Le Feng Shui, les bases fondamentales (5/7)

TROIS dans le Tao – SANYI –

La Trinité du Tao :  » Trois engendre dix mille êtres  » (Daodejing)

Le Feng Shui de la Terre, de l’Homme et du Ciel

Lorsque le Tao a engendré l’Unité et se met en mouvement il donne naissance à Yin/yang, donc la dualité. Il convient encore que ceux-ci se manifestent et évoluent. En chaque chose il existe un potentiel, un commencement, un développement puis une fin. Naissance, vie et mort font partie du cycle de la nature. Ce cycle est donc un éternel recommencement car Laozi (Lao Tseu) explique dans le Daodejing (Tao Te King) au chapitre 50 : « Le Retour (Fu) est le mouvement du Tao« .

Les « Trois Pouvoirs » (Sancai ou San Tsai) se manifestent donc dans le Ciel, dans l’Homme – ou l’être humain – et dans la Terre. Les énergies du ciel, nommées en chinois Shen Qi (souffle céleste ou souffle spirituel) descendent et se concentrent vers la Terre. Les énergies de la Terre, ou telluriques, nommées en chinois Jing Qi (souffle de l’essence ou souffle essentiel) montent et se dispersent dans le Ciel. A la confluence du mouvement de ces énergies ascendantes et descendantes qui se dispersent et se concentrent se trouve l’être humain. Ce dernier accueille, transforme, utilise ces égéries ce qui lui permet de naître, de vivre puis de mourir… mais également de donner naissance, d’apprendre, d’enseigner, de transmettre un héritage.Ces Trois pouvoirs (Sancai) ou ces Trois Unités (Sanyi) ne sont, en fait, que la manifestation de l’unité et la résultante de la dualité. Laozi dans le chapitre XIV du Daodejing apporte à ce sujet une explication classique :

« Le regardant on ne le voit pas, on le nomme l’invisible. L’écoutant on ne l’entend pas, on le nomme inaudible. Le touchant on ne le sent pas, on le nomme l’impalpable. Ces trois états dont l’essence est indéchiffrable se confondent finalement en Un« . Un commentaire classique ajoute : « Ces Trois-Un (Sanyi) – l’invisible, l’inaudible et l’impalpable – se sont coagulés en formant les trois régions célestes, puis les trois mondes et, enfin les trois pouvoirs (ou trois puissances) ».

L’Inaudible ou Silencieux correspond au Ciel et à l’Esprit (Shen). Donc dans l’homme au psychisme et au spirituel. L’impalpable correspond à l’être humain et au Souffle (ou Energie Vitale) (Qi) donc dans l’homme au vital mais également à l’émotionnel et au relationnel. L’invisible ou l’indistinct correspond à la Terre et à l’Essence (Jing).

Donc dans l’homme au matériel et au physique. Il convient d’entretenir une harmonie (Yi) entre ces trois (San) composantes qui correspondent également à trois stades.

 

Les Trois stades fondamentaux du Feng Shui classique

Le premier (Terre)

est qualifié de normal ou ordinaire, les second (Homme ou être humain) de naturel ou spontané, le troisième (Ciel) d’extraordinaire ou de merveilleux.Le premier stage consiste donc, en s’occupant du physique ou du matériel, à rétablir le cours « normal » de l’énergie ceci afin d’assurer le fonctionnement « ordinaire » de l’individu et de ses activités. Ce fonctionnement habituellement « normal » peut être perturbé par un excès ou un défaut se situant dans l’ordre du monde physique.

Une pièce, une maison, un terrain peut perturber les activités « normales » d’un individu, d’une famille ou d’une entreprise simplement par excès d’humidité, de froid, de chaleur, de mouvements d’air ou d’odeurs et de couleurs excessives ou disharmonieuses.

Une mauvaise orientation par rapport à la lumière, donc un manque ou un excès de lumière, peut être classé dans cette catégorie. Ne parlons pas de pièces, de lieux et de quartiers particulièrement pollués ou sales qui ne favorisent pas l’élévation du Jing, donc la circulation de l’énergie vitale. Avant de rechercher des éventuelles entités énergétiques malfaisantes un coup de balais et un coup de pinceau sont, parfois, un excellent remède de Feng Shui de base. C’est tout bonnement l’optique simpliste mais efficace du « terre à terre » ! Ce stade est à mettre en relation avec les centres énergétiques inférieurs se situant au niveau du ventre (QihaiOcéan du Souffle – ce qui correspond au Hara dans les pratiques japonaises) et du bas ventre ou périnée (HuiyinRéunion du Yin).

Le second (Homme ou être humain)

se base plus sur l’aspect émotionnel, relationnel, on pourrait presque dire « sensationnel » puisqu’il se rattache directement aux sensations (Tang) ou émotions sensorielles. Donc ce qui est simplement perçu par le biais de la sensibilité. Il y a des pièces ou, intuitivement on « se sent bien » et d’autres où on « n’est pas à l’aise« . La pièce en question peut être propre, ni trop humide et ni trop sèche, peinte d’une couleur harmonieuse et bien orientée sans pour autant quelle attire ou favorise la sympathie. C’est souvent lié à une simple perturbation de la circulation de l’énergie (Qi). Celle-ci circule trop vite ou, au contraire, stagne. Cela peut être lié à des dimensions défavorables ou à un mauvais équilibre entre longueur, largeur et hauteur.Bien que l’impression de malaise soit impalpable et échappe à des critères considérés comme objectifs elle n’en est pas moins réelle. Dans ce cas particulier mais plus répandu qu’on ne pense il faut harmoniser le lieu en rétablissant une meilleure circulation de l’énergie. Il est possible de modifier une dimension défavorable en jouant sur un paravent ou une plante exerçant une séparation. Ou en augmentant cette dimension à l’aide d’un miroir. Cette seconde dimension est d’ordre plus subtile que la première qualifiée de grossière : deux couleurs harmonieuses prises séparément peuvent devenir déplaisantes lorsqu’elles sont utilisées ensemble dans des proportions égales. Il suffit souvent de restreindre l’une pour rétablir une certaine harmonie. La dimension humaine consiste souvent à concilier en usant d’une certaine diplomatie, fut-ce avec des objets. Elle est particulièrement ressentie par les Centre Energétiques intermédiaires, ou centraux, se situant au niveau de la poitrine (ZhongtingPavillon Central) et de la gorge (TiantuOuverture Céleste). Ce qui est ressenti normalement lorsqu’il y a équilibre « normal » ou « naturel » peut perturber les centres correspondants lorsqu’il y a déséquilibre dans l’excès ou le défaut. Il peut être alors question d’énergie anormale, donc pathogène (Xie Qi ou Sha Qi).

Le troisième (Ciel ou Céleste)

se base exclusivement sur l’aspect spirituel ou psychique on pourrait presque dire extraordinaire ou merveilleux (qui sont des termes couramment utilisés en acupuncture classique pour désigner certains méridiens situés « en dehors » du circuit « normal » ou « ordinaire » des 12 méridiens…). Il est alors difficile de parler de sensation ou de perception puisque ce stade, par essence, échappe à ce qu’on peut mesurer ou quantifier, sinon nommer.Cela touche l’esprit ; d’aucuns diront l’âme et demeure indéfinissable car extrêmement subtil. C’est, à l’opposé du phénomène, de l’ordre du noumène et cela correspond à l’origine profonde… à la vie avant qu’elle ne se manifeste par la naissance, à la lumière avant qu’elle ne se manifeste par la clarté et la chaleur, aux vacances avant de prendre l’avion… Il s’agit donc d’une notion n’ayant rien à voir avec le quantitatif et dépassant souvent même le qualitatif.

Si la Terre, ou premier stade, représente le flacon, l’Homme, ou second stade, représentera le vin tandis que le Ciel, ou troisième stade, représentera l’ivresse ou le plaisir beaucoup plus subtil de consommer avec modération un très grand vin d’une très bonne année.

Sur un plan matériel ou physique cet excellent vin n’est, en fait, que de l’eau impure de couleur plus ou moins rouge comportant des substances minérales et titrant un certain nombre de degrés. Tout cela est parfaitement mesurable, quantifiable, qualifiable.

Sur un plan vital ou humain il s’agit d’une certaine catégorie de vin produit dans certaines conditions et communément accepté comme de bonne qualité à cause de ces divers facteurs subjectifs. On peut fixer un prix et une utilisation particulière. Mais il est déjà plus difficile de faire admettre à un béotien que ce liquide peut coûter très cher en regard avec le même liquide d’une qualité moindre.

Sur un plan céleste ce grand vin offrira « autre chose » de totalement inqualifiable mais de pourtant bien réel à qui apprécie les grands vins. Il nécessitera même un certain cérémonial pour mieux faire valoir son coté « nouménal« .

Pour un rationaliste obtus du vin reste et demeure du vin et un grand vin est simplement du vin très cher. Son ivresse sera nécessairement petite, ennuyeuse et souvent dangereuse. Verlaine affirmait qu’un boucher qui se drogue fait des rêves de boucher. On ajouterait donc qu’un rationaliste qui boit ne peut faire que des rêves raisonnables. Donc inutiles. Le troisième stade, celui du merveilleux, ne le concerne que peu car il se contente tout à fait de l’ordinaire ou du normal et généralement le naturel lui fait peur et il a horreur de ce qui est spontané. Etrangement il accuse, depuis des siècles sinon des millénaires, celui qui accepte le merveilleux d’être dangereux. Rarement pourtant un devin, un numérologue, un astrologue, un praticien de Feng Shui ou de Yijing (Yi King) a inventé la bombe à bille, la mine bondissante, la gégène ou le zyclon B ou contaminé autrui par le biais de transfusions sanguines. Ces inventions géniales qui attestent de l’évolution « rationnelle » de l’humanité sont, malheureusement plus souvent le fait de gens qui raisonnent très raisonnablement et sont donc rationalistes par essence et par conviction.

Ceci dit, il est toujours préférable de considérer ces trois stades en partant de celui qui est « terre à terre » pour aboutir à plus subtil et non le contraire. « Le grossier est la racine du subtil » (Laozi Daodejing 26). Cela implique tout simplement que ce qui perturbe le premier stade (Terre) risquera d’avoir une influence pernicieuse sur ce qui se rattache au physique (atteintes à la structure os/articulations (Ti) ou à la forme muscles/tendons (Xing) et portera éventuellement atteinte à l’énergie des reins (audition) et à l’énergie du fois (vue). Ce qui perturbe le second stade (Homme – être humain) risquera d’avoir une influence pernicieuse sur ce qui se rattache à l’émotionnel et au vital ainsi qu’au relationnel (atteintes à la circulation des liquides (Jing) et de l’énergie (Qi) et portera éventuellement atteinte à l’énergie du coeur (toucher et « contact« ) et à l’énergie des poumons (olfaction et « senti« ). Ce qui perturbe le troisième stade (Ciel) risquera d’avoir une influence pernicieuse sur le psychisme (Shen) et le mental (ou intentionnel/vouloir) (Yi) ce qui portera éventuellement atteinte à l’énergie de la rate, au « moi/je » (Wo Zi)(Ricci 5549 et 5401) donc à la personnalité profonde de l’individu ou du groupe concerné.

 

Les Trois Unités : Sanyi

Ces « Trois qui se confondent finalement en Un« , Sanyi, les « Trois Unités » ou « Trois Harmonies » se retrouvent très souvent dans le symbolisme utilisé en Feng Shui sous la forme des Sanxing (San Hsing) ou « Trois étoiles du Bonheur » représentées par trois divinités essentielles du panthéon taoïste.

Fuxing est l’étoile du Bonheur et est représenté par un lettré tenant une tablette de bambou.
Luxing, l’étoile des Honneurs est représenté par un mandarin en habits de cour tenant un sceptre de jade.
Shouxing, l’étoile de la longévité est représenté par un taoïste au crâne chauve et immense portant un bâton en forme de dragon. On les retrouve très souvent sous la forme d’affiches, d’estampages, de statuettes. Ce sont les figurines les plus utilisées avec Guanyu, le Mandarin Céleste, et Guanyin la déesse de la miséricorde et de la pitié. Ces « trois divinités » représentent en fait une unité fondamentale qui se fond dans le Yin/yang et procède directement du Tao.

Trois et Un sont donc considérés comme les chiffres « magiques du Yang » donc de la création. Ces trois Unités se manifestent différemment en fonction du niveau concerné.Le premier Yi, terrestre (Ti) correspond simplement à l’Unité au chiffre 1 (caractère 2315 du dictionnaire Ricci) donc à la matérialisation essentielle du Yang qui a engendré la matière. « Le Yang engendre le Yin mais le Yin supporte le Yang » dit un commentaire classique du Yijing à ce sujet.

Le deuxième Yi (caractère 2348 du dictionnaire Ricci), Homme ou être humain, (Ren ou Jen) correspond à l’intention, à la volonté, au vouloir, au mental (Yi) qui est l’entité viscérale produite par la rate et qui est à l’origine profonde de la constitution de la personnalité de l’individu.

Le troisième Yi (caractère 2356 du dictionnaire Ricci), Ciel ou Céleste (Tian) correspond à la mutation ou à la transformation. C’est le Yi de Yijing. C’est le pouvoir d’évolution. Harmoniser les San Yi dans cette optique classique, que l’on peut utiliser en Feng Shui, c’est « rechercher l’Unité (Yi) fondamentale dans les rapports Yin/Yang, harmoniser le « vouloir » (Yi) et l’acte, faciliter la transformation (Yi)« . Donc « nourrir le corps, satisfaire les sens, éveiller l’esprit« .

Il est à noter que Yi (caractère 2402 du dictionnaire Ricci) désigne aussi la médecine, donc en Chine les pratiques de santé ainsi que la nutrition (caractère 2404 du dictionnaire Ricci et hexagramme 27 du Yijing) : l’entretien de la vie).

 

Aller du plus concret au plus subtil et du plus simple au plus complexe

Dans la pratique du Feng Shui, la dimension de la Terre de l’Homme et du Ciel indique qu’il convient d’aller, simplement, du plus concret, le matériel, au plus subtil, le spirituel et du plus simple, l’unité, au plus complexe, la multitude. C’est un conseil bien sage mais peu respecté car un proverbe chinois explique

« Il y a ce qui est simple et efficace et ce qui est compliqué et inutile et entre les deux l’homme choisit souvent le second car la vérité lui fait peur« .

Il est toujours plus facile d’acheter des cendriers avec un « Bagua » dans le fond afin de rendre la fumée moins contraignante que de prendre conscience qu’il vaudrait mieux arrêter de fumer et le faire. Le premier est compliqué et inutile, le second est simple et efficace. Mais le premier permet de vendre des cigarettes et des cendriers et certainement pas mal de médicaments tandis que le second ne rapporte pas grand chose si ce n’est une simple satisfaction. Ce qui est compliqué et inutile permet d’éviter ce qui est simple et efficace. C’est pourquoi cela fonctionne si bien. Il y a une seule raison pour agir. C’est le fait d’agir. Il y a toujours dix mille raisons pour ne rien faire ou pour ne pas le faire.

Lorsque l’on parle du Wuwei (Wou Wei) on traduit généralement cela par « non-action« . Mais la « non-action » ce n’est pas ne pas faire, c’est agir sans chercher à intervenir. L’efficacité réside alors dans la conséquence et non dans le but recherché. On ne recherche pas l’efficacité dans la pratique mais on est efficace parce qu’on pratique. Ce qui est différent. Le « Wuwei » c’est, quand dans le tir à l’arc, on se borne à laisser partir la flèche après avoir tendu l’arc. L’acte essentiel du tir à l’arc c’est donc le décocher qui consiste justement « à ne rien faire« . Mais ce n’est pas ne pas tirer à l’arc !

Comme l’affirmait un grand philosophe chinois Wang Yang Ming (Wang Shuren) (1472 1529) :

« Dans certaines circonstances ne rien faire c’est déjà agir !« .

En matière de Feng Shui mieux vaut donc faire simple et efficace que compliqué et inutile et, comme disent les Chinois « allumer une chandelle au lieu de maudire l’obscurité« .

 

TROIS HARMONIES TERRE/HOMME/CIEL DANS LE FENG SHUI :

LA TERRE : L’ORDINAIRE

Préférer

Les lignes aux douces courbures
Ce qui est large et ouvert
Ce qui possède une base large et stable
Les formes simples aux angles ouverts
Ce que l’on peut définir
Des matériaux simples (pierre, bois, ardoise)
Des plantes et arbres du terroir
Des pierres de construction locales
Le fonctionnel classique
Ce qui est entier, d’origine
Un seul voisin immédiat
Des séparations naturelles
Ce qui est matérialisé
La proximité d’une gare ou d’un port

Eviter

Les lignes totalement droites
Ce qui est étroit et fermé
Ce qui possède une base étroite et instable
Les formes complexes présentant des pointes
Ce qui est difficile à définir
Des matériaux composites et industriels
Des plantes et arbres exotiques
Des pierres de constructions importées
Le décoratif du moment
Ce qui a été séparé, divisé
Trois voisins immédiats
Des séparations arbitraires
Ce qui est par principe
La proximité d’un aéroport

L’HOMME : LE NATUREL

Préférer

Les matériaux naturels
Les teintes naturelles
Ce qui est orienté simplement
Ce qui est inclus dans le paysage
L’artisanal
Ce qui a vécu et qui vous convient
Ce que vous avez fait construire suivant vos aspirations
Ce qui s’est cédé avec plaisir
Ce qui se transmet par héritage

Eviter

Les matériaux synthétique
Les teintes qu’on ne trouve pas dans la nature
Ce qui est orienté d’une manière complexe
Ce qui s’oppose au paysage
L’industriel
Ce qui est récent (sauf si vous en êtes à l’origine)
Ce que d’autres on fait construire récemment
Ce qui s’est cédé sous la contrainte
Ce qui est étranger à la famille

LE CIEL : LE MERVEILLEUX

Préférer

Les lieux aux noms harmonieux
Les lieux ayant une histoire favorable
Les villes ayant un passé
La proximité d’une école
Les maisons qui conservent leur nom
Ce qui se situe à l’intérieur d’une courbe
La proximité d’une église ouverte au culte
La proximité d’un lavoir
La proximité d’un tertre
Un lieu de victoire ou de traité
Un lieu à nombre de lettres impair
La proximité d’un arbre remarquable

Eviter

Les lieux à noms déplaisants
Les lieux à histoire défavorable
Les villes sans passé et sans âme
La proximité d’un cimetière *
Les maisons qui ont été débaptisées
Ce qui se situe à l’extérieur d’une courbe
La proximité d’une église désaffectée
La proximité d’un calvaire
La proximité d’une caverne ou d’une fosse
Un lieu de défaite
Un lieu à nombre de lettre pair
La proximité d’un carrefour réputé

* On trouve encore assez souvent en France des cimetières dont l’entrée comporte un magnifique panneau « voie sans issue ». Ce qui, convenez-en, est assez déprimant. Nul besoin d’être chinois et adepte du Feng Shui pour comprendre qu’il vaut mieux éviter de se faire enterrer dans un tel endroit. A moins d’être un rationaliste convaincu.