La Chine du thé
Par Georges Charles
Les Indiens prétendent que ce fut le fameux Boddhidharma,
l’Illuminé, connu en Chine sous le nom de Potitamo et au
Japon sous celui de Daruma, en fait Bodaidaruma, qui introduisit, au sixième siècle,
le thé en Chine.
On attribue également à cet
éminent personnage, fils du roi Sughanda, vingt-huitième
patriarche après le bouddha Shakyamuni la paternité
du bouddhisme Chan puisqu’il développa la pratique de la
méditation Dhyâna, plus connue sous le nom de Zen,
au Monastère de Shaolin.
Bodhidharma alias Daruma Daishi l’Illuminé et grand amateur de thé
Mais ce n’est pas une bonne pub pour les magazines féminins car visiblement le thé vert ne l’a pas fait trop maigrir !
C’est une donnée constante en Occident.
Les bobos (Bourgeois Bohémes) et les Bonobo (Bourgeois Non Bohèmes) se réfèrent constamment à Bouddha, Confucius, Lao Tseu, Bodhidharma…
Mais veulent ressembler à des culturistes turcs.
Or pour ressembler à un culturiste turc il ne faut pas « faire » du Qigong, du Kung-Fu, du Taijiquan ou Tai Chi Chuan (dans les tirets et apostrophes sinon trémas !) ou du Qigong ni du Yoga mais plus simplement du culturisme en Turquie !
C’est aussi simple que cela
Et le thé, fut-il vert et Bio ou en gélules, ne fait pas maigrir, sinon cela se saurait !
Mais il permet empiriquement de demeurer en bonne santé et c’est déjà pas si mal que cela.
Un peu de bon sens ne nuit pas.
Dames de la Cour Impériale Maddchoue (Qing) buvant du thé dans des Zhong (vers 1870)
Cela lui permit de devenir également celui qui est considéré,
surtout au Japon, comme l’inventeur tant des pratiques bouddhiques
de santé que des Arts Martiaux chinois.
Fresque du Temple de Shaolin (Shaolin Shi) démon,trant la pratique de l’Art du Poing au sein du Monastère.
Cela fait évidemment
beaucoup pour un seul homme fut-il extraordinaire.
Les Chinois rétorquent
que le thé était connu et utilisé en Chine
depuis le début de la dynastie Han, soit deux siècles
avant notre ère et était cité comme plante
médicinale dans la » Pharmacopée médicale
de Sheng Nong » (Shen Nong Bencao Jing) rédigé
pendant le premier siècle avant notre ère.
Le thé classique :
Thé compressé sous forme de briques
De fait, jusqu’à la dynastie des Tang (618-907),
le thé sera considéré comme un remède
qui entrait dans diverses prescriptions magistrales en association
avec de nombreuses autres plantes et substances médicinales.
S’il était consommé en tant que boisson ce fut tout
d’abord dans le cadre de la pharmacopée classique.
Dans certains
cas les feuilles de thé entraient dans la préparation
d’aliments de santé dont on retrouve toujours des traces
dans la diétothérapie avec, notamment, le fameux canard
fumé au camphre et au thé, spécialité
du Sichuan.
A cette époque il se présentait le plus
souvent sous la forme de nids (Tuo) compressés qu’il fallait
briser avant utilisation.
Cette forme ancienne est encore en usage
pour certains thé fermentés du Yunnan. dont le fameux
Yunnan Tuocha (Thé du Yunnan en nids) réputé
pour ses propriétés médicinales.
Pendant la dynastie Tang, le thé se présente,
toujours compressé, sous forme de gâteaux et de briquettes.
Il s’agit toujours d’un thé fermenté ou semi-fermenté.
Il est utilisé bouilli avec de l’eau, produisant un liquide
sombre. Il était servi dans des porcelaines vertes et sombres
comme du jade.
Tasse en céladon de la Dynastie des Tang (618 907)
Ce thé correspond à la période
dite » classique « .
Le thé romantique
Pendant la dynastie Song (969-1127), on commence à utiliser
du thé non fermenté que l’on réduit en poudre
et que l’on bat avec un fouet en bois après l’avoir fait
infuser.
Thé vert en poudre avec le pinceau de bambou pour le battre
Cela produit un liquide vert et mousseux, parfois assez
épais et souvent amer tel qu’il est encore consommé
au Japon lors de la Cérémonie du Thé (Cha No
Yu ou Chado).
Bol à thé de la Dynastie Song (960 1279)
Ce thé de la période dite » romantique »
se boit dans des porcelaines bleues ou brunes commes celles, mondialement
connues, de Kenzan, de Gampin ou de l’Anglais Bernard Leach.
Le thé naturaliste
Pendant la dynastie Ming (1368-1644), ce sont désormais les
feuilles qui sont directement utilisées.
Le thé infusé dans un Zhong – tasse en porcelaine avec couvercle –
Après avoir
été infusées elles produisent une boisson légère
d’une teinte délicate en fonction des crus ou des mélanges
choisis.
Ce thé de la période » naturaliste »
est servi dans des porcelaines fines et blanches.
La période Tsing (1644 – 1911), bien que la Chine demeure
quelque peu refermée sur elle-même, est celle de la
pénétration des idées et des produits venus
de l’étranger.
Porcelaine de la famille bleue de la Dynastie Ming (1368 1644)
On apprécie donc désormais,
à l’instar des étrangers occupant les légations,
particulièrement les Anglais, des thés venus de l’étranger
et notamment des Indes incluant Ceylan.
La guerre de l’opium permet
de découvrir le thé fumé et parfumé
inventé par les Anglais à la suite d’un incident.
En effet, les Chinois révoltés contre le trafic de
l’opium opéré à leurs dépens par les
puissances occidentales, décidèrent de jeter à
l’eau toute une cargaison de cette drogue.
Or, pour une fois, il s’agissait de thé.
Les marins récupérèrent
les ballots flottant dans l’eau de mer et, afin de ne pas perdre
la cargaison, mirent ce thé à sécher sur des
clayettes.
Pour accélérer le séchage ils allumèrent
un feu en dessous en récupérant du bois de flottage..
Par dérision ils nommèrent ce thé Impérial
Souchong puis l’expédièrent en Angleterre où
il connut un succès sans précèdent jusqu’à
la cour royale.
Souchong provient du chinois « petite chose », « insignifiant », de peu d’intérêt, ce qui ne colle pas trop avec impérial.
Mais qui se soucie du chinois ?
A la suite de ce retournement de situation les négociants
chinois furent contraints, à leur tour, de fumer ou de parfumer
leur thé.
Cela leur permit d’écouler de vieux stocks
invendables mais qui, à leur tour, connurent un grand succès
en Occident.
Ce fut le cas d’une cargaison de thé de Ceylan qui avait pris l’humidité et qui était invendable en l’état.
Or le même bateau contenait une cargaison d’écorces d’organge bergamotte destinées à la parfumerie.
Le thé devenu invendable fut donc mélangé aux écorces de bergamotte produisant alors un breuvage très parfumé.
Il était impossible de refaire le coup, génial, du fameux Thé de l’Empereur de Chine; mais le Comte de Grey, « The Earl og Grey », Sir Edward Grey, ministre des affaires étrangères à la Cour Impériale Britannique, sans fausse modestie, accepta de la baptiser.
Le thé parfumé à la bergamotte devint alors l’Imperial Earl Grey, devenu depuis le Earl Grey, classique du Five O’clock tea.
Et hop, passez muscade !
Et depuis il est demeuré dans l’habitude occidentale de parfumer le thé avec tout et n’importe quoi pour en faire une boisson attrayante.
Comme si on affublait un classique comme Corneille ou Racine d’un nez de clown.
Bonsoir les petiiiiiits z’enfints !
Et le pire c’est que ça marche.
Le thé moderne :
Ce thé, entre feuilles et poudre, produisait un liquide
ambré et fort parfumé parfois considéré
comme le juste milieu entre le thé chinois et le thé
indien donc destiné à l’exportation.
Thé en infusettes
La porcelaine qui va avec le thé « moderne » dite « china » en angleterre.
Ce thé
de la période » moderne » convenait tout
à fait à la porcelaine d’exportation aux multiples
couleurs et décors » enchinoisés « .
Le thé pratique :
Depuis la révolution culturelle, bien que toutes les sortes
précédentes de thé continuent à être
utilisées on trouve également du thé en sachets
et même du thé soluble.
Le thé soluble avec le verre qui convient parfaitement pour ce faire !
Ces dernières catégories que l’on pourrait classer
dans la période » pratique » se boivent
désormais aussi bien dans un verre en Pyrex que dans un gobelet
en carton.
Un bon vieux gobelet en carton (classe celui-là !) pour un thé « pratique »
Comme toujours en Chine le plus ancien et le plus classique côtoie
le plus moderne et le plus économique et si le cadre dynamique
peut se faire servir du thé provenant d’un distributeur à
pièces il existe encore quelques esthètes recherchant
à prix d’or du thé rare comme celui dénommé
» Aiguilles d’argent » (Yin Zhen) qu’ils feront
infuser dans de l’eau provenant exclusivement de la » Source
des Tigres galopants « .
Le thé actuel :
Mais il y a encore plus « in » avec le thé en canettes et bouteilles de plastique que l’on peut boire glacé et qui est le thé « actuel »
Le thé glacé qui est désormais très consommé en Chine et dans les restaurants asiatiques
Le thé bobogogo :
Et aussi, ne l’oublions pas, le thé vert de santé en gélules qui est le « thé des bobogogos » puisqu’il s’agit, simplement, de boire du thé vert pour profiter pleinement de ses vertus !
Le thé vert en gélules !
Dommage que l’on n’utilise plus trop les suppositoires !
Le thé virtuel :
Il demeure à inventer le « thé de demain », probablement virtuel.
C’est un thé donc on parle, que l’on photographie, dont on discute mais qu’on ne boit surtout pas.
Chacun, au gré de ses opinions philosophiques,
religieuses, politiques, économiques peut donc se reconnaître
dans la manière et la façon de consommer le thé.
Ceux qui se réfèrent à Kongzi,
notre Confucius, apprécient particulièrement son aspect
humaniste pour ne pas dire social et se retrouvent, rituellement,
autour d’une tasse de thé pour deviser.
Aucune relation ne
peut s’établir durablement en dehors de la consommation d’une
tasse de thé.
Les commerçants, eux-mêmes, se
croient obligés d’en offrir à leurs clients car aucune
affaire ne pourrait se conclure sans avoir sacrifié à
cet usage lié au rite (Li).
Celui-ci est tellement ancré dans les habitudes que les plus
hauts dignitaires du parti ne sauraient recevoir un invité
de marque, fut-il étranger, sans offrir une tasse de ce breuvage.
On s’engonce donc dans des fauteuils rouges kitsch étrangement
munis d’un napperon brodé pour tremper ses lèvres
dans une tasse minuscule ou un verre serti d’argent suivant le rang
de l’interlocuteur.
Les mauvais esprits affirment que cela permet d’observer discrètement
les réactions de l’interlocuteur qui, généralement
peu habitué, se brûle les doigts et le gosier ou ébouillante
son pantalon en ne sachant pas où reposer son récipient
lorsqu’il doit effectuer des courbettes, serrer des mains ou signer
un contrat.
Une très importante personnalité s’est
même assis sur la tasse qu’il avait eu l’imprudence de reposer
sur le fauteuil en se levant pour saluer un nouvel arrivant et a du continuer la discussion comme si de rien
n’était.
Les Bouddhistes considèrent le thé
comme un moyen d’éveil et, si le phénomène
est moins important qu’au Japon, trouvent que le service de cette
boisson représente déjà une forme de méditation
active.
Le thé est donc admis très favorablement au
sein des monastères qui, pour certains, cultivent leurs propres
crus réputés dans tout le pays.
Depuis toujours le
thé passe pour » soutenir le corps et éveiller
l’esprit « .
Pour ne pas être en reste les Taoïstes
se font les champions des crus rares qu’ils consomment entre initiés
tout en devisant du » Ciel Antérieur »
(Xan Tian).
Ce dernier représente, à leurs yeux, l’état
des choses tel qu’il n’aurait jamais du cesser d’être.
Ce
nouménal idéal leur permet, par nécessité
et comparaison, de traiter des choses telles qu’elles sont réellement.
On ne critique pas, on constate.
Les activistes se retrouvent autour du » thé Kung-Fu »
préparé minutieusement, à partir d’un cru sélectionné
pour sa haute teneur en théine et en tanins, dans une théière
minuscule, provenant de la région de Xingyi, trempant dans
de l’eau chaude et produisant un breuvage particulièrement
excitant également servi dans des tasses minuscules.
Palpitations
et suées garanties d’autant plus que ce thé se boit
exclusivement le soir et préférentiellement à
la pleine lune.
Les puristes affirment, enfin, que contrairement aux arbitraires
classifications occidentales, il existe cinq sortes de thé
attachées aux Cinq Eléments et qu’il convient de boire
en fonction des heures de la journée, des mois de l’année
et des âges de la vie.
Le thé des Cinq Eléments :
Le thé vert (Qing Cha) se boit au printemps et le matin…
en dégustant des raviolis farcis ou Dim Sum.
Thé vert
Le thé rouge (Hong Cha), semi fermenté, se boit en
été et à midi avec des viandes rôties.
Thé rouge de variété Pu Erh Dianhong (Thé de deux ans « Ciel Rouge »)
A ne pas confondre avec le thé rouge rooibos d’Afrique du Sud qui n’est pas du thé mais la feuille d’un arbuste (aspalathus linareis) qui n’a rien à voir avec Camelia sinensis, donc avec le thé.
On en comprend même pas comment ce produit peut être commercialisé sous la dénomination fallacieuse de thé !
Vis à vis du consommateur non averti il s’agit donc purement et simplement d’une tromperie, d’une duperie, d’une escroquerie.
Le rooibos et du rooibos mais pas du thé !
Le thé jaune (Wang Cha), ou thé médicinal (Yi
Cha) se boit en début d’après midi et se consomme
avec des sucreries ou des fruits confits.
Le thé jaune classique de la variété Wang Shan (Montagne de l’Empereur)
Il s’agit, officiellement, d’un thé rare constitué comme le thé blanc de bourgeons comportant un léger duvet aux reflets dorés et dont la liqueur, c’est le nom qu’on donne à l’infusion de thé, est, en effet, jaune (Wang).
En précisant aussi que Wang signifie « Empereur » ou « Roi », donc unique, mais que c’est, aussi, probablement l’un des trois patronymes les plus répandus en Chine !
L’Unité dans la Multitude ou la multité dans l’unitude !
Mais, comme pour le thé blanc, en Chine, le thé jaune (Wang Cha) est parfois simplement du thé parfumé aux épices qualifiées de Xiang (parfumées ou harmonieuses) ce qui le différencie du thé blanc parfumé avec des fleurs (Hoa).
Thé aux épices qualifié alors de thé parfumé (Xiang Cha ou Thé de l’Harmonie)
Il s’agit alors, dans les deux cas, de dénominations spécifiquement chinoises et assez populaires sinon communes.
Mais comme plus d’un milliard de Chinois boivent du thé et se contrefoutent, à juste titre, des dénominations internationales, donc anglo-saxonnes, et des dynasties royales hollandaises (Orange Nassau) qui sont à l’origine de ces dénominations, il faut bien rendre à Wangdi ce qui est à César et à chacun ce qui lui est du !
Donc, pour le Chinois de base, le thé blanc est un thé parfumé aux fleurs (jasmin, chrysanthème, lotus) et le thé jaune un thé parfumé aux épices (canelle, camphrier…).
Pour le lettré chinois, par contre, le thé blanc et le thé jaune sont deux catégories spécifiques de thé considéré comme « précieux » et probablement trop subtils pour les palais non éduqués fussent-ils occidentaux ou chinois !
Le thé blanc soit qualifie, classiquement, du thé précieux constitué de bourgeons floraux cuieillis au printemps comme les « aiguilles d’argent » (Yin Zhen) (Bai Cha) ou plus populairement du thé fleuri (Fa Cha) qui se boit
en fin d’après midi avec une légère collation
ou quelques fruits.
Thé blanc Yin Zhen « aiguilles blanches » ou « aiguilles d’argent »
Il se constitue le plus souvent, dans ce cas, de thé
vert auquel on adjoint des fleurs (… ou des essences… ) de jasmin,
de chrysanthème, de lotus.
Un thé au jasmin très (trop !) chargé de fleurs de jasmin
Certains le qualifient donc, à
Canton, de » thé de coiffeur pour dames »
ou » ciseaux d’argent (virevoltants) » et soupçonnent
les pratiquants de Kung-fu Wushu du Nord, trop remuants à
leurs yeux, d’en faire grande consommation.
Ce qui implique le proverbe bien connu dans le sud « Pei Fa Quan Pai Tek » : « Styles du Nord : mains fleuris et jambes qui tricottent « .
Donc si vous commandez à table un thé au jasmin avec des pratiquants de styles du sud vous savez ce que vous risquez quant à votre réputation et vous devez vous attendre à quelques allusions à la sexualité particulière, mais désormais tout à fait honorable, de Gordon Liu.
C’est pourtant celui auquel nous
ont habitués, sans le moindre remords, nos restaurateurs
asiatiques avec leur fameux thé au jasmin auquel il est difficile d’échapper à moins de tenter de leur faire comprendre qu’on préférerait, réellement, un « thé chinois » normal.
Dans ce cas le terme « wulong » est quand même compris par quelques uns lorsqu’ils consentent à faire l’effort de vous écouter sans faire semblant de ne pas comprendre.
Le meilleur moyen est d’avoir avec soi un peu de vrai thé (pour sudistes !) et de demander simplement de l’eau chaude en leur montrant le thé sans trop lever le petit doigt.
Dans ce cas ils comprennent très vite et se marrent pour ne pas « perdre la face » devant des Guailo (que l’on peut traduite par « gaulois » !).
Et il en va de même avec le fameux « Saké » qui n’a de saké que le nom puisqu’il s’agit dans 95% des cas d’un alcool de riz parfumé à la rose donc du Meikweilou, vulgairement du « Tchoum » (Chum).
Entre nous Mei Kwai Lou signifie oralement aussi et littéralement soit « le Gwailo rose » (le fantôme perturbateur de couleur rose – nous ) soit le « Guailo achète » (donc le Guailo paye !).
Donc le garçon vous demande averc un grand sourire « Vous voulez un Saké, c’est offert part la maison ! » et hurle à la caisse « le(s) fantôme blanc paye ! ».
Ce qui est une sympathique manière de se moquer gentiment des « barbares à long nez » que nous sommes qui sont prets à « payer » (Mai ou Mei) pour du « Kung-fu », du « Chi-Kung », du « Chop-Suei », du « Chow-Mein », du « Bruce Lee » ou du « Saké ».
Donc un truc pour blancs un peu naïfs (et éventuellement aussi pour les noirs !).
Le Saké demeurant un vin de riz JA-PO-NAIS qui se boit généralement CHAUD et qui titre entre 18 et 24° et qui se boit pendant le repas JA -PO-NAIS et non un alcool CHINOIS ou présumé tel (puisque fabriqué dans le sud de la France dans ses qualités les plus douteuses !) servi en digestif.
Enfin le thé noir (Ha Cha) se boit en soirée.
Thé noir Pu Erh fermenté du Yunnan (Yunnan Pu Erh Ha Cha)
Il s’agit de thé fermenté très fort qu’il convient de
boire juste avant d’aller se coucher… ou au dîner si on
espère passer une nuit blanche.
Quelques « liqueurs » très différentes qui sont toutes du thé !
Le thé et les Arts Classiques du Tao
Petit Gaiwan
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Comme disait Winston Churchill « Je ne suis pas difficile, je me contente du meilleur ! »