Feng Shui et Cristaux (1/2)
par Georges Charles
Des cristaux pas aussi anodins qu’on pourrait vous l’affirmer
« scientifiquement » … !
Pour certains rationalistes les prétendus « pouvoirs » des pierres et des cristaux ne sont qu’un amuse gogo et il n’est pas raisonnable de penser qu’un simple minéral puisse avoir une quelconque influence sur la vie de l’homme au troisième millénaire. Il est donc inutile voire dangereux de croire à toutes ces sornettes plus ou moins sectaires que la science, la vraie, écarte dédaigneusement d’un simple revers de main.
Toutes ces superstitions étaient peut-être de mise jadis mais doivent désormais être combattues avec la plus grande vigueur. De même les alchimistes n’étaient en fait que de simples manipulateurs d’esprit et de matière qui profitaient de la crédulité ambiante pour se livrer à des expériences sans le moindre intérêt. Pour certains rationalistes les prétendus » pouvoirs » des pierres et des cristaux ne sont qu’un amuse gogo et il n’est pas raisonnable de penser qu’un simple minéral puisse avoir une quelconque influence sur la vie de l’homme au troisième millénaire. Il est donc inutile voire dangereux de croire à toutes ces sornettes plus ou moins sectaires que la science, la vraie, écarte dédaigneusement d’un simple revers de main. Toutes ces superstitions étaient peut-être de mise jadis mais doivent désormais être combattues avec la plus grande vigueur. De même les alchimistes n’étaient en fait que de simples manipulateurs d’esprit et de matière qui profitaient de la crédulité ambiante pour se livrer à des expériences sans le moindre intérêt.
Désormais nous pouvons donc dormir tranquille sans perdre de temps à écouter ou à lire ces fadaises d’une autre époque puisque, désormais, la raison scientifique veille. En est-on tout à fait certain ?
Quelques constatations sur le terrain ne viendraient elles pas entacher ce bel accès d’optimisme béat ?
Commençons par le rubis. Il n’est que la pièce essentielle du dispositif de lecture optique du laser qui permet à un C.D. de fonctionner. Sans cet inutile rubis vous ne pouvez plus lire les disquettes de votre ordinateur ni écouter de la musique enregistrée sur C.D. Concernant le diamant et le saphir ils permettent l’utilisation de votre électrophone qui permet de lire les disques noirs en vinyle.
Le quartz, quant à lui, est la pièce maîtresse de tout système piézo-électrique. Cela n’aurait aucun intérêt si on n’utilisait ce dernier dans la plupart des télécommandes. Il est fort probable que sans ce cristal de quartz, minuscule, vous ne pourriez plus allumer ou éteindre votre téléviseur ni le télécommander à distance. La vie de votre intérieur commence déjà à être quelque peu perturbée… plus de son, plus d’image, plus de capacité de communication à distance.
Vous vous précipitez donc sur votre ordinateur… qui fonctionne quant à lui grâce à une « puce » composée principalement de cristaux de silicium pur. Plus de silicium, plus de mémoire. Votre téléphone portable vient de cesser de vivre. Inutile d’attendre le bogue de l’an 2000 puisque sans ces fameux inutiles petits cristaux plus rien désormais de pourtant technologique, donc de » scientifique » ne fonctionne.
Si, de plus, vous retirez l’or et l’argent de nombreux conducteurs nécessaires à la survie de ces fameuses puces elles cessent alors de faire circuler l’énergie… il vous est désormais impossible d’utiliser votre carte bleue. Souhaitez que votre voiture ne soit pas trop récente car, autrement, il y a fort à parier qu’elle ne démarrera même pas… tous ses circuits intégrés étant désormais hors d’usage. Sans télévision, sans lecteur C.D., sans électrophone, sans téléphone, sans radio, sans véhicule automobile, sans réfrigérateur, sans ascenseur vous pourrez désormais entreprendre une nouvelle vie beaucoup plus raisonnable et probablement plus naturelle qui ne tiendra plus aucun compte des soit disant pouvoirs de ces maudits cristaux.
Et vous rirez de la crédulité des anciens qui avaient le tort de croire qu’ils pouvaient éventuellement avoir une quelconque utilité. Il ne vous restera plus qu’à aller chercher deux silex pour tenter de faire du feu. L’énergétique chinoise et l’utilisation des cristaux et des minéraux.
Dans la vision globale de l’énergétique chinoise le minéral, donc le cristal, se rattache directement à l’élément, ou agent, du Métal. En effet la graphie ancienne désignant cet élément représente une mine couverte protégeant des cavités dans lesquelles se situent des filons. En réalité lorsqu’on prononce en chinois le caractère métal, Jin, cela correspond également au minerais de métal, aux minéraux, à la minéralisation, à la cristallisation, donc également au cristal qui est la forme la plus condensée et la plus concentrée du minéral. Cette simple notion de » métal » est donc fort variable et ne doit pas forcément être prise au pied de la lettre même et surtout si à Hong Kong en prononçant le nom » métal » on pense exclusivement à l’or.
Pour les anciens Chinois le cristal n’était en fait que de l’eau très pure solidifiée pour l’éternité. On retrouve donc en Chine la même notion qu’en Grèce antique ou le cristal, kristallos, était de la glace définitivement stabilisée.
Ainsi, dans la Chine antique, les différents minéraux étaient considérés comme étant des énergies (Qi) ou des essences (Jing) terrestres solidifiées dont on pouvait, dans certaines conditions, utiliser les bienfaits. Les alchimistes utilisaient donc tant ces minéraux que ces cristaux dans différentes opérations et dans différentes potions plus ou moins magiques. Une fois encore, comme les Grecs de l’antiquité qui utilisaient la spagyrie, donc l’alchimie de transformation, les Chinois utilisèrent très tôt différents minéraux comme le réalgar, l’orpiment, le borax, le salpêtre et, surtout, le cinabre qui est un oxyde de mercure. Ils parvinrent donc, grâce à leurs expérience, à obtenir des résultats significatifs comme l’invention de la poudre noire, utilisée dans les feux d’artifice pour éloigner les mauvaises influences, ou comme l’extraction de l’or du minerai grâce au mercure.
Les recherches sur la magnétite leur permirent également de fabriquer les premières boussoles qui étaient alors utilisées pour orienter les tombes de la manière la plus favorable. L’inhumation à Mawangdui, en 194 av.J.C. , de la Marquise de Dai, femme du premier ministre du roi de Chin, est l’une des matérialisations les plus évidentes de l’état de ces recherches et de ces découvertes. Si on excepte la parfaite orientation de la tombe, le choix du sol et de la profondeur, la réalisation de chambres hermétiques il a été remarqué, lors de la découverte plus ou moins accidentelle de la tombe que l’on attribuait, par erreur, au » Roi Chevalier » (Ma Wang), que le corps parfaitement conservé de la Duchesse baignait dans un liquide à forte teneur en sels mercuriels. De ce fait, sans avoir été embaumée ni éviscérée elle demeurait, plus de deux millénaires plus tard, en parfait état de conservation. A tel point que les archéologues qui ouvrirent la tombe en 1976 relatèrent que la peau était souple et qu’il semblait que le cadavre avait été enterré depuis quelques jours au plus. Cette découverte était quelque peu dérangeante d’autant plus que la momie de Mao, qui pourtant avait bénéficié des services de la science la plus moderne, était très loin de présenter le même état de conservation.
On en conclut donc que les » anciens » bénéficiaient de connaissances qui, parfois, nous surprenaient. D’autres dépouilles bien conservées furent également retrouvées inhumées dans des sarcophages composés de plaques de jade serties avec des fils d’or.
Dans la bouche du défunt on retrouvait généralement une petite cigale (Guo Shan) de jade qui symbolisait l’éternité et l’incorruptibilité. En effet, certaines cigales chinoises passent jusqu’à quinze années dans le sol sous forme de larve avant de se transformer en un insecte ailé qui devient alors symbole de résurrection et de renouveau. Plus tard, la tradition chinoise classique utilisa très couramment le terme de » joyau » (Bao ou Pao) qui est un cristal naturel ou artificiel taillé.On retrouve donc les notions de » Trois Joyaux » (San Bao) qui sont l’Essence (Jing), le Souffle (Qi) et l’Esprit (Shen) et la transformation (Hua) alchimique du grossier en subtil.
On retrouve également dans le taoïsme des praticiens la notion de » Joyau Magique » (Ling Bao), aussi nommé » Joyau Ecarlate » (… de couleur du cinabre transparent qui est un très rare cristal d’oxyde de mercure…). Dans ce cas encore, il convient d’obtenir par le biais de la pensée (Shen), de l’intention (Yi), de la sensation (Tang), du mouvement (Dong), de l’énergie (Qi), de la matière (Xing) et de la structure (Ti) un » joyau » virtuel dont la clarté (Ming) illumine l’intérieur du pratiquant. Il s’agit donc en fait d’une forme d’alchimie interne où l’on transforme ce qui est très grossier, très sombre, très lourd, très insonore… comme le plomb… en un cristal très subtil, très transparent, très sonore, donc » magique » .
Ce cristal permettra, à son tour, de transformer la lumière en rayons bénéfiques… comme le font les facettes des pierres précieuses. Il faut encore préciser que cet élément Métal, si particulier à l’énergétique chinoise, n’est peut-être pas aussi incongru qu’on le pense si on compare ce système aux éléments platoniciens.
En effet, des récentes constatations tout à fait scientifiques et occidentales permettent désormais d’affirmer que le noyau central de notre planète terre se compose en réalité d’une masse de fer en fusion, ce qui explique le magnétisme et la pesanteur si particuliers à notre système. Le fer, donc le métal est donc bien l’un des constituants essentiels de la vie dans l’univers ou, au moins, sur terre.
Que cet élément soit présent en énergétique chinoise semble donc tout à fait normal dans l’optique d’une sagesse qui, bien souvent, dépasse les dogmes établis par la » science » officielle… de jadis… mais qui sert encore trop souvent de référence ultime de nos jours.
D’un autre coté si on reprend la thèse classique de l’Elément Métal se manifestant dans le minéral, donc dans le cristal, il est bon de garder en mémoire le fait que près des trois-quarts de l’écorce terrestre sont constitués par du quartz et par des silicates dérivés du quartz. Dans un cas comme dans l’autre métal et minéral sont les deux constituantes essentielles de la terre sur laquelle on vit.
Il serait donc étrange que l’homme, aussi évolué soit-il, puisse échapper à cette double influence. Or, les cristaux et, dans une certaine mesure les pierres précieuses, sont les représentants les plus évolués de ce monde du minéral. Dans la conception traditionnelle que l’on retrouve en Chine mais également en Inde, dans tout le moyen Orient, en Grèce et à Rome antiques puis en Occident dans la conception alchimique, le minéral et le cristal, bien qu’utilisés dans divers remèdes, semblent, de par leurs vibrations subtiles, s’adresser à la nature spirituelle de l’homme.
Dans certaines conditions minéraux et cristaux modifient les états de conscience. Ce n’est que lorsque la science dite moderne nie cette nature spirituelle et refuse de prendre en compte ces fameux états de conscience qu’elle se détourne de ce monde minéral en lui préférant le monde végétal ou le monde animal. Potions et vaccins forment donc le fer de lance de cette science médicale officielle restreinte et limitée à l’organe et à sa fonction qui n’existe plus que grâce à la chimie moléculaire et à la chirurgie.