Française de Qingdao, Enseignant San Yiquan de septième génération, Membre Enseignant des Arts Classiques du Tao, représentant officiellement Georges Charles, Maître Héritier du Xingyiquan, en cinquième génération, successeur en titre de Wang Zemin (1909 2002).
Jean Yves Bardin, Enseignant San Yiquan de septième génération, Membre Enseignant des Arts Classiques du Tao. Le Shifu Song Run He qui est la mémoire vivante du Xingyiquan de la Branche du Hebei et, surtout, un passionné.
Là c’est plus conforme à la tradition : la table est bien remplie !
Et il n’est pas question de reposer les baguettes !
On peut même, suivant la tradition, échanger quelques bons morceaux !
Mais tout commence et tout finit aussi par une libation rituelle le « Gambei ! » Et par des chansons ! Impossible d’y échapper !
Jean Yves a réussi à photographier la fameuse bouteille, c’est de l’alcool de scorpions du Hebei !
Mais justement au Hebei les scorpions sont dans la bouteille, ce qui n’est pas le cas partout.
Touei Shou ou « poussées de mains » avec le Shifu Song Run He et Jean Yves Bardin !
Impossible d’y échapper !
Il fallait bien un peu d’alcool pour affronter la photo officielle devant le monument dédié à Li Laoneng avec les pratiquants et enseignants du Xingyiquan de cette Branche du Hebei. On voit que la relève est déjà assurée !
Là on est au coeur de la tradition et d’un héritage qui dépasse même la pratique. Le Wu de Wushu cela veut simplement dire chevaleresque ce qui dépasse, et de loin, le martial.
Xavier Garnier alias « Shawei », le Shifu Zhang Yu Lin et Jean Yves Bardin devant la stèle principale du Mémorial du Xingyiquan à Shenzhou. Le Shifu Zhang est quand même assez ému et a pris la main de Xavier. Ce n’est pas tous les jours que des petits cousins venus de l’autre bout du monde retrouvent une famille. C’est le « Yi shi » de la pratique !
Une visite à la maman du Shifu Zhang Yu Lin s’imposait.
La Chine c’est avant tout la famille, le Clan (Jia ou Gar) et, aussi, le respect des anciens.
Sur ce plan là les Chinois n’ont aucune leçon à recevoir !
A proximité est l’arbre de Li Laoneng où il aimait à venir pratiquer. Il est toujours vénéré par les villageois et l’été acueille toujkours des pratiquants sous ses ombrages plusieurs fois centenaires.
Devant les caméras de la presse et sous les regards bienveillants des Shifu Zheng et Song deux villageois démontrent la pratique du Xingyiquan qui est un véritable patrimoine local.
Vu sous un autre angle l’évènement a quand même motivé la presse locale et régionale !
Une interview du Shifu Zhang Yulin qui démontre le salut traditionnel C’est là que, par hasard, on constate qu’il a quand même de sacrées pognes ! Derrière un pratiquant suit attentivement les explications.
C’est au tour de Xavier Garnier de répondre aux questions de la presse
Retour à l’hôtel après une journée bien remplie ! A droite de Xavier Garnier Zhang Cong, disciple de Zhang Yulin.
A gauche de Jean Yves Bardin Song Runhe le « passionné endiablé » qui est la mémoire vivante du Xingyiquan.
• La stèle de Li Laoneng à Shenzhou dans le Hebei
Traduction de l’inscription monumentale de la Stèle dédiée à Li Laoneng et qui a été érigée à Shenzhou dans le Hebei.
Stèle mémoriale pour le maître ancestral Li Lao Neng
Le nom de notre maître ancestral est Li, le prénom social Neng Ran, et le pseudonyme « Plume volante » (Fei Yu).
A la fin de sa vie, il était appelé respectueusement » Li Laoneng à la boxe spirituelle ». Il était originaire du village de Duwangzhuang à Shenzhou dans le Hebei sous la dynastie Qing. Il est né la soixantième année du règne de l’empereur Qianlong, l’année lunaire du dixième tronc céleste « gui » et et du dixième rameau terrestre « you », le 28 février 1795. Dans sa jeunesse, il était studieux, lisant des livres et apprenant les arts martiaux.A l’âge adulte, il faisait du commerce en voyageant entre les comtés de Ji et Jin (province du Hebei). Il entendit parler de la renommée de Monsieur Dai Longbang dans le comté de Qi dans la province du Shanxi.
Il a sollicité une rencontre mais sans résultat. Il a donc loué une terre au village Gu dans le comté de Qi. Il y a cultivé des légumes, attendant un moment propice pour le rencontrer.
Après avoir comparé leur pratique martiale, Li a décidé de vénérer Dai comme un maître. La boxe de Monsieur Dai Longbang était appelé la boxe du cœur et de l’intention (Xin Yi Quan) et était gardé comme un grand secret.
Par la suite, avec le consentement de sa mère, Dai a enseigné sans retenue l’essence de cette art du poing à Laoneng. Le maître ancestral a travaillé avec ténacité en bravant toutes les difficultés. Après 10 ans de pratique, il a voyagé en aventurier de rivières en lacs, apprenant les avantages de différentes boxes, en en étudiant les principes mystérieux et en en extrayant le meilleur pour en faire une synthèse.
En faisant tout cela, il a créé sa propre boxe appelée Xing Yi Quan. La Raison (« Li ») du Ciel est la Raison de l’être humain.
Il faut donc respecter le Dao du ciel. La Raison du Xing Yi Quan est la Raison du fondement, il faut donc respecter le Dao de la boxe. Un mouvement, une harmonie entre Ciel (Tian) et Terre (Di), une posture, une harmonie entre créateur (Qian) et récepteur (Kun). Lorsque le maître ancestral a créé sa boxe, il a grand ouvert les portes, a enseigné à tout le monde sans distinction et à chacun en fonction de ses aptitudes ; chacun acquérant la longévité par la tempérance.Ainsi ont été formés de nombreux maîtres. Les maîtres renommés sont : son fils Li Taihe, Guo Yunshen, Liu Qilan, Liu Yuanheng, Li Zhanyuan de la ville de Shenzhou, Bai Xiyuan de la province du Jiangsu, Song shirong, Song Shide de la ville de Wanping, Che Yizhai, He Yunheng de la ville de Taigu, Li Guangheng de la ville de Yuci, Zhang Shude de la ville de Qizhou, Liu Xiaolan de la ville de Hejian et Li Jingzhai de la ville de Xin’an… Ils ont tous approfondi la boxe et acquéri leur propre technique. Ils sont ainsi devenus des maîtres dans leur région.
Le Xing Yi Quan est devenu connu dans le monde des arts martiaux et est devenu l’un des arts martiaux les plus connus en Chine. L’art martial était le travail principal du maître ancestral. A 37 ans, il a vénéré Dai Longbang comme maître et a étudié avec lui pendant 10 ans. A l’âge de 50 ans, il a été recommandé par Shen Tianbao venant de la même région pour travailler comme professeur de Wushu de haut rang à Taigu dans la province du Shanxi. En même temps, il travaillait comme garde du corps.
Il a voyagé en aventurier de rivières en lacs. A cette époque, le maître ancestral a répandu sa boxe à Shenzhou, Taigu, Xilin etc… A l’âge de 70 ans, il est retourné dans son pays natal. Tous les gens aimant le Wushu sont venus apprendre sa boxe venant de très loin. Ils étaient tous fiers d’être son disciple.
Le maître ancestral s’y connaissait dans les 3 religions taoïste, bouddhiste et confucianiste, tel un homme céleste, sa technique était au comble de la perfection. Il pouvait se défendre contre des ennemis sans leur laisser le temps d’entendre et de voir, personne n’étant à sa hauteur. Ceux qui apprenaient une petite partie de sa boxe en tiraient une puissance suffisante.
Sous la septième année du règne de l’empereur Guangxu de la dynastie Qing, année lunaire du huitième tronc céleste « xin » et et du sixième rameau terrestre « si », le 4 juillet lunaire en 1881, il est mort assis et souriant à l’ âge de 87 ans.En 2008, le Xing Yi Quan a été classé comme faisant partie de l’héritage culturel immatériel de la Chine, étant passé d’une technique d’arts martiaux à un art de la culture traditionnelle.
Etablissement de la stèle mémoriale du maître ancestral proposé par Zhang Yulin.
Rédaction par Song Runhe, disciple de Xing Yi Quan de Li Xuzhou à Tianjin.
Traduction en français par Xavier Garnier
Certificat officiel à l’en-tête de « China Intangible Cultural Heritage » attentant le fait que le Xingyiquan ou Hsing I Chuan fait depuis 2008 partie de l’héritage culturel immatériel de la Chine. En haut : Héritage Culturel et Intangible de la Chine
2eme ligne (grands caractères) : Héritage Culturel et Immateriel de la Chine
3eme ligne : Xingyiquan (Hsing I Chuan)
4eme ligne : Annoncé par le Département d’Etat de la République Populaire de Chine
5eme ligne : Promulgué par le Ministère de la Culture de la République Populaire de Chine
6eme ligne : Date Juin 2008
Il s’agit donc désormais non d’un sport de combat, d’une pratique martiale mais un « art de culture traditionnelle ».
Pour les Chinois on est officiellement passé d’un « art martial » à un « art de vie » ce qui est fort différent.
Note de Georges Charles :
La « Boxe spirituelle » est évidemment le Yiquan. En utilisant ce terme Li Laoneng a très probablement voulu rendre hommage à Yue Fei (1103 1142) qui utilisa le nom de « Liuheyiquan » (« Poing de l’Intention et des Six Harmoies »). Yue Fei est donc le premier « Maître Ancestral » à avoir utilisé consciemment le terme de Yiquan. La stèle confirme que Li Laoneng a bien voyagé en « aventurier de rivières et de lacs » et a été « garde du corps » mais sans trop détailler ce fait. En fait il dirigeait ce qu’on nommerait aujourd’hui une société de protection ! Ce qui lui valut quelques ennuis et la nécessité d’entreprendre des voyages sous plusieurs identités.
Fait et épisode épique que je relate dans Hsing I Chuan (Xingyiquan) « Poing de l’unité du corps et de l’esprit » – L’Art Interne du Kung-Fu Wushu – (Sedirep 1986).
Georges Charles – Ouvrage sur le Xingyiquan (1986).
On ne pourra pas dire que Georges Charles n’a pas oeuvré pour faire connaître et pour transmettre cet héritage hors de Chine ! Il est également confirmé que ce Maître « s’y connaissait dans les trois religions tel un homme céleste ». On retrouve donc le concept classique des « San Jiao He Yi » (les Trois Doctrines (ou Enseignements ou religions) s’harmonisent (s’unissent) en Un. C’est l’origine profonde de San Yi.
Georges Charles au bord de l’eau en mars 2012 à Nesle Normandeuse. Soit vingt six ans plus tard. On m’accuse parfois d’être omniprésent sur ce site. Mais mon absence sur cette page aurait fait trop plaisir à certains ! Etre suffit. Mais la pratique et l’enseignement continuent. Et San Yiquan aussi.
La version italienne d’avril 2012 de cet ouvrage paru en 1986
Caliel Edizioni
L’inauguration du Mémorial de Li Laoneng en août 2011 Cliquer ici
• Les alentours de la visite à Shenzhou dans le Hebei
Au départ de Qingdao où Xavier Garnier dirige l’Alliance Française une photo avec Jean Yves Bardin devant une villa qui fut fréquentée par le gouverneur allemand de cette ville qui fut, jadis, colonie germanique !
Entre 1904 et 1911 le Gouverneur Allemand de Qingdao n’était autre que le Général Albrecht Von Richthoffen qui était le père du fameux « Baron Rouge » !
Le Major General Albrecht Von Richthofen qui résida à Tsing Tao de 1904 à 1911 et son fils Mandred Von Richthofen, alias Le Baron Rouge. Son père est venu lui rendre visite à la sortie de l’hôpital après une blessure à la tête qui a failli lui couter la vie le 7 juillet 1917. Il porte autour du cou la prestigieuse décoration « Pour le Mérite » créée par le Roi de Prusse en 1740. Sa couleur bleue et le fait que ce soit la plus haute décoration militire prussienne l’a fait surnommer « Blauer Max » ou « Blue Max » Etrangement c’est cette décoration que l’on retrouve sur le mur de la maison de Tsing Tao
La preuve !
L’Aigle germanique de la villa allemande de Tsing tao ou résida le Major Général Von Richthofen.
Entre les pattes de l’Aigle le « Blauer Max » !
Le « Blue Max » de Tsing Tao
La fameuse médaille « Blauer Max » Pour le Mérite
Les Allemands laissèrent en partant un fameux héritage : une brasserie qu’ils avaient fait venir de toutes pièces de Munich afin de produire leur boisson préférée : la bière ! Depuis les Chinois produisent à Qingdao une bière connue, réputée et appréciée dans le monde entier : la bière Tsing Tao !
Tsing Tao (ou Jingdao !)est désormais l’une des bières les plus vendues dans le monde entier ! Elle est toujours brassée selon la recette originelle de la Lager Bier de Munchen…
Le petit pavillon (Ting) sur la mer à Tsing Tao C’est l’emblème et le logo de la bière devenue célèbre et que l’on retrouve sur l’étiquette des bouteilles. Mais il est vrai qu’ils firent de même au Japon à Sapporo qui produit toujours, également, une bière très réputée portant le nom de cette ville ainsi que la bière Kirin qui est, en chinois, la bière de la Licorne Kei Len.
Les préparatifs de la Fête Qing Ming – Limpidité Clarté- qui est, en Chine, la fête des morts et des ancêtres, l’équivalent de la Toussaint et qui a lieu, traditionnellement, le 4 avril.
Jadis il s’agissait d’une date variable en fonction des lunaisons et des solaisons mais elle est désormais fixe et c’est l’une des grandes fêtes où on se retrouve généralement en famille pour aller nettoyer la tombe des ancêtres. Traditionnellement on apportait, jadis, au cimetière le « poulet des ancêtres » qui est un poulet cuit à la vapeur d’épices et servi avec trois sauces particulières. Dans certaines régions de la Chine, on ouvrait les cercueils pour nettoyer les os des ancêtres et faire rentrer la Clarté et la Pureté dans les tombes.
Après plusieurs générations de polissage les os devenaient aussi brillants que du jade ! On voit ici que les « charmes » (Fu Lu) à brûler existent encore et au vu du stock il y aura pas mal de monde à respecter ce rituel ! Il s’agit d’envoyer aux ancêtres un viatique qu’ils pourront utiliser toute l’année. On y trouve donc des billets, des lingots d’or, des formules permettant d’obtenir des bienfaits eet parfois des costumes et même des automobiles du dernier modèle !
Le fameux Guan Yu et sa « hallebarde aux Huit Reflets » est toujours à l’honneur et a revêtu sa cape rouge. On lui offre de l’alcool et des fruits. C’est le protecteur des Mandarins, des érudits, des militaires et des pratiquants de Kung-Fu Wushu et il est très populaire.
La préparation du repas pour la fête de Qing Ming
Visiblement on ne mange pas que du poulet lors de la Fête de Qing Ming !
La tête du cochon est une offrande traditionnelle pour la Fête des Morts.
Petit déjeuner chinois sur la route du Hebei
Le Dragon de Shenzhou et les fresques sur le Xingyiquan
La fresque représentant le Xingyiquan située sous le fameux Dragon de Shenzhou