26e convention des Arts classiques du Tao : le résumé.

par Georges Charles

Notre Convention des Arts Classiques du Tao fondée en 1993 s’est réunie pour le 26eme fois, les 12 et 13 octobre 2019,  à Athis Mons, à côté de Orly. Elle était organisée cette année par l’Association Le Hérisson de Jade et ses responsables soit Xavier Dumont, Assistant de Georges Charles, et sa compagne Christelle Decker ainsi que par ses Membres et Pratiquants qui ont aidé à la logistique de l’opération.  Le Présidente de Séance était Christelle Decker et le secrétariat assuré par Céline Sarazin. Une quarantaine de Membres de la Convention, Enseignants, Responsables associatifs et « Anciens » étaient présents pendant ces deux jours animés de débats et de moments de pratique et de convivialité.

Notre Convention regroupe à ce jour plus d’une centaine de Membres et une soixantaine d’Associations déclarées et d’Ecoles. Elle a simplement pour but de favoriser la pratique, son enseignement et la transmission au travers de diverses expressions comme les « Arts Chevaleresques » ou « Arts Martiaux » ; de différentes formes de Qigong et de Daoyin Fa (Qigong du Tao), du massage et de l’automassage, de la pratique des « Armes » anciennes de la Chine, du Japon, du Vietnam ; de la méditation issue de courants classiques (Chan, Zen, Tao…) ; de l’étude des textes également classiques (Yijing, Daodejing, Zhuangzi, Liezi, Huainanzi…) ; de la diététique chinoise classique ou « diététique du Tao » basée sur les Cinq Eléments (YinYang Wuxing) ; du Tir à l’Arc chinois (Gung Dao) ; de la calligraphie mais également de la poterie.

Nous ne souhaitons donc pas nous enfermer dans une vision uniquement et exclusivement « martiale » ou « sportive » et encore moins « fédérale ». Mais nous insistons sur le fait que le cadre officiel de l’Association régie par la Loi de 1901 demeure essentiel et en assure la représentativité par rapport aux instances publiques. Cette Convention représente donc un regroupement associatif important dans les domaines qui nous concernent. Nous aurions pu, depuis longtemps, choisir de nous nommer « Fédération ». Une de plus et probablement encore une de trop. Et nous n’avons pas l’envie, non plus, de nous satisfaire d’un strapontin au sein d’une des multiples fédérations qui prétendent détenir un monopole de la pratique et de son enseignement.

Nous revendiquons donc notre espace de liberté dans un cadre tout à fait légal et représentatif à la fois basé sur le démocratie et sur nos institutions républicaines tel que le conçoit la Loi de 1901.

GC