Maigret et moi par Georges Charles
Depuis que je pratique et que j’enseigne j’ai vu passer 37 ministres de la Jeunesse et des Sports et assimilés.
Billières, Herzog, Misoffe, Nungesser, Comiti, Mazeaud, Dijoud, Soisson, Henri, Avice, Calmat, Bergelin, Jospin, Bambuck, Bredin, Alliot-Marie, Drut, Buffet, Lamour, Bachelot-Narquin, Yade, Hirsch, Daubresse, Chatel, Bougrab, Jouanno, Douillet, Fourneyron (Ministre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative), Najat Vallaud-Belkacem, Thierry Braillard, Patrick Kanner, Laura Flessel « La Guèpe », Roxana Maracineanu ministre déléguée, donc sous-ministre et officiellement Jean-Michel Blanquer puis, enfin, Amélie Oudéa-Castéra. Une administratrice de la Cour des Comptes. Entre autres.
Des alpinistes, des coureurs, des nageurs et nageuses, des motards, des patineurs, des sauteurs de haies, un sabreur une épéiste et quelques politiciens. Et probablement, aussi, un raton laveur masqué.
Et, il faut bien l’admettre, quand même, une authentique championne de Karaté en la personne de Chantal Jouanno. Qui s’est vite fait remplacer, pour occuper fauteuil de Sénateur (Sénateuse ?), par le Judoka survitaminé et surmédaillé David Douillet.
Nous n’avons rien à lui reprocher si ce n’est le fait qu’il s’est fait dépouiller un peu trop facilement de sa flamme olympique par un nabot Chinois et qu’il est, ensuite, venu couiner à la télé comme un gamin à qui un grand aurait piqué son joujou. Pauvre Grodoudou ! ²
Comme Maigret avec ses « Chefs de la Police », si Dieu le veut, j’en verrai encore passer quelques autres.
Et rien n’a réellement changé (même avec Chantal Jouanno, la Karatékate ou Douillet le Judoka !). Les pratiques chinoises de santé et les « arts martiaux chinois » demeurent toujours sur un strapontin éjectable. J’ai été successivement et officiellement rattaché au Judo, au Karaté, à la Boxe Chinoise, au Kung Fu Wushu, au Ritsu Zen, au Tai Chi, au Qigong et mes élèves et les enseignants que j’ai formés ont toujours payé leurs licences dans ces diverses fédérations officielles ou non, agrées ou non, délégataires ou non mais toujours à géométrie variable et souvent, sinon toujours, autocratiques.
Sans pour autant être reconnus* .
Nous avons donc décidé de sortir de cette salle particulièrement obscure et de recouvrer notre liberté et notre indépendance. Au grand jour. Et de respirer un air plus sain. Ce film ne nous plait décidémment pas .
C’est pour toutes ces raisons et pour cette raison que j’ai fondé, avec Thierry Borderie, il y a près de 30 ans, les Arts Classiques du Tao qui regroupent actuellement une soixantaine d’associations déclarées 63 à ce jour de janvier 2023) et plus d’une centaine d’enseignants certifiés 152 à ce jour -idem).
* Alors qu’en Chine, depuis 2009, le Xingyiquan a été officiellement reconnu comme « Trésor et héritage culturel spirituel et immatériel de la Chine » et ceci avant même le Taijiquan.
Remarquons ensemble que ce document provient du Département d’Etat, la plus haute instance politique, et du Ministère de la Culture. Ce qui est significatif.
Certificat officiel à l’en-tête de « China Intangible Cultural Heritage » attestant le fait que le Xingyiquan ou Hsing I Chuan fait depuis 2008 partie de l’héritage culturel immatériel de la Chine.
En haut : Héritage Culturel et Intangible de la Chine 2eme ligne (grands caractères) : Héritage Culturel et Immateriel de la Chine 3eme ligne : Xingyiquan (Hsing I Chuan) 4eme ligne : Annoncé par le Département d'Etat de la République Populaire de Chine 5eme ligne : Promulgué par le Ministère de la Culture de la République Populaire de Chine 6eme ligne : Date Juin 2008
Non, ce n’est pas la photo des Membres de la FIPAM mais ceux, il y a plus de quinze ans, de l’Académie Française des Arts Martiaux initiée par Henry Pléé. On y reconnaît de gauche à droite Pierre Portocarrero (Karatedo et Taikyokuken) ; Pascal Plée (Karatedo et Arts Martiaux Chinois), François Briouze (Kendo et Iai Do), Alain Floquet (Aikido et Aikijutsu), Michel Soulenq (Aikido), Dominique Balta (Aikido et Sei No Iki), Martine Vétillard devenue depuis Martine Charles (Arts Martiaux Chinois et Qigong du Tao (Tao-Yin Qigong)), Henri Plée (Pionnier du Karatedo en Occident), Gérard Baron (Boxe Française et Panaché de Combat Français), Jean Pierre Reniez (Iaido et Battodo), Georges Charles (Arts Martiaux Chinois et Qigong du Tao (Tao-Yin Qigong)), Thierry Plée (le Fondadeur du FIPAM). André Nocquet est absent sur la photo mais était parmi nous ce jour là.
Georges Charles n’a pas été directement élève du Maître André Nocquet, Ueshi Deshi de O Waka Sensei Morihei Ueshiba, Fondateur de l’Aïkido. Mais il a suivi de nombreux stages du Maître Nocquet ainsi que les projections que celui-ci proposait, des films en 8mn tournés au Japon sur Morihei Ueshiba. Il a néanmoins été l’élève et le Kôhai de Jean Daniel Cauhépé (Aïkido Sumikiri), Assistant du Maître Nocquet et de Dominique Balta (Sei No Iki) qui fut élève de Sensei André Nocquet et de Sensei Masamichi Noro (Kinomichi r), Ueshi Deshi de Morihei Ueshiba.
De ce fait le Sensei André Nocquet (8eme Dan Aïkido -Aïkikaï) et Georges Charles se sont souvent rencontrés et ont lié une amitié que Me André Nocquet qualifie lui-même de « Fidèle et cordiale ».
Georges Charles au JJCE Enghien les Bains en 1967. Il est alors 1er Dan d’Aïkido et Elève de Dominique Balta, lui-même disciple des Maïtres André Nocquet et Noro Masamichi, disciples directs du Fondateur Moriheï Ueshiba O Waka Sensei. Georges Charles a probablement été un des plus jeunes Ceintures Noires de ce Art en France puisqu’il n’avait que 17 ans.
Pour la petite histoire précisons également que Georges Charles a été l’élève de Henry Plée (10eme Dan de Karatedo, élu « Sensei du Siècle ») dans les années soixante à La Montagne Sainte Geneviève et, ce faisant, a régulièrement suivi les stages et cours des Sensei Japonais invités à « La Montagne », Sensei Murakami, Sensei Kase, Sensei Nanbu, Sensei Mochizuki Hiroo (Fils), entre-autres.Et que Georges Charles a enseigné pendant plusieurs années à « La Montagne », donc chez Henry Plée. C’est une chance et un privilège qui n’est pas donnée à n’importe qui.
Henry Plée (on pourrait dire Le Maître Henry Plée mais le concernant c’est surfétatoire !) disait de Georges Charles
« Concernant les arts du Poing de la Chine en France Georges Charles ne fait pas partie des meubles, ni des murs, ni même des fondations il est simplement le Plan d’Occupation des Sols (POS) » Henry Plée
Bons Voeux 2011 en retour de Henry Plée avec ce petit commentaire
« Sur les quelques milliers d’anciens élèves tu fais partie des…quatre qui m’envoient leurs voeux et me donnent un peu d’affection. Je suis profondément touché…je vous embrasse affectueusement – Henry. Ces Voeux étaient destinés à Georges et Martine Charles. Cette dernière faisait partie, depuis sa fondation, de « l’Académie Française des Arts Martiaux » qui avait été fondée par Henry Plée.
Churchill disait déjà « Si vous recherchez de la fidélité et de la reconnaissance, adoptez plutôt un chien ! » Et il n’avait probablement pas tort ». Henry Plée avait été élu « Professeur du Siècle » mais, il l’avoue lui-même, quelque peu oublié par la plupart de ses élèves. On ne citera pas de noms la liste serait trop importante.
Georges Charles de 1975 à 1980 a été Directeur Technique à la Fédération Française de Ritsu Zen avec l’équivalence de 4eme Dan .
Pour celles et ceux qui ne seraient pas au gaz, le Ritsu Zen (littéralement Zen debout ou Zen actif) est la contrepartie naturelle du Za Zen (Zazen) (littéralement Zen assis ou Zen passif) qui sont les deux formes essentielles de méditation de l’Ecole Chan ou Zen (Dhyana en sanscrit). Le principe est simple : pour s’asseoir encore faut-il avoir été debout ! Le Ritsu Zen c’est donc simplement le Zhan Chan qui inclut naturellement la pratique et la transmission du Yiquan/Dachengquan du Maître Wang Xiangzhai, du Taikiken de Sawai Sensei et par conséquent du San Yiquan puisque Georges Charles est officiellement reconnu en Chine comme Maître Héritier successeur en Cinquième Génération (Shengren Daoshi) de cette branche. La transmission française ne date donc pas d’hier soir. Ici encore Georges Charles a été un précurseur en la matière. Il y a tout juste quarante six ans.
Concernant les pratiques chinoises en 1969 Georges Charles, aux USA, a suivi les cours d’un certain Ray Huang (Huang Ren Yu) (1918 2000) qui fut l’assistant de Robert Needham de L’Université de Cambridge. C’est lui qui donnera à Georges Charles une lettre de recommandation pour Wong Tai Ming, alias Wang Zemin (1909 2002) qui l’acceptera comme Disciple puis qui lui léguera la succession de son Ecole qui de Lianhuanquan (Poing des Générations Circulaires) deviendra San Yiquan (Poing des Trois Un).
Wang Zemin (Wong Tse Ming à Hong Kong) fut le disciple du fameux Wang Xiangzhai (Wang Yuseng ou Nibao) (1885 1963) Fondateur du Dachengquan puis du Yiquan mais également l’un des deux derniers disciples de Yip Man (Ip Man) (1893 1972) du Wing Chun (Wing Tsun ou Yongquan).
http://www.worldwingchununion.org/14/history
Question filiation il ne faut donc pas se plaindre.
Georges Charles a également pratiqué sous le direction des Maîtres Chan Hon Chung, Tang San, Yuen Yik Kai lors de ses séjours à Hong Kong.
San Yiquan (San Yi Chuan)
Le Poing des Trois Harmonies.
Georges Charles :
1958 – 2023 : Soixante cinq ans ans de pratique assidue !
1974 – 2023 : Quarante neuf années d’enseignement – disons un demi-siècle * !
- d’enseignement des Arts du Poing chinois car en 1969 j’étais déjà rétribué comme « coach assistant » en Taekwondo au Philadelphie Institute ( Pennsylvanie – USA) soit il y a 54 ans cette année.
- Sauf cette foutue année 2020 où nous avons du cesser notre activité d’enseignement en salle.
Georges Charles, lors d’un stage aux USA, effectué dans le cadre d’une école commerciale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (ECCIP promotion 1970), est rémunéré comme répétiteur (coach assistant) dans un cours de Taekwondo de l’Université de Philadelphie (Philadelphia Institute) (1969), dirigé par le Maître Coréen Shin Yun Hun (9eme Dan). En 1973 il sera la premier Européen à obtenir un 3eme Dan de Taekwondo à Séoul en Corée (Kukkiwon). Et probablement le premier non-coréen à bénéficier de ce grade (si on excepte, évidemment quelques Coréens naturalisés aux USA !)
Le premier cours officiellement créé par Georges Charles le fut à Enghien Les Bains – MJC François Villon – 21 rue de la Libération début septembre 1974. Fiche de paie à l’appui !
« Quant aux Qigong : Vers 1974, Georges Charles enseignait déjà la « gym taoïste » appelée aussi dao yin fa, ou plus exactement Dao Yin Shenti, ainsi que le Xingyiquan de son maître Wang Tse Ming qui résidait en France depuis 1949 sous le nom de Wong Tai Ming, qui lui légua la succession en 1979 avant de partir pour Taïwan où il mourut en novembre 2002. Georges Charles a écrit depuis plusieurs livres : « Les exercices de santé du Kung-Fu », le « Traité d’énergie Vitale » et, avec Christian Bernapel, « Taiji Quan pratique et enseignement des huit portes et treize postures ». Il s’est spécialisé avec enthousiasme et humour dans les articles sur la Chine, sa culture, sa diététique… »
Extrait de : European Internal Arts Journal – N° 1 Octobre 2004. Arts Internes – Une perspective européenne en France les années 70 et 80 par Anya Meot. Site European Internal Arts
Par la suite il ouvre de nombreuses sections :
- – JJCE – Enghien Les Bains (1975 -1979);
- – Dan Université – rue Martin Bernard 75013 Paris (1976 1978);
- – Dojo de Henri Plée du 34 rue de la Montagne Sainte Geneviève Paris (Shobudo Club de France) (1977 1980);
- – King Karate Kwai – rue du Jura (13e)(1976 1980);
- – Kajyn Club – impasse Thierré (11e) Paris (1979 1984) ;
- – Fitgym – rue Brunel (17e) Paris (1984 1986) ;
- – Institut Dominique Balta – rue Rennequin (17e) Paris (1979 1988) ;
- – San shin Dojo (Institut François Briouze) – rue Chassagnoles Les Lilas (1986 1989).
- – Dojo A. Setrouck puis Dojo San Yiquan de Paris – rue Achille Martinet 75018 Paris (1989 2011)
- – Actuellement il dirige ses stage d’initiation et de perfectionnement (Master Class) en France et Dom Tom (Guyane, Réunion), dans la CEE (Italie) et à l’étranger (Québec, Liban).
Par la suite :
le XINGYIQUAN
San Yiquan – Le poing des Trois-Un – Poing des Trois Harmonies
Xingyiquan – Le poing de l’Intention prenant Forme
- • San c’est Trois Un c’est l’Unité et Quan c’est le Poing
- • San Yi c’est l’essence de Trois styles Externes et d’Un style Interne
- • San Yi c’est les « Trois-Un » du chapitre XIV du Daodejing de Laozi
- • San Yi c’est l’Unité pour la Terre l’Intention pour l’Etre Humain et la Mutation pour le Ciel mais c’est aussi l’Equité, la Nutrition, l’Art de Santé
- • San Yi c’est aussi Trois horizontales Une verticale ce qui signifie Wang (San Heng Yi Shu Wang)
San Yi c’est aussi San Jiao He Yi « Les Tois Enseignement sont Un » de Wang Yang Ming et du Xin Xue.
Le second courant est représenté par le Xingyiquan (Hsing I Chuan) ou « Poing de l’Intention prenant Forme » qui lui-même se sépare en trois branches principales : la branche ancienne ou « orthodoxe » (Laojia) ; la branche « évolutive » (Ziran ou Tseujan) et la branche de synthèse.
La branche évolutive (Ziran ou Tseujan) Initiée par Li Lao Neng, a ensuite donné naissance à tout un groupe d’écoles dont Guo Yun Shen fut le chef de file incontesté et Wang Xiangzhai le réformateur.
Georges Charles au sein de l’Ecole San Yiquan -Poing des Trois Harmonies – il transmet cette filiation depuis 1974. Au début au sein de l’ANKFK (Association Nationale de Kung-Fu Kempo) puis au sein de la FNBC (Fédération Nationale de Boxe Chinoise) dont il sera le DTN. Puis au sein de la FFRZ (Fédération Française de Ritsu Zen) en tant que Directeur Technique puis au sein de IDAMCT (Institut des Arts Martiaux Chinois Traditionnels) Président Fondateur et parallèlement au sein de COREAM (Centre pour l’Organisation et la Recherche de l’Energie dans les Arts Martiaux) puis au sein de la Convention des Arts Classiques du Tao.
On n’a pas envie de collaborer !
Mais la vie est simplement ce qui évolue.
Changement, transformation, évolution c’est le Yijing.
Et évoluer c’est être évolutif, c’est aussi simple que cela !
Elle s’établit comme suit :
- • Li Neng Jan (Li Laoneng) (1807 1888) (Yiquan)
- • Guo Yunshen (Kuo Yin Shen ou Fo Jun Sha) (1820 1901) )(Wuxingquan)
- • Wang Xiangzhai (Wang Hsiang Chai ou Wang Yu Seng) (1885 1963) (Dachengquan puis Yiquan à partir de 1949)
- • Wang Zemin (Wang Tse Ming ou Tai Ming Wong) (1909 2002)(Liananquan)
- • Georges Charles (Cha Li Shi) (San Yiquan).
- C’est ce qui est reconnu très officiellement en Chine sur la Stèle Franco-Chinoise du Mémorial du Xingyiquan dans le Hebei à Shenzhou. Le titre officiel de Georges Charles (Cha Lishi dans sa transcription chinoise) est « Shengren Daoshi » que l’on traduit par Chef d’Ecole et Maître Héritier mais qui signifie, excusez du peu, « Etre Réalisé qui Maîtrise la Voie »
LE XINGYIQUAN EST CONSIDERE DEPUIS 2008 COMME UN HERITAGE CULTUTEL ET IMMATERIEL DE LA CHINE !
Biographie de Georges Charles
– Président fondateur de l’Institut des Arts Martiaux Chinois Traditionnels (IDEAM ou IDAMCT) Association Culturelle et Socio-éducative créée en 1978.
– Président fondateur du groupement associatif COREAM (1981).
– Fondateur de la Convention Nationale des Arts Classiques du Tao (1993)
– Enseignant des Arts Classiques du Tao (Arts Martiaux Chinois Externes et Internes, Arts Energétiques)
– Membre du Conseil des Sages du Fonds International pour la Préservation des Arts Martiaux
– Chef de file ( DAOSHI) de l’école SAN YI CHUAN (Poing des Trois Harmonies) depuis 1979
– Pratiquant les Arts Martiaux Traditionnels depuis 1958.
– Enseignant depuis 1974.
– Membre de la Hong Kong Chinese Martial Arts Association (HKCMAAL) (1975)
– Membre de la Koushu Federation of the Republic of China (KFROC)( 1976)
– Fondateur de la Convention Nationale des Arts Classiques du Tao (1993)
– Successeur en titre du Maître WANG Tse Ming ( Wang Zemin, Tai Ming Wong) à la tête de l’Ecole du Poing des Trois Harmonies ( SANYIQUAN ou SAN YI CHUAN) depuis 1979.
– Diplôme en Chine (Taiwan et Hong Kong), au Japon (ITCK) avec la distinction de Ryunomaki, en Corée avec le grade de 3eme Dan TKD du Kukkiwon de Séoul (1973).
– Auteur-écrivain (22 ouvrages publiés chez Albin-Michel, Amphora, Sedirep, Encre, MA éditions…)
– Rédacteur en titre du Mensuel » La Vie Naturelle » de 1989 à 1999.
– Fondateur et rédacteur en chef du Bimestriel » TAO Yin » de 1997 à 1999.
– Intervenant et rédacteur de la rubrique Santé au magazine New Generation Tao.
Karaté à la Montagne Ste Geneviève sous le férule du Maître Henry Plée (à droite en hakama) Georges Charles est désigné par un point rouge.
Georges CHARLES a commencé la pratique des Arts Martiaux (Judo-jiu Jitsu) en 1958 sous la direction de Dupuis et Riva (8eme Dan de Judo) (JJCE), puis a été l’élève à partir de 1960 de Henri Plée, décédé en août 2014 et qui a reçu le grade exceptionnel pour un Occidental de 10eme Dan au Japon.
En 1969, il découvre, à l’occasion d’un stage professionnel aux USA les Arts Martiaux Chinois (Université de Philadelphie). De retour en France, parallèlement à l’Aïkido, avec D. Balta, et au Tae Kwondo avec Lee Kwan Young dont il fut l’un des tous premiers élèves en France, il pratique sous la direction de Wang Tse Ming (Tai Ming Wong), Maître Chinois né en 1909 à Canton et réfugié en France depuis 1949.
En 1973, il se rend en Corée pour passer son troisième Dan de Taekwondo au Kukiwon de Seoul.
Georges Charles a été passer ce 3eme Dan à Séoul. A cette session il n’y avait que 3 occidentaux dont deux US. Georges Charles fut donc l’une des premières Ceintures Noires françaises, sinon la première, de cette discipline. Il fut d’ailleurs, en France, l’un des tous premiers élèves du Maître Lee Kwan Young (8eme Dan) à son arrivée en 1969 (Gymnase François Peatrick au Plessis Robinson). On était quatre au tout début avec les frères Thierry et Olivier Streit de Bossy, Patrick Tamburini – bien connu des Karatekas – et moi-même.
Georges Charles en 1970. Il est alors ceinture noire 1er Dan de Taekwondo et maitrise le Nunchaku (fléau pour battre le riz) qui sera popularisé quelques années plus tard par un certain Bruce Lee. Comme il faut rendre à César ce qui lui appartient c’est bien Nanbu (avec deux n !) Yoshinao Sensei ( Hanshi 10eme Dan, décédé le 28 avril 2020), le Japonais, qui introduisit cette pratique, et donc cette arme, en France où il l’enseigna lors de cours et stages à La Montagne Sainte Geneviève au Dojo de Henry Plée à cette époque et qui lui consacra, d’ailleurs, un livre. Le surnom de Georges Charles à l’époque fut tantôt « Taekwondo » tantôt « Nuntchac ». Archives GC
Le fameux livre de Nanbu Yoshinao Sensei sur le Nunchaku. Il est, sur ce plan au moins, le précurseur de Bruce Lee de plusieurs années. Mais la forme transmise par ce Maître n’avait rien à voir avec de la gesticulation artistique et ne frappa donc pas les esprits !
En 1974, 1975, 1976, 1977, il se rend à Hong Kong et à Taiwan pour parfaire ses connaissances et est diplôme comme Enseignant (Sifu) à la HKCMAAL et à la KFROC, deux importantes Fédérations locales.
A Okinawa (Japon) il est également diplômé avec le grade d’enseignant Ryunomaki (équivalence de 3eme Dan au Japon)
Georges Charles et Leung Ting qui fut un des disciples directs de Yip Man.
Le Maître Wang Tse Ming (Wong Tse Ming à H.K.) fut l’un des deux derniers disciples de
Yip Man entre 1965 et 1970 ce qui est attesté dans la généalogie de son école.
En, 1979, Wang Tse Ming qui désire prendre sa retraite en République de Chine lui lègue la succession de la direction de l’école du Poing des Trois Harmonies (San Yi Chuan) avec le Titre de DAOSHI qui sera officiellement reconnu à Hong Kong et à Taiwan.
Certificat officiel d’enseignant et de « pionnier » de l’Art du Poing Chinois (Chung Kuo Chuan, Kuo Shu ou Kung-Fu Wushu) de la République de Chine (ROC) dont Taiwan. A cette époque le « Kung-Fu » était encore très mal vu en République Populaire de Chine ! Il aurait donc été impossible à un occidental de l’étudier sur le Continent. Mais certains ont la mémoire très courte et sélective.
Georges CHARLES devient donc l’un des rares Occidentaux à diriger une Ecole traditionnelle chinoise dont l’origine remonte au treizième siècle.
Remise du diplôme de la HKCMAAL
à droite de Georges Charles Tang Sang du Wing Chun
à gauche de Georges Charles Chan Hon Chung du Hung Gar à droite un article relatant l’événement.
Précisons quand même que le Fameux Tang Sang fut le « Senior Student » de Yip Man pour ne pas dire son bras droit.
En 1978 il crée l’Institut des Arts Martiaux Chinois Traditionnels (IDEAM) après avoir été Directeur Technique National de deux Fédérations (Fédération Nationale de Boxe Chinoise FNBC ex ANKFK et Fédération Française de Ritsu Zen).
Il fonde également, en 1981, le groupement Associatif COREAM regroupant plus d’une cinquantaine d’enseignants et douze disciplines martiales (Karatedo, Aikido, Jiu Jitsu, Kung Fu Wushu, Taiji Quan, Aiki jutsu , Iai do, Kendo, Kobudo, Ritsu Zen, Shugendo).
Auteur de plus d’une centaine d’articles et de plus de vingt ouvrages publiés, il a également occupé le poste de rédacteur en titre du mensuel » La Vie Naturelle » depuis 1986 et celui de Rédacteur en Chef du bimestriel TAO Yin depuis Janvier 1997 jusqu’à octobre 1999. Il a participé à la formation et à l’information de praticiens dans plusieurs groupes médicaux et paramédicaux :
• ATMAN (Association pour les Thérapies Manuelles Anciennes et Nouvelles et COA Collége Ostéopathique ATMAN) ;
• AJMA (Association des Jeunes Médecins Acupuncteurs) ; (ESAT Ecole Supérieure d’Acupuncture Traditionnelle) ;
• SMAC (Société Médicale d’Acupuncture Classique – Groupe de Jacques Lavier) ; et anime des démonstrations et conférences (FNAC Paris, Strasbourg, Paris Sorbonne, AFC Paris et Lille, Ecole Nationale des Impôts… ).
Depuis 1974, il a formé spécifiquement plus d’une soixantaine d’enseignants regroupés au sein de la Convention des Enseignants des Arts Classiques du Tao.
La Convention des Arts Classiques du Tao regroupe, à ce jour, plus de soixante associations en France et à l’étranger et représente plus d’une centaine d’enseignants confirmés et certifiés.
Il est reconnu en France et en Europe, mais également en Chine, comme l’un des tous premiers pionniers dans l’implantation des Arts Martiaux Chinois Traditionnels et des pratiques chinoises de Santé en Occident (Mystère des Arts Martiaux paru en 1996 aux Editions Trédaniel ; Dictionnaire des Arts Martiaux de P. Lombardo… ). Il fait actuellement partie du Conseil des 12 sages de la Fondation Internationale pour la Préservation des Arts Martiaux FIPAM
En octobre 2012 une stèle franco-chinoise a été érigée au Mémorial du Xingyiquan de Shenzhou dans le Hebei. Elle a été officiellement inaugurée le 18 octobre 2014 et atteste que Georges Charles est le successeur direct en Cinquième Génération de la lignée du Xingyiquan du Hebei. Elle reconnait également l’Ecole San Yiquan ainsi que la transmission effectuée en Occident et en Amérique, ce qui est une première. Georges Charles est donc l’un des rares occidentaux, sinon le seul, qui a ce jour est reconnu comme Chef d’Ecole et Successeur en Titre dans une transmission qui remonte, en fait, à Yue Fei (1103 1142) et avec le titre officiel de « Shengren Daoshi » – littéralement « Etre Réalisé qui Maîtrise la Voie ». Rappelons que le Xingyiquan représente l’un des trois styles dits « Internes » (Neijia) avec le Taijiquan et le Baguazhang et qu’il est désormais reconnu comme « Héritage culturel et immatériel de la Chine ».
Quelques archives diverses !
Quelques photos et documents des années soixante et soixante dix ! Quelques archives difficiles à classer puisqu’elles datent, pour la plupart, d’avant la pratique et l’enseignement des Arts Classiques du Tao ! Mais elles concernent la pratique.
Photo au Dojo de la Montagne Sainte Geneviève en 1962
Henry plée est sur la gauche, en Hakama, je suis également sur la photo.
Le troisième à gauche avec le point rouge.
Aïkido 1968 – 1969 avec Dominique Balta au JJCE
Georges Charles est 1er Dan.
Le BSP…au moins un premier diplôme !
Karatedo et Nunchaku en 1968. Un peu avant la mode Bruce Lee !
Georges Charles est 1er Dan.
Un livre offert et dédicacé par Bob Popilock 3eme Dan
Assistant du Maître Shin Yun Hun
« Content d’avoir pu travailler avec vous au Sommer’s Point Karate Club.
Cela a été très bénéfique dans l’échange de techniques.
De la chance pour le futur et en espérant vous revoir ».
Bob Popilock 3eme Dan
Directeur SPKC.
Août 1969.
Un souvenir du Sommer’s Karate Club à Sommers Point (USA)
Après un entrainement assez chaud ! Avec quelques « gabarits ».
Bob Popilock est à gauche.
Août 1969 – New Jersey –
Georges Charles est toujours 1er Dan.
Une photo publiée dans un journal de Hong Kong 1973
Ce n’est pas tous les jours qu’un Kwai-Lo enseigne le Kung-Fu Wushu !
Les Enseignants de la HKCMAAL en 1974 ! Une belle brochette rarement égalée.
La réunion du Comité de Direction HKCMAAL avant la remise du Diplôme d’Enseignant à Georges Charles. Juillet 1974
Le Guan (Kwoon) de Leung Ting en 1974.
Quelques photos d’époque. On n’est pas là pour se marrer !
Article (extraits) sur Georges Charles Juin 1975. Partenaire : Dominique Balta.
La carte du CRB fondé par Roland Habersetzer 1975/1976
Le Maître Liao Wou Chang et son bâton de fer recouvert d’une peau de serpent ! Taipei 1976. Une vieille connaissance de Georges Charles !
Georges Charles (Cha Lishi) est le Chef d’Ecole, Maître Héritier en titre (Shengren Daoshi) en cinquième génération successive de l’Ecole San Yiquan (Poing des Trois-Un) issue de la branche du Xingyiquan du Hebei.
La succession est la suivante Li Laoneng (Li Luoneng ou Li Nengjan), Guo Yunshen, Wang Xiangzhai, Wang Zemin.
Voir à ce sujet la stèle commémorative du Mémorial du Xingyiquan de Shenzhou dans le Hebei qui se trouve en tête de page. Ici photographié lors du stage d’Ete 2016 de Paulhac en Margeride.
La « Lance fondue à un crochet de Yue Fei » (Yue Fei Gulianjiang) est ce qui a donné naissance au Xingyiquan et s’est transmise de génération en génération depuis le XIIe siècle au sein des Clans Yue (de Yue Fei) et Wang de Yue (Clan Wang de Hangzhou) d’où est issu Wang Zemin (1909 2002). Les fondements de la pratique de l’Ecole San Yiquan remontent directement à l’époque de Yue Fei (1133 1142). Ils se sont transmis de Maître à Disciple.
La pratique des armes n’exclut pas, au contraire, la pratique à main nue. L’Art chevaleresque n’exclut pas les pratiques d’éveil et de santé. Le bon sens n’exclut pas la pratique de l’Alchimie Interne. GC