LE DRAGON DANS LA SYMBOLIQUE OCCIDENTALE
EN LIAISON AVEC L’ANNEE CHINOISE DU DRAGON NOIR Par Georges Charles
Il y avait la Vache qui rit, il y a le Dragon qui rit ! Mais c’est vous qu’il va étaler sur la tartine. En Occident on n’aime pas le Dragon. Rassurez vous par contre
il vous aime bien. Retour au Dragon noir Cliquer ici Le dragon dans la symbolique occidentale Avouons tout de suite que le Dragon en Occident, on ne peut pas parler de Dragon Occidental car un Dragon est un Dragon, n’est pas trop bien vu.
Sainte Margareth d’Antioche domine un dragon tentateur
Il existe déjà une longue liste d’attente de super-héros qui veulent lui casser la figure pour ne pas dire la gueule, ne parlons pas de la Sainte Vierge, qui est un cas à part, mais citons quand même Saint Michel, l’Archange Saint Patron des parachutistes, Saint Georges ou Georges de Lydda le Patron de la Cavalerie et des Maudits Godons, Siegfried alias Seyfried, Sigurd ou Sivald ou, encore, Sivard, fils de Sigmundr descendant, excusez du peu de Odin-Wotan, Parcifal , Parsifal ou Perceval Chevalier de la Table Ronde à l’Ecu plain de gueules (originellement Roth (rouge) Schild (bouclier, écusson, pavoi)) qui recherche le Graal, Lancelot du Lac, le Chevalier à la Charrette, élevé par la Fée Viviane, sœur de Morgane, rivale de Merlin, qui passa à pied sec de la Bretagne à la Grande Bretagne où il combattit les deux Dragons du Val sans Retour, et, dans une certaine mesure le plus fameux d’entre-eux, Hercule, ou Herakles, qui se nommait en réalité Alcide, fils de Zeus et d’Alcmène, qui tua l’Hydre de Lerne qui est un Dragon à sept têtes.
Hercule combat l’Hydre de Lerne C’est le deuxième des Travaus d’Hercule, le premier étant le Lion de Némée Le Soleil (Hercule) passe donc de la constellation du Lion à celle de l’Hydre. Tout ce beau petit monde bourré d’adrénaline, de testostérones et probablement d’autres choses, encore, n’a qu’un but dans la vie, ou presque : exterminer le Dragon et lui faire rendre l’âme qu’on présume fort sombre. A ce niveau d’acharnement presque thérapeutique on imagine que le Dragon représente, symboliquement, des tas de choses qu’on veut nous cacher.
Une enluminure avec Perceval et le Dragon. Ce fumier il va même pas utiliser son épée mais il va se le faire à la hache ! L’autre il a beau souffler ce qu’il veut, il est cuit ! C’est déjà peut-être Lui qui était dans le pommier du Jardin d’Eden et qui a réussi à convaincre Eve de faire goûter le fruit défendu à Adam.
Depuis cela lui est resté dans le travers de la gorge et les ennuis ont commencés avec l’Eternel, donc l’Autorité. Tenter de nous faire croire à cette fadaise est, étymologiquement, de la pédagogie donc littéralement de l’éducation enfantine. Paidos en grec désignant l’enfant encore imberbe, donc sans poil, racine que l’on retrouve, par ailleurs dans pédopsychiatre et pédophile (ce qui se traduit par « qui aime les enfants » ) mais aussi dans pédéraste (de paidos enfant et erastes amant) qui a pris une connotation injurieuse.
Le fait de le nier serait de la démagogie, de demagos le peuple et de agios enseignement provenant lui-même de ago, conduire Mot juste mais qui a pris, aussi une connotation péjorative. Le Dragon ne représenterait-il pas la connaissance occulte, ce qu’il n’est pas bon de savoir pour éviter de comprendre. L’initiation a pour but, non le nivellement par le bas, comme on le croit désormais particulièrement dans le Landerneau de l’éducation mais le fait de pouvoir surmonter puis dépasser la difficulté initiale. Et le moyen de parvenir à cette initiation, donc devant la difficulté initiale, est d’utiliser le symbole qui est à l’esprit ce que l’outil est à la main. Le Dragon est un symbole qui permet d’ouvrir la porte, c’est une clé.
Rappelons que symbole provient du grec sumballein ou symballein qui signifie mettre ensemble, joindre, réunir et par extension expliquer. Il s’agissait originellement d’une pièce de bois gravée que l’on cassait en deux et dont on réunissait, ensuite, les deux parties confiées à deux messagers afin d’authentifier un message. Mais c’est aussi ce qui a donné les cymbales qui, lorsqu’elle se réunissent provoque un son assourdissant qui éveille. L’antonyme, donc l’opposé parfait, de symballun est diaballum qui signifie de travers donc séparé, qui sépare, qui empêche l’explication.
Apocalypse Now : La Bête, dont le Chiffre est 666 prend ses ordres au Dragon !
Apocalypse Now : Le Dragon essaie de noyer la Vierge en lui balançant de la flotte ! Comme quoi les dragons ne crachent pas que des flammes !
C’est l’Apocalypse dans la vitrine d’un commerçant chinois du XIIIe Comme quoi dans la tronche ça ne change pas beaucoup. Si, c’est devenu dé-ri-soire !
L’image grecque de diaballum est le bâton qu’on plonge dans l’eau est qui semble coupé en deux, c’est l’illusion, l’illusoire.
Ce n’est pas sans raison que diaballum est à l’origine de diable, donc du Diable, celui qui vise à séparer les choses et les êtres. De même Shantan d’om provient Saton signifie simplement « Vas-t-en ! » « Hors de ma vue ». Ce qui est très différent de Lucifer qui, originellement, est « celui qui porte ou qui engendre la lumière ». Si le Dragon est symbole il ne peut donc être le Diable mais plutôt celui qui « apporte la lumière », on pourrait presque ajouter d’Orient, donc la compréhension et c’est en cela qu’il est combattu pour être dominé.
Il doit trouver son Maître (Dominus). Quand Gustave Eiffel fonde la statue de la Liberté , avec l’aide d’Auguste Bartholdi, elle devait, originellement, être placée à l’entrée du Canal de Suez et se nommer « L’Occident éclairant l’Orient ». Suite à des complications financières et politiques, le projet fut abandonné et la statue offerte aux Etats-Unis d’Amérique. Elle se nomme officiellement « Liberty Lightening the World » et se tourne vers nous, pauvres cloches de l’ancien continent. Elle est donc censée dominer le monde et apporter la connaissance et le savoir.
Mais le projet originel dessiné par Eugène Viollet-le-Duc, massacreur de monuments devant l’éternel, la représentait un pied sur le Dragon qui visiblement symbolisait l’Orient. Heureusement celui-ci est décédé avant d’avoir pu mener son œuvre à exécution et c’est Bartholdi qui reprendra la flambeau. Bien avant Christophe Colomb ce sont, pourtant, les Wikings qui ont découvert cet « Extrême-Occident » qu’ils nommèrent Vinland dans leurs Sagas épiques, le pays du vin, preuve avec le Groenland, ou Greenland, la « Terre Verte » que le climat s’est largement refroidi depuis puisque la vigne prospérait jusqu’au nord de la Seine et même de la Somme.
Le Dragon figurant sur le fronton de l’Althing, ou parlement, de Reyjavick Leurs fameux vaisseaux se nommaient Drakkar, qui provient de Dreki, le dragon car ils avaient, parfois, à leur proue la tête stylisée d’un Dragon.
La proue, reconstituée, d’un grand Drakkar
Le Drakkar avec sa proue et sa poupe caractéristiques Mais c’est une reconstruction quelque peu romantique pour ne pas dire gothique ! C’est comme ça qu’on a envie de les voir.
Encore plus gothique ces navires dans les glaces du Nord par J. Travers
D’après Georges Pillement, de l’Institut, excusez du peu, dans « Trésors détruits de l’art français » où il évoque les destructions normandes, le style normand, donc de reconstruction, serait en réalité une altération du style normand qui s’opposerait au gothique comme Odin, le Nordman, pourrait s’opposer à Wotan, le Goth.
Les premiers édifices romans auraient donc été construits sur le modèle des bâtisses normandes, donc des pays du Nord, que ce soit en Normandie ou en Bourgogne. Ils auraient donc remplacés le style wisigothique qui était, avant l’arrivée des Normands, la norme commune. Mais en réalité ils nommaient plus volontiers leurs bateaux de haute mer Knörr, voilier destiné au grand large, la version civile étant le Kaupskip et la version militaire le Langskip.
Il arrivait aux Normands, pardon aux Wikings, de combattre les Dragons. Ici c’est la fin du monde, le Ragnarok, où Thor combat le Serpent géant Jormungandr, qui n’est autre que le Dagon.
La magnifique proue du Drakkar, ou Knörr, d’Oseberg et ses multiples Dragons. En réalité Drakkar vient de Draki ou Drak le Dragon. Mais Knori signifie aussi dragon-serpent. Les bateaux destinés aux fleuves et lacs étant les Gokstad remarquables par leur fond plat donc leur très faible tirant d’eau. Seuls les Langship possédaient ces figures de proue en forme de tête de dragon, la poupe pouvant figurer la queue du Dragon.
Cette seule référence au Dragon fut de nature, pendant presque deux siècles, à entretenir la terreur de leurs incursions, ce qui n’arrangea pas sa réputation dans l’Occident chrétien. Pendant tout l’âge médiéval il fut donc question de combattre le Dragon qui gardait ou protégeait un trésor, soit une vierge, soit même le Saint Graal. On colla donc des dragons partout et sa caractéristique le différentiant des Dragons chinois était la présence de deux ailes ressemblant à celles des chauves-souris.
Le Dragon et Saint Georges. On remarque que, très logiquement, si le Dragon possèdes des ailes il n’a donc pas de pattes avant ! C’est donc un « vrai dragon » celui à quatre pattes et deux ailes ne peut être qu’imaginaire car il aurait alors six membres. On note, quand même, sa couleur sinople, donc vert qui à l’âge médiéval a fâcheuse tendance à représenter l’Islam.
Ce n’est donc pas le fruit du hasard si Saint Georges porte la croix rouge des croisés. Dans le fond on voit la Jérusalem Céleste ainsi que le Golgotha et la Vierge, en prière, représente les lieux saints. La grotte qui se trouve derrière le Dragon et Saint Georges ressemble bougrement à une tente militaire d’époque.
La Croix de Saint Georges qui est aussi celle des Croisés et celle de l’Angleterre et des Maudits Godons.
Les Armes de la Ville de Londres avec la croix et le Dragon Notez que celui-ci, suivant la tradition héraldique est armé (griffes), lampassé (langue) et membré (sexe). Il en serait autrement qu’il serait « papillon ou libellule ».
Les présumées armes de Pendragon rencontrées sur le Web. D’abord les Dragons d’or (bling-bling) sont adossés – synonyme médiéval d’endossés ou d’endauffés – ce qui n’augure rien de bon. On les qualifie donc de tournedos, ce qui, même et surtout chez les Roastbeefs (ou Rosbifs), est une insulte à caractère homophobe. Certes ils sont lampassés mais non armés ni membrés si on excepte leur queue. Et le sinople, ou vert, n’est pas nécessairement bienvenu ches les Angles. En effet les Angles sont droits tandis que le vert ne l’est point. Per-vert, c’est exactement diaballum donc qui fiche le camp de travers. C’est celui qui ne suit pas la règle, donc le mécréant (mauvais croyant).
Cela rappelle quelque peu un camembert où les Lions étaient de gueule, adossés, désarmés, démembrés.
Signe de couardise, de traitrise, de félonie et de médisance. On peut mieux faire !
Les Armes de la Ville d’Anthon, en Suisse. Là le bestiau, d’Or (bling-bling mais chez les Suisses c’est bien vu) est sur fond de Gueules. Il est lampassé, armé mais non membré, on le dit alors vilainé. Mais c’est normal les villes ne se reproduisent pas !
Le Dragon du Pays de Galles donc Welsh ou Gallois. C’est l’exception qui confirme la règle puisqu’il est de Geules sur fond d’Argent (blanc) et de Sinople (vert). Mais dans ce cas le vert représente simplement la plaine, donc le sol, qui, ches les Gallois est bien vert ! Il est néanmoins de facture moderne car il possède les quatre membres mais aussi les deux ailes. Il n’est pas membré car les provinces ne se reproduisent pas.
Enveloppe de l’invitation officielle pour l’investiture de Charles dans son titre et dans sa fonction de Prince de Galles envoyée le 1er Juillet 1969 à Madame Fernande Sinclair-Charles, grand mère de Georges Charles. . Le Dragon est présent sur l’enveloppe mais aussi sur les étendards figurant sur les timbres. On notera que l’invitation est régigée en gaélique.
Arthur et Merlin au combat. Merlin brandit un étrange étendard en forme de Dragon et est le seul à visage découvert. Il porte une étrange coiffe très orientale ! On observe la présence d’un Dragon sur un bouclier mais il n’est pas de taille à lutter contre celui de Merlin !
En présence d’Arthur et de Merlin mais aussi de Perceval et de Lancelot ce sont deux dragons qui s’affrontent. L’un est noir et l’autre est (initialement) rouge. Il s’agit d’une allégorie alchimique mais, cette fois-ci, les Dragons sont aptères.
Un impressionnant Dragon de pierre dans le jardin d’une église près de Londres
Une fresque représentant un gragon « classique » donc sans pattes avant !
Un dragon « classique » au repos en présence d’un Roi et d’un pélerin.
Lancelot du Lac lutte cotre les deux Dragons du Val sans Retour. On note quand même que les Dragons d’époque étaient souvent modestes car on n’avait pas encore inventé les truquages virtuels !
C’est au tour ce Perceval ou Parsifal d’affronter le Dragon. Celui-ci vient d’enlever un lionceau que Perceval va délivrer faisant du Lion son allié. Bon, le Dragon est une espèce de gros poulet transgénique dont il faut quand même se méfier quelque peu. Perceval le sait et il protège son visage derrière son bouclier.
Encore Perceval le Dragon et le Lion on aperçoit Kameloth, ou Jérusalem, dans le fond. Par convention on représenta donc le Diable avec ce même type d’ailes qui évoquait les ténèbres et les lieux souterrains. Derrière cette imagerie presque d’Epinal on n’hésita pas, par contre, à user et à abuser du symbole puisque Saint Michel est l’anagramme d’Alchimiste et que Saint Georges alias Gheorgios désigne le laboureur, celui qui travaille la terre, donc également l’alchimiste.
Les brasseurs de bière ne s’y trompaient pas, jadis, lorsque la partie alchimique de leur œuvre, passant par tous les stades du vert au rouge puis au noir et se terminant dans l’Or du breuvage, commençait à pied avec Saint Michel, le 29 septembre , date de la livraison des céréales et du règlement des fermages, et se terminait, en avril, à cheval avec Saint Georges. Mais en ancien germain comme en ancien norois Georges se dit Gariwald de Gari la Lance et de Wald qui commande, qui gouverne.
Saint Georges à pied, ce qui est rare mais armé de la lance Gariwald qui signifie Lance (Gari) qui Gouverne (Wald). Lorsque Saint Georges enfonce la lance dans la gueule du dragon c’est donc plus pour le faire taire que pour le tuer.
La lance est pour faire taire le dragon plus que pour le tuer.
En réalité Saint Michel comme Saint Georges dirigent ou gouvernent le Dragon ce qui indique l’accomplissement d’une Œuvre alchimique.
Là c’est Saint Michel donc l’anagramme est Alchimiste. Comment le sait-on ? Parce que c’esrt un archange et qu’il a donc des ailes ! Il est donc le Saint Patron des Paras comme Saint Georges est celui des Cavaliers donc des Chevaliers. Et les Chevaliers n’ont pas d’ailes ni, par ailleurs, de parachute. Il est armé d’une lance et fait taire le Dragon. Et il a piqué le Bouclier de Saint Georges avec sa croix caractéristique. Un archange, ou un ange, en profite pour asséner lâchement un coup d’épée au Dagon.
Le Saint Georges de l’église de la Sainte Croix de Bordeaux. Il ressemble furieusement à un cavalier normand.
Un autre Saint Georges à Padoue. Le Dragon lui sert de Drakar !
Toujours le fameux coup de lance au travers de la gueule. C’est une constante qui dépasse le simple fait du hasard. Le Dragon aurait-il quelque chose à dire qu’on ne souhaite pas entendre ?
Sauf, évidemment, quand on a affaire à des crétins un peu démoulés à chaud comme dans ce Saint Georges issu du monde militaire russe ! Qui est le dragon ?
Un peu de tendresse, bordel, dans ce monde de brutes ! Parallèlement le Culte du Dragon se retrouve dans les civilisations dites païennes du Nord de l’Europe. Arthus, Artus, ou Arthur, littéralement l’Ours Féroce (Arcturus représente la Gueule de la Grande Ourse) est le fils de Pendragon, qui signifie « Tête de Dragon » et il utilise toujours cet emblème comme signe de victoire. En Occident on est, symboliquement, passé du Dragon(Pendragon) à l’Ours (Arthur) tandis qu’en Chine, inversement les Rois, ou Empereurs, qui à l’origine étaient symbolisés par des Ours, la Force de la Terre) ont préféré devenir Dragons (la Puissance Céleste).
Une vue du Ciel avec le Dragon et les deux Ours Merlin, lui-même, en tant que barge et que mage, est représenté par la Lyre et permet à Arthur d’obtenir Excalibur alias Kaveldoc’h qui est l’épée flamboyante qu’on dit issue du cœur d’un ancien Dragon. Merlin est celui qui donne la connaissance, donc le pouvoir, à Arthur rompant ainsi le sceau du secret qui le liait aux anciens Mages, donc au Dragon. Par la suite, lors que la « Queste du Graal » les preux chevaliers ne cesseront de se heurter à ces dragons qui représentent les anciennes croyances que l’on pourrait qualifier de druidiques et, comme Saint Georges et Saint Michel, à leur tour, n’auront cesse de les faire taire. Siegfried, de son côté, tue le Dragon Fafnir en plongeant son épée dans son cœur. Une seule goutte de sang qu’il retient sur son doigt et goute lui permet, immédiatement, de comprendre le langage des oiseaux.
Siegfried tue le Dragon Fafnir par Dilitz
Siegfried emporte la tête de Fafnir. Encore un qui ne souhaitait pas trop que le Dragon dise ce qu’il avait à dire !
L’Univers Wagnérien de Siegfried et Fafnir Un seul mot à dire : Acht ! Mais ne me le faites pas dire, je ne le dirai pas. Donc la « Langue des Oiseaux » qui est celle de la Sagesse et du Bon Sens. Lorsqu’on dit, par exemple, « Je pense donc je suis » dans la langue des oiseaux on répliquera « pourquoi suivre et ne pas précéder » ? On entend donc ce qu’on doit entendre et non ce qu’il est convenu d’entendre. C’est ce qui arrivera au Maître Ueshiba lorsqu’après un combat, qui eut lieu en Mandchourie, donc en Chine, et non au Japon, comme on le prétend pour noyer le dragon, « il se sentira nimbé d’une nuée d’or et capable de comprendre le langage des fourmis et des oiseaux ». Par la suite il aimera à se faire représenter sous les traits d’un Dragon-Kami.
Le « cœur de Fafnir » est une étrange construction géométrique représentant trois triangles qui s’interpénètrent mais qui, à cause de son caractère nordique, est assez difficile à utiliser car on y retrouve par neuf fois la Rune Sig (Zig) qui signifie à la fois lumière et victoire.
Le Coeur de Fafnir C’est vrai que ça fait un peu Faf ‘ Si on y ajoute la Santé, Heil, cela peut en effet avoir des connotations déplaisantes. De nombreux ordres militaires, pas uniquement nordiques, ont utilisés le Signe du Dragon , ou du moins son évocation ne serait-ce qu’en se référant, directement ou indirectement, à Saint Michel et à Saint Georges. Pendant des siècles les Dragons furent donc des cavaliers munis de lance et portant, très souvent, des parements en peau de léopard qui étaient censés figurer le Dragon. Les dragonnades, dans le sud de la France, demeurent de sinistre mémoire ce qui, une fois fois encore, ne rend pas le dragon nécessairement sympathique.
Cavalier du Treizième Dragon en 1889 Il est armé d’une lance, d’une carabine courte, d’un pistolet d’arçon dans une fonte et d’une latte ou sabre à un tranchant. En Europe Centrale, les Chefs de Guerre ou « Voïvodes » se référaient au Dragon et à son Ordre dont le fameux Vlad Tepès, alias Dracula, ce qui signifie « Fils du Dragon », le Dragon étant simplement Dragul, était un des représentants illustres.
On vous a toujours refilé un Vlad Tepes sournois à l’oeil torve au nez crochu et à la bouche cruelle. Erreur ! Voici le protrait de Dracula, fils de Dragul, le Dragon, aussi nommé Vlad, donc l’empaleur. Authentique ! Hein les filles, les blaireaux de Twilight ils peuvent se rhabiller. Bon, je parle pas des garçons car je pourrais être mal interprété.
Bon, il avait un léger défaut, il détestait les Turcs. Mais il y a prescription.
Il avait comme surnom Tepès qui signifie l’empaleur car on prétend qu’il a fait empaler près de trois mille Turcs après une bataille et que cela ne lui avait nullement coupé l’appêtit. On l’observe donc en train de casser la croute dans une forêt de pals garnis tandis qu’un sbire démembre un infidèle. Il faisait évidemment parti de « L’ordre Sacré du Dragon ».
L’Ordre Sacré du Dragon.
Détail. On s’étonne que les mecs du Klu Klux Klan ne l’aient pas récupéré !
Lequel a heureusement disparu. De nos jours on retrouve le Dragon dans le drapeau du Pays de Galle ainsi que dans les armoireries d’Islande.
L’Etendard et les Armes de l’Islance : on sent que c’est rustique. Un taureau, un aigle (ou une aigle dans ce cas parrticulier), un Dragon, un Wiking et une Ile.
Le Dragon de Komodo est un saurien géant, un varan en vois de disparition, donc très protégé qui vit sur l’île du même nom tandis que le dragon volant est un petit lézard muni d’une membrane qui lui permet, en planant, de passer d’un arbre à l’autre.
Le Dragon de Komodo Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’a pas l’aire accomodant ni commode !
Le Dragon volant. Il a rapetissé au lavage.
Le sangdragon qui est une réside odorante qui était utiliséedans les laques.
La récolte du Sangdragon (sanguis draconis) à partir d’arbres incisés. Il s’agit d’une sorte de latex très ororiférant et de couleur cinabre. Les anciens croyaient réellement qu’il s’agissait de sang de dragon cristallisé. Comme les anciens Chinois étaient persuadés que l’ambre était de la bave de dragon solidifiée et qui, naturellement, soulageait les brulures et les maux de dents.
Militaria et Dragon
L’insigne du Deuxième Régiment, ou Bataillon, de Chasseurs.
C’est le Dragon d’Annam qui figure sur l’insigne et non sur le Drapeau comme il le pourrait. En effet il n’existe qu’un seul Drapeau des Chasseurs et qui est confié à tout de rôle à chaque bataillon. Le refrain du Deuxième Chasseurs, très décoré, est célèbre : « Si le premier Bataillon a des couilles au cul, c’est le Deuxième qui les lui a foutu ! »
L’Ordre du Dragon d’Annam ou du Dragon Vert Institué le 14 mars 1886 par l’Empereur d’Annam Dong Khanh, de la Dynastie des N4Guyen pour récompense, à titre militaire ou civil, les étrangers et ses sujets. Il sera abrogé par les autorités françaises en mai 1950 mais le dernier Empereur, Bao Dai, en redistribuera quelques uns, jusqu’à épuisement des stocks, en 1955.
Les décorations étaient fabriquées par la maison Arthus-Bertrand, société hautement spécialisée dans les médailles, décorations et plaques commémoratives. Le Deuxième Chasseurs fut évidemment décoré de cet Oerdre par l’Empereur d’Annam après avoir aidé à la répression des Turbans Noirs qui menaçaient le trône impérial.
L’Ordre du Dragon d’Annam dans sa version Grand Croix
Il faut dire que c’est assez décoratif et que le Dragon Vert ou Thanh Long (Qian Long en chinois) se porte bien .
La Décoration Impériale Chinoise du Double Dragon d’Or remise également aux étrangers et aus sujets pour des services rendus au Trône. Charles Georges Gordon était Grand Maître de cet Ordre prestigieux. Du moins en Chine et dans la Chine Impériale !
Insigne du Deuxième Régiment de Dragons anciennement le Régiment Condé Dragon du Prince de Condé. Il fait partie de la cavalerie blindée et se définit actuellement comme « nucléaire, biologique et chimique » On comprend donc, un peu, la présence peu rassurante du Dragon Noir !
Ancien insigne du Treizième Régiment de Dragon avec son poignard. Il s’agit, évidemment des Dragons Parachutistes dont le Saint Patron est Saint Georges.
Drachen ou « Dragon’ allemand de la guerre 14 18 C’est énorme ballon captif utilisé pour l’observation.
L’Archange, donc Georges Guynemer, vient d’attaquer le Dragon qui explose dans une mer de flammes.
Guynemer était un peu dingue et le jour de sa mort Fonck, l’As des As, dira « Il n’a eu que ce qu’il méritait, c’est étonnant que cela ne soit pas arrivé plus tôt » Oraison funèbre brutale. Fonck ne s’est pas fait que des amis et malgrè ses 75 victoires homologuées, il en réclamait 125, Guynemer reste le héros de légende. Image issue du film Flyboys C’est le Commandant Le Prieur qui avait participé à la défense des légations pendanrt la Révolte des Boxeurs à Pékin en 1900 qui « inventera » les fusées qui portent son nom et qui pouvaient détruire ces « drachen » ç distance, donc en prenant un peu moins de risques ». Ce sont les ancêtres des missiles air-air et sol-air. Mais ce type de fusées était utilisé en Chine depuis des siècles. La plupart représentaient un Dragon !
Georges Cross for Galantry ou GC Aussi nommée « Croix Noire de Saint Georges » ( Saint George Black Cross) C’est après la Victoria Cross, ou VC, la médaille britannique la plus appréciée. Contrairement à la première elle est exclusivement militaire. Ce qui a limité sa distribution. Les Beatles ne l’ont donc pas reçue, contrairement à la VC.
Elle était très souvent décernée à titre posthume ce qui explique sa couleur assez sombre. A ne pas confondre avec la George Médal for Honor qui pouvait etre reçue par des civils. C’est cette seconde qui sera, généralement, conférée aux Résistants ayant aidés les Alliés.
Quelques Dragons raflés au hasard des rencontres sur le Web ou dans les champs Si, si ils existent aussi !
Gargouille à Cannes
Mention spéciale pour le Dragon personnel de Paolo et Paola Raccagni et qui, grâce à moi, est enfin sorti de sa vitrine dans laquelle on l’avait enfermé.
C’est le Dragon d’or de Fontaine qui a rappatrié une autre cheminée De Picard il est devenu Normand.
Dos de Dragon photographié à Apcher dans le Gévaudan cet été
Pour les amateurs de Tintineries : un must : le Dragon Noir du Lotus Bleu
L’Echine du Dragon photographiée par Jean François Madelain juste au dessus de Montségur
Le fameux Serpent à Plumes cher à Coluche Si c’est pas un dragon, qu’est-ce ?
Un bon vieux serpend de mer issu des profondeurs c’est pas mal non plus !
Un Dragon tout triste sur la Cathédrale de Strasbourg. On n’a pas toujours l’occasion de se marrer en Alsace. Surtout si on est privé de bière ert de schnaps !
Le petit Dragon du HMT Soudan en souvenir de Chinese Gordon et de Gordon Pacha alias Charles George Gordon -expédition coloniale en Chine 1900 1909 –
Le Révérend Père Bouvet, l’un des traducteurs du Yijing et sa famille de Dragons verts
Et, pour finir
Cette vieille petite fripouille de Mulong, le Troisième Dragon, le Dragon de Bois, vu par NickLaw Comme disait Tex Avery : « It’s only Folk ! »
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