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SAINT MARCEL D’ARDECHE

Association Ardèche Tao
à l’invitation de Jean François Madelain et Thierry Godichon

Informations et inscriptions : arcie.oad@gmail.com
Tel. : 06 14 55 27 33
Responsable : Jean François Madelain

Saint Marcel d’Ardèche
Complexe sportif de Saint Marcel d’Ardèche
Samedi 28 janvier 2017 de 10H00 à 12H30 et de 14H30 à 17H30 

Dimanche 29 janvier 2017 de 10H00 à 12H30 et de 14 H30 à 17H30

Possibilité de pic-nic sur place les samedi et dimanche midi

Les « merveilleux organes » :

Maître constricteur du Cœur ; Triple réchauffeur ; Genoux réservoir de Jing…

« — Si le prince de Wei vous attendait pour régler avec vous les affaires publiques, à quoi donneriez-vous votre premier soin ?
— A rendre à chaque chose son vrai nom, répondit le Maître. »
« Zheng Ming » – rectifier les mots – le bon sens – Kongzi (Confucius) Entretiens Lun Yu XIII 3.

 

Nous avons pris la mauvaise habitude de dire une chose et d’en faire une autre. Un seul exemple mais très significatif. Nous disons septembre mais nous écrivons 09. Septem Mensis désignait donc le septième mois, quand l’année commençait en mars, et est devenu le neuvième par un tour de passe-passe. Un autre ? L’arthrose désigne en grec une articulation mobile, terme toujours utilisé en anatomie descriptive ( l’amphiarthrose est une articulation semi-mobile alors que la diarthrose est une articulation libre)  alors que arthrite désigne une articulation bloquée ce qui se dit également diarthrose. Bizarrement, et depuis déjà un bon moment, l’arthrose désigne désormais une articulation douloureuse, donc partiellement bloquée, alors que l’arthrite désigne une articulation bloquée en permanence.  De quoi y perdre son grec. L’immobile passager remplace le mouvement libre. Mais visiblement on se contrefout d’une articulation normale, donc qui fonctionne ! Aucun intérêt. C’est un peu comme le ministère de la santé qui ne s’occupe que des malades et de leurs maladies. Ou d’une prévention buccale – et négativiste-  (cesser de fumer et manger cinq fruits ou légumes par jour en évitant aussi le sucre, le sel, le gras, le gluten, la viande, les charcuteries…), anale (utilisation de préservatifs) et intraveineuse (les vaccins). La santé est donc toujours négative, par défaut de maladie, comme la démocratie est une absence de dictature.

La médecine ayant récupéré l’acupuncture, vade mecum (viens !) après vade retro (vas-t-en !), il aurait été étonnant qu’il n’en soit pas de même pour cette science médicale où l’on nous fait prendre des vessies chinoises pour des lanternes occidentales. Par simple conséquence le Qigong (en fait les divers Qigong…) plus ou moins récupéré, sinon anchlussé, se croit obligé de collaborer et d’utiliser une terminologie médicale quelque peu frelatée. Pour faire plaisir à on ne sait trop qui. C’est un peu le coup du Saké au restaurant chinois (ou japonais ce qui est pire encore). Le saké (c’est un terme japonais et uniquement japonais !) est un vin de riz titrant de 18° à 26° et qui se boit, normalement, tiède pendant le repas (japonais…). Mais, toujours bizarrement, on nous propose au resto un alcool de sorgho (Kaoliang) parfumé à l’essence de rose (Mei) qui se nomme alors Meikueilou et qui titre de 40° à 60°. Ces deux boissons n’ont strictement rien à voir comme un bière belge n’a rien à voir avec un cognac ! Et le pire, finalement, c’est qu’il n’est pas certain que le garçon asiatique, né à Belleville, fasse la différence. Pauvre Confucius !

 

De quoi s’agit-il ? (Général Foch).

Lorsqu’on nous parle du « méridien du péricarde » ou « enveloppe du cœur sexualité » il convient de se poser la question « de quoi s’agit-il ? ». Sauf si il a effectué ses études à Greenwich et si il est donc parfaitement occidentalisé un Chinois (ou une Chinoise !) n’a jamais entendu parler d’un méridien. Ce terme n’existe pas en chinois. Et encore moins en acupuncture. Pour lui Jing désigne une coulée, un passage, comme la trace que laisse un animal qui parcourt son territoire. De même les fameux « points (d’acupuncture) » sont des terriers, ou du moins des cavités contenant quelque chose. Le méridien c’est donc parfaitement arbitraire et cela n’existe que sur certaines cartes de géographie mais n’a aucune existence matérielle. Même à Greenwich (et surtout à Greenwich !) on ne le trouve pas sur le sol ou sous les pavés. Et le « point d’acupuncture » fait penser à l’histoire belge du Pas de Calais. Il n’y a point d’acupuncture comme il n’y a pas de Calais ! De quoi jeter une suspicion légitime sur l’existence réelle de l’acupuncture ! Et évidemment si on emploie les termes exacts de coulées et de terriers cela fait très blaireau. Mais malheureusement c’est la vérité. Soyons donc blaireau. Pour le péricarde, littéralement « autour du cœur – péri (autour)carde (cardia – cœur)   » on sent que c’est pour rassurer le gentil médecin. Car il connaît le péricarde. Cela le rassure. De même que cette fameuse « enveloppe du cœur sexualité ». Qui rappelle que l’amour commence souvent en poète et se termine en gynécologue (ou proctologue selon l’orientation sexuelle !). On se croirait en salle de garde d’internat.

Dans la terminologie classique incluant les pratiques de l’alchimie interne (Neidangong), mais également la médecine (chinoise) classique,  il s’agit d’un « merveilleux organe » ou « organe extraordinaire » (Ling Zhang) (dans le sens double de se trouvant en dehors des organes « ordinaires » (Zhang – comme le foie, le cœur, la rate, les poumons, les reins) mais aussi ayant une fonction spécifique liée à l’essence (Jing), à l’énergie (Qi), à l’esprit (Shen) ou à « quelque chose d’autre encore » (Hua) généralement lié aux transformations ou mutations (Yi). C’est pour cela que le caractère Ling est parfois traduit, à tort, par « magique ». Il représente, dans sa graphie ancienne, des gens qui chantent, qui dansent et qui font une offrande pour faire tomber la pluie. D’où la très forte connotation avec le rituel (Li). Rituellement l’acupuncteur (le médecin ou le praticien) est debout, vertical et représente le Ciel tandis que le patient et couché, horizontal et représente la Terre.  Le premier exerce le « Mandat Céleste » (Ming) tandis que le second exprime l’acceptation dans la réceptivité. L’aiguille, le moxa, le massage, la potion, la posture, le mouvement ne sont alors que des outils permettant la jonction entre le Ciel et la Terre. « Le Ciel ordonne, la Terre se conforme, la myriade des êtres (Wan Wu – dont l’être humain fait partie) en est motivée. Ce « merveilleux organe » a pour nom Xin Zhu Bao Luo. Littéralement Coeur/Maître /Enveloppe qui enserre et protège/Réseau.

On retrouve cette notion étrange de « Maître du Cœur qui enveloppe et protège celui-ci et qui permet la communication en réseau ». Ce qui a été simplifié en « Maitre constricteur du Coeur » puis en « Maître du Cœur » et en « maître-cœur » et finalement en « méridien du péricarde » puis en « enveloppe du coeur-sexualité ». En chinois la nomenclature officielle est désormais Shoujuéyin Xinbaojing – ( Vaisseau Jue Yin de la main enveloppe du cœur ). Et finalement on simplifie par M.C. (donc Maître (du) Cœur).  Et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Maitre constricteur du Coeur 1

 

Le Maître du Cœur

Le caractère Zhu (Ricci 1120) signifie Maître (celui qui détient l’autorité), souverain, chef, seigneur, gouverneur. Exercer l’autorité, décider en maître, diriger, régler, gouverner, présider, administrer et est utilisé dans le terme Xin Zhu qui est l’appellation du méridien Jueyin de la main, correspondant au Xinbaoluo – protections et connections du cœur – parfois improprement traduit par « péricarde »

Xin Bao Luo « enveloppes protectrices et connexions propres au cœur » prend donc la place du 12eme organe/viscère. Luo (Ricci 3217) représente à la fois un réseau (comme sur certains fruits, notamment le tamarin) et une capacité de communication (comme les « réseaux sociaux » !). C’est, suivant la tradition classique ce qui permet au cœur de communiquer avec les autres organes et leurs fonctions comme l’empereur communique ses ordres par le biais d’un porte parole ou vers l’étranger par le biais d’un ambassadeur. Le Maître (constricteur) du Cœur est à la fois le protecteur (garde du corps) du Cœur mais également son ministre et son ambassadeur. Il possède à la fois une fonction de protection et de communication et, dans une certaine mesure, finit par « diriger l’action du cœur ». Le Cœur, l’empereur, lorsqu’il est trop protégé et qu’un ministre se charge de la communication vers l’extérieur finit par se contenter du pouvoir qu’il exerce qui est, simplement, celui de vie ou de mort sur ses sujets et même sur ses ministre. Il bat rituellement la mesure, tout va bien. Il cesse de le faire tout cesse brutalement. On reconnaît ici le rôle de pompe cardiaque auquel on le cantonne désormais. Mais on aura beau dire, on aura beau faire, traitements, opérations, greffes, implantations, cœurs artificiels l’Etre Humain, depuis des dizaines de millénaires sait (dans son cœur !) qu’il existe dans celui-ci, ou au travers de celui-ci, « autre chose encore ». Et la science triomphante n’y peut rien. Démocratiquement il existe, sur cette planète, un immense majorité qui croit, ou qui sait, que cette « autre chose encore » existe bel et bien. Et ceux qui ne croient rien sont une très infime minorité. Même les rationalistes les plus obtus se rendent sur les monuments aux morts car ceux-ci ne sont pas simplement que de l’engrais. Il y a autre chose. C’est dommage, mais c’est comme ça. Les pragmatiques sages de l’ancienne Chine ont imaginé cette autre fonction que les médecins et autres acupuncteurs n’ont jamais pu renier. On évite d’en parler.  Ou on bidouille discrètement le caractère Bao (Pao) qui originellement signifiait précieux, trésor, joyau, honorable, estimable (Ricci 3828 – Bao que l’on retrouve dans Lingbaoming) puis qui est devenu garder, défendre, protéger, sauvegarder, prendre soin (Ricci 3822) et on est, enfin, passé à envelopper, contenir, renfermer, emballer (Ricci3823).

Petit à petit et peu à peu la fonction extraordinaire st remplacée par une fonction normale.
Médicalement parlant le Maître-Coeur (Xin Zhu) est mis en relation avec les triple réchauffeurs (ou le triple réchauffeur) comme « le manteau et la doublure ou le peau et les poils » (Biao Li – avers et revers). Si le cœur commande le sang, Xin Zhu organise les circulations vitales entre le coeur et les autres organes/viscères et, partant, avec l’organisme tout entier. La fonction médicale de Xin Zhu est également de protéger le cœur en recevant en premier l’attaque des énergies pathogènes (Sha Qi) et elle est donc comparable à celle d’un ministre chargé d’administrer les affaires courantes afin de ne pas déranger l’empereur (Eric Marié-Précis de médecine chinoise – Dangles 1997). Mais sur un autre plan Xin Zhu Bao Luo remplit également la tâche d’ambassadeur avec le monde extérieur. C’est principalement lui qui est chargé d’opérer la jonction entre le microcosme corporel et organique et le macrocosme environnemental et ceci tant sur le plan social (rapport de l’individu Ren avec sa famille, ses semblables et les évènements qui les influencent) que sur le plan du rapport complexe avec l’environnement direct incluant la nature, le ciel, le cosmos et l’univers puis le Tao. En soulignant que, dans cette conception très chinoise, l’univers n’est, somme toute, qu’une chiure de mouche sur la sandale du Bouddha.  Ce qui le remet à sa place. C’est don, en fin de compte, ce qui nous relie au passé, au présent et au futur. Mais également à ce qui pré-existait avant (le fameux « big-bang ») et ce qui se prolongera après (la fameuse « géante bleue »). Donc avant la création et après l’apocalypse.

Ce que tout être porte en lui lorsqu’il « s’adosse au Yin et qu’il embrasse le Yang » ‘(Laozi Daodejing XLII). Dans une certaine mesure on pourrait comprendre que dans pas mal de textes traduits du chinois par les Jésuite Xin (coeur-conscience) soit traduit par âme. Xin Zhu Bao Luo c’est, en quelque sorte aussi ce « petit supplément d’âme » que certains n’ont pas ou, plus probablement, n’ont plus.

Sa fonction réelle est donc de protéger le cœur de toute atteinte extérieure tout en demeurant en relation avec le monde extérieur. C’est à la fois un garde du corps, un ministre et un ambassadeur.

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Quel est le problème ? What’s the problem ? (Churchill).

Le problème est le suivant. Si Xin Zhu Bao Luo agit comme il le doit, c’est à dire en tant que garde du corps, en tant que ministre et en tant qu’ambassadeur, le coeur (Xin ou « coeur-conscience ») finit par se limiter à son rôle essentiel d’empereur ayant uniquement droit de vie et de mort sur ses sujets et même sur ses ministres. Il n’agit plus libre de son plein gré et ne s’exprime plus que par la voix de son ministre ou de son ambassadeur. Ses actions sont limités et ses propos sont déformés, dans le seul but, évidemment de le protéger. Un peu comme des agents de sécurité qui, dans une grande surface, enfermeraient les employés et empêcheraient les clients d’entrer puis se chargeraient de la communication vers l’extérieur en affirmant que tout va bien et que la situation est sous contrôle. 
Ce qui rassurerait les autorités locales. Mais pas le directeur de la grande surface. Et ce directeur, c’est vous. Mais vous ne le savez pas et trouvez que la situation est tout à fait normale puisque vous êtes protégé. Si il s’agit d’une attaque réelle (énergie pathogène…) cela vaut le coup. Si il s’agit juste d’un risque d’attaque c’est peut-être simplement excessif. Mais si il n’y a aucune attaque il serait idiot de maintenir une telle situation de blocage sinon de blocus. Et de se contenter de communiqués rassurants du type « dormez tranquille, tout va bien » ( qui s’apparentent étrangement au fameux « fluctuat nec mergitur » – secoué (fluctuations) par les flots il ne sombre pas – Si tout va bien la circulation et la communication méritent d’être rétablis ! Ce qui n’empêche nullement de continuer à bénéficier de la protection/communication de Xin Zhu Bao Luo. 
A force de tout surveiller n’importe comment et de communiquer n’importe quoi cette protection/communication finit par perdre, presque totalement, son efficacité, sa vertu (De ou Te comme dans Daodejing ou Tao Te King – le « traité qui rend la Voie efficace »). Comme un chien qui tire sur sa chaîne et aboie sans cesse et sans raison. Dans ce cas il conviendrait, simplement, d’avoir recours à un éducateur canin compétent. Qui se bornerait à « rectifier » (Zheng) l’attitude du chien comme Confucius souhaite « rectifier » les mots. On dirait « leur redonner un sens » et presque une fonction. Une juste fonction.

Cheng de Changsheng
Le caractère Cheng (muraille) de Changcheng : La Grande Muraille (de Chine)

Cheng de Dacheng

Le caractère Cheng (Perfection) de Dacheng : Nom de l’Ecole de Wang Xiangzhai le Maître de Wang Zemin

Est-ce simplement le fruit du hasard ?

 

Que faire ?

Il faut déjà le savoir. C’est un premier pas. Qui ne sait pas (savoir – voir) ne peut pas comprendre (prendre). Il faut bien voir avant de prendre, donc savoir avant de comprendre. Sinon « pas vu pas pris ».  Comme une sorte de voleur donc de malfaisant. Après vient le savoir faire, puis le faire savoir. Après on peut tranquillement laisser faire. C’est le plus difficile : savoir faire faire.

Grâce à des exercices simples et plusieurs fois millénaires on apprend à se détacher, à bon escient, de l’emprise du « Maître constricteur du cœur », on se libère physiquement et énergétiquement de cette emprise devenue excessive. Le cœur, libéré de cette contrainte protectrice peut alors s’exprimer plus librement. C’est la liberté d’action. Pouvant s’exprimer il communique avec l’extérieur et reçoit, en retour, de multiples informations sur l’environnement direct et indirect. Ce qui permet, en connaissance de cause, d’agir avec plus de liberté et de justesse. C’est tout bonnement ce que propose Wang Yangming (Wang Shuren ; O Yomei) (1472 1529) dans le Xinxue.

C’est la fameuse « conscience intuitive » où « connaissance et action ne font qu’un ».

 

Pour quoi faire ?

Par les temps qui courent ce fameux « Maître Constricteur du Coeur » est fortement sollicité. Trop fortement sollicité. Il renforce donc sa protection, ce qui empêche l’action, par la contraction et engage à communiquer, sinon à répéter, de manière presque mécanique avec l’extérieur. C’est le règne du slogan anonyme, du faux rituel, du comportement moutonnier, de l’acceptation du n’importe quoi où la chanson finit par remplacer la pensée et où l’on ne pense même plus à ce que l’on chante. Où des braves gens finissent par réclamer, sinon exiger, qu’un « sang impur abreuve nos sillons » et qui hurlent « Aux armes citoyens ! » alors que la lime à ongle est interdite par mesure de sécurité. N’y a-t-il rien à faire ? Rester enfermé ? Faire appel à une cellule psychologique ?

Il convient de savoir se détacher, au propre et au figuré.  « En se régénérant on se purifie » affirme un grand classique taoïste de la Chine antique : le Houai Nan Tseu (Wainanzi) rédigé par le Prince Liu Han au 2eme siècle avant notre ère. C’est également lui qui affirme « Lorsque la nature peut fort bien se passer de l’être humain, l’être humain ne peut pas se passer de la nature. Il est donc, simplement, dans l’intérêt de l’être humain de respecter la nature ». C’est simple, direct, pratique. Pas besoin de conte de fée, de petit zoziaux, de danse du ventre et de mousmées. Pas besoin d’intervention extérieure d’ordre divin. On pourrait ajouter « il est donc simplement dans l’intérêt de l’être humain de respecter sa nature ». Pour se détacher et agir, efficacement, avec un certain détachement il suffit de savoir se libérer de l’emprise de ce « Maître du Coeur » qui, lorsqu’il n’y a pas de danger réel, est une entrave à la liberté d’action et, aussi, à la liberté de penser. Il suffit d’agir. Agir est facile (Xing Yi).

Etre, pensée et action ne font qu’un. Laissez tomber le « je pense donc je suis ». Ou complétez-le avec mort, con, inutile, dépassé, déprimé, enfoncé, de trop. Etre suffit. Etre dans l’action. Sinon on retombe dans la dialectique (« la dialectique peut-elle casser des briques ? » était dans les années 70 un film chinois de « karaté » (sic !) détourné par les situationnistes) et on reste assis. Et depuis Audiard et le « Taxi pour Tobrouk » on sait où ça mène. « Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement »…mais l’inverse est tout aussi vrai, malheureusement. Et on n’en sort pas. Wang Zemin (1909 2002) disait  » Il y a une seule raison pour agir : le faire, c’est simple,  mais il y a dix mille raisons de ne rien faire et là ça se complique ! » On a tendance à préférer le compliqué et inutile au simple et efficace. Mais cela a des limites. Il faut simplement se donner les moyens d’agir en se débarrassant de ce qui nous contient dans ces limites. Et le détachement de ce « Maître du Cœur » est un moyen privilégié conçu il y a des millénaires pour ce faire. Il convient de se libérer de cette emprise pour retrouver une certaine liberté d’action que ce soit sur le plan physique, sur le plan énergétique, sur le plan spirituel et sur le plan symbolique.

Zhong FuCette pratique spécifique sur le « Maître Constricteur du Coeur », Xin Ehu Bao Luo, se rattache à l’Hexagramme 61 du Yijing (Yi King ou I Ching) : Zhong Fu « Verité intérieure » : « Le Coeur, libre d’entrave, est capable d’accueillir la vérité ».

Et c’est ce que nous allons pratiquer durant ce stage comme cela nous a été transmis de génération en génération depuis des temps immémoriaux.

Au programme de ce stage également
Pratiques spécifiques du Tao-Yin (Daoyin) ou Qigong du Tao sur le « triple réchauffeur » ou « Trois Foyers »  ainsi que sur les genoux « réservoir de Jing » qui sont considérés en énergétique chinoise classique (Yin Yang Wuxing Xue) comme de « merveilleux organes » (Ling Zhang).
Et, traditionnemment, l’étude et la pratique de l’Elément de la saison : l’Eau

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Lieu :
Salle Omnisport
07700 – St MARCEL d’Ardèche

Par la Route :
– Si vous venez du Sud, sortir de l’autoroute A7 à : BOLLENE
Prendre la direction : Pont Saint Esprit
Arrivé à Pont Saint Esprit, prendre centre ville, traverser le vieux pont, au rond point, prendre direction : St Just d’Ardèche, Bourg St Andéol

Par le Train :
Je vous recommande le TGV (ancienne ligne) destination MONTELIMAR.
Arrivé à la gare de Montélimar, changement pour un TER destination Pierrelatte, on vient vous récupérer.
Merci de nous prévenir au préalable des horaires d’arrivée.

Contacts et réservations :
– MADELAIN Jean François
tél : 06.14.55.27.33
e.mail : arcie.oad@free.fr

Horaire :
Samedi 28 janvier 2017 de 10H00 à 12H30 et de 14H30 à 17H30
Dimanche 29 janvier 2017 de 10H00 à 12H30 et de 14H30 à 17H30

Tenue vestimentaire :
Prévoir des vêtements confortables : tee-shirt, pantalon de survêtement ou tenue
chinoise, chaussettes ou chaussures légères, tapis de sol ou serviette.

Hébergement :
Quelques propositions d’hébergement proche du lieu du stage :
– Hôtel Restaurant « Le Jardin », dans le village à St Marcel d’Ardèche, tél : 04.75.04.66.10
– Gites et chambres d’hôtes « Atelier des Granges » à St Martin d’Ardèche tél : 04.75.04.68.33
– Chambres d’Hôtes « La Pinède », extérieur du village à St Marcel d’Ardèche tél : 04.75.04.67.03