Acupressure :
Massage traditionnel et acupuncture :
MAN KAI JUN – Un masseur traditionnel à Pékin
Par M. Shawei et Manli
Le massage est aussi ancien que la médecine chinoise traditionnelle dont elle constitue une branche, particulièrement l’une de ses techniques à savoir
l’acupressure
Au lieu d’utiliser des aiguilles comme dans l’acupuncture, l’acupressure utilise les doigts pour faire pression sur les points méridiens.
Cette pression avec les doigts (sens du terme japonais shiatsu ) n’en est pas pour autant le parent pauvre de l’acupuncture, comme le souligne Georges Charles dans un article écrit en 1996 dans le hors-série numéro 39 du magazine : La vie naturelle sur La médecine chinoise (p.42) : » Il ne s’agit donc pas, comme on le croit trop souvent, d’une sorte d’acupuncture sans aiguille, donc en quelque sorte d’une acupuncture au petit pied ou bon marché, mais bel et bien d’un système spécifique global possédant sa propre terminologie. A l’instar de l’acupuncture, ce système possède ses propres écoles, tendances, variations, ainsi que ses spécialistes . »
Ainsi Georges Charles rappelle que sous la dynastie des Tang (618-907) fut instituée au sein de l’Académie impériale de Médecine une Académie de massage qui formait des « Maîtres-masseurs » totalement indépendants des acupuncteurs et occupant un rang équivalent à eux dans la hiérarchie médicale.
Masseurs des temps anciens
La théorie des méridiens :
Tout comme l’acupuncture, l’acupression est basé sur la théorie des méridiens. En fait « méridien » se traduit en chinois par jingluo . De façon générale les jingluo sont les lignes de communication à travers lesquelles circule l’énergie vitale ( qi ), jouant un rôle capital dans l’établissement de liens entre les organes et entre les diverses parties du corps humain . Les deux caractères jing et luo renvoient à une double réalité.
D ‘un côté il y a ce qu’on appelle proprement les méridiens les jing qui sont les lignes principales et de l’autre côté il y a leurs ramifications les collatérales, les luo.
Les méridiens circulent dans la plupart des cas dans la partie inférieure du corps. Les collatérales circulent dans les parties relativement superficielles, même à la surface du corps. Les méridiens ont une voie de circulation déterminée tandis que les collatérales sont comme un filet couvrant le corps. Ainsi un réseau organique relie tous les organes, tous les viscères, tous les orifices, tous les os et tous les tendons du corps. Les collatérales sont liées directement ou indirectement aux méridiens, et constituent ainsi le système des jingluo .
Ce système comprend douze méridiens ordinaires, douze méridiens non ordinaires, huit méridiens extraordinaires, quinze collatérales, douze méridiens des muscles et douze méridiens de la peau. Les méridiens et les collatérales relient l’intérieur et l’extérieur, les organes et les viscères, les muscles, les tendons, les os et les extrémités, ce qui fait du corps un véritable réseau organique.
Dans ce réseau, les douze méridiens sont les éléments principaux par lesquels circule l’énergie vitale. Ils sont répartis de façon symétrique dans les parties antérieure et postérieure et sur les deux côtés du corps humains. En outre, ils circulent sur le côté intérieur ou extérieur des membres supérieurs ou des membres inférieurs. Chaque méridien agit sur un organe ou sur un viscère, et porte donc un nom composé de trois éléments : shou (main) ou zu (pied), yin ou yang et le nom d’un organe ou d’un viscère.
Ces douze méridiens sont :
- Les trois méridiens yin de la main : shou tai yin fei jing relié aux poumons, shou jue yin xin bao jing relié au péricarde et shou shao yin xin jing relié au coeur.
- Les trois méridiens yang de la main : shou yang ming da chang jing relié au gros intestin, shou shao yang san jiao jing relié au trois réchauffeurs et shou tai yang xiao chang jing relié à l’intestin grêle.
- Les trois méridiens yin du pied : zu tai yin bi jing relié à la rate, zu jue yin gan jing relié au foie et zu shao yin shen jing relié aux reins.
- Les trois méridiens yang du pied : zu yang ming wei jing relié à l’estomac, zu xiao yang dan jing relié à la vésicule biliaire et zu tai yang pang guang jing relié à la vessie.
Les points méridiens (xuewei) littéralement « terriers » sont des sortes de petites cavités qui marquent le circuit des méridiens qui sont, selon Georges Charles, comme des « coulées » c’est-à-dire comme » des traces laissées par le passage fréquent d’un animal d’un endroit à un autre » autrement dit l’énergie vitale.
méridien shou jue yin xin bao jing
L’importance du diagnostic :
Dans la méthode de l’acupressure, il s’agit tout d’abord de diagnostiquer avec la main, en agissant sur les points méridiens de chaque côté de la colonne vertébrale.
Ils ont un lien direct avec les 5 organes ( le coeur, le foie, la rate, les poumons et les reins) et les 6 viscères (l’intestin grêle, la vésicule biliaire, l’estomac, le gros intestin, la vessie et le triple réchauffeur). Si les « six souffles » de la nature à savoir le vent, le froid, la chaleur, l’humidité, la sécheresse et le feu, dépassent le seuil de la normale et de l’adaptabilité humaine, les facteurs positifs (zheng qi) se tranforment alors en facteurs négatifs ou énergies perverses (xie qi). Par exemple, si le vent-froid ( fenghan ) fait irruption dans les points méridiens du dos, il se produira alors une stase de l’énergie vitale c’est-à-dire un arrêt ou un ralentissement de la circulation de l’énergie. Cela bloquera les méridiens et causera un déséquilibre des fonctions physiologiques des organes et par conséquent des maladies internes.
S’il y a un point qui est bloqué trop longtemps, cela causera une stase sanguine, une masse gonflée et enflera les ligaments. Quand le corps bougera, l’étirement durable des ligaments enflés causera un déplacement des vertèbres.
Cela comprimera les nerfs et causera des maladies externes. Selon un médecin de la dynastie des Qing, Ke Qin (né en 1662, mort en 1753), dans son ouvrage » Sens véritable des six méridiens « , écrivait que les syndromes des six méridiens relèvent de deux catégories : d’une part les syndromes des trois méridiens yang qui sont dus à l’invasion par l’énergie perverse exogène, le mal restant sur la peau et les muscles, et d’autre part les syndromes des trois méridiens yin qui sont dus à l’énergie perverse intérieure, le mal se situant dans les cinq organes. Ke Qin comparait ainsi la médecine à l’art de la guerre : » Comme l’art de la guerre recommande de connaître la configuration du terrain, la médecine demande de connaître les voix des six méridiens afin de savoir d’où vient le bandit, de savoir par quel chemin est venu quelqu’un et par quel chemin est parti quelqu’un.
Les trois méridiens yang mènent de l’extérieur à l’intérieur, tandis que les trois méridiens yin circulent à l’intérieur.
Les six méridiens suivent chacun son chemin propre : le tai yang est le grand chemin ; le xiao yang est le chemin reculé ; le yang mimg est le chemin rectiligne ; le tai yin est le chemin de traverse ; le xiao yin est le chemin de derrière ; et le jue yang est le chemin de biais.
C’est par les trois méridiens yang que l’énergie perverse exogène arrive, comme les envahisseurs envahissent la frontière ; c’est par les trois méridiens yin que l’énergie perverse intérieure agit, comment les rebelles naissent dans l’intérieur du pays.
Si l’on connaît les chemins des six méridiens, on détient la clef de traitement de toutes les maladies . » C’est pourquoi les praticiens de la médecine chinoise traditionnelle en général et de l’acupressure en particulier doivent toujours être vigilants envers les moindres symptômes, de la même façon que l’on cherche à protéger un pays.
Un bon diagnostic s’apparente à la surveillance des frontières et de l’état intérieur d’un pays. En médecine, il faut toujours ainsi soigner à temps un mal qui vient de se déclarer, avant qu’il n’ait atteint les organes intérieurs et afin d’éviter que le mal ne s’aggrave et ne devienne incurable.
Une histoire sur un médecin antique :
Une histoire ancienne, rapportée dans les « Mémoires historiques » écrites de 104 à 91 av. J.C. de Sima Qian – un eunuque historien de l’empereur Han Wudi sous la dynastie des Hans de l’ouest – est très significative sur ce point : Le médecin célèbre Bian Que (né en 407 av. J.C. – mort en 310 av. JC), de l’Etat de Qi, l’une des principautés de l’époque des Royaumes Combattants (476 – 256 av. J.C.) , qui correspondait à l’actuelle province du Shandong , se rendit un jour auprès du marquis Huan de Qi.
Voyant qu’il n’avait pas l’air d’aller bien, il lui dit carrément :
« Vous êtes malade. Heureusement que ce n’est pas encore grave, seule la peau de votre corps est atteinte. Mais la maladie risque de s’aggraver, si vous n’êtes pas soigné à temps. » Incrédule, le monarque lui répondit d’un ton sec : « Non, je me sens bien. » Après le départ du médecin, le Marquis déclara : « Quelle bêtise qu’un médecin ait la manie de vous déclarer malade afin de montrer sa compétence ! » Cinq jours après, le médecin revint et lui réitéra son avertissement : « La maladie atteint votre sang. Si vous ne recevez pas de soins prompts, vous serez en danger. » Mais le monarque ne voulut pas l’écouter. Cinq autres jours passèrent et Bian Que alarma le monarque en lui affirmant que la maladie avait déjà atteint son estomac et ses intestins, et que sa vie était en danger.
Ses paroles déplurent au marquis Huan de Qi qui le fit battre. Cinq jours plus tard, à la vue du marquis Huan, le médecin rebroussa chemin, sans mot dire.
Le monarque fut surpris et envoya quelqu’un lui demander la raison de son départ précipité.
» Il est facile de guérir une maladie qui n’atteint que la peau du patient, il suffit de lui appliquer une serviette chaude. Il n’est pas non plus difficile de guérir une maladie qui a déjà atteint les vaisseaux sanguins, il suffit de faire de l’acupuncture. Quand la maladie a atteint l’estomac et les intestins, il reste encore l’espoir de guérir le malade en lui administrant des décoctions de plantes médicinales. Quand la maladie a rongé la moelle épinière, il n’y a plus moyen de sauver le malade. C’est maintenant le cas du marquis Huan. »
Cinq jours après cette déclaration, le monarque tomba gravement malade et mourut rapidement, avant une dernière tentative pour aller chercher Bian Que, qui était déjà parti sans laisser de trace. Cette histoire très connue des Chinois a donné lieu à un proverbe à quatre caractères : « hui ji ji yi » signifiant » dissimuler sa maladie par crainte du traitement » ou encore dans sa version psychologique » ne pas avouer ses fautes pour éviter les remontrances « .
Ainsi la méthode de l’acupressure permet au masseur de déceler les plus petits symptômes et de soigner les petits problèmes avant qu’ils ne deviennent trop graves. Cette technique de massage s’est conservée dans la Chine moderne et est même plus populaire auprès des Chinois d’aujourd’hui que l’acupuncture.
Un praticien de l’acupressure à Pékin :
Nous souhaitons dans cet article vous présenter un masseur, Man Kai Jun, qui pratique l’acupressure à Pékin et dont nous rapportons ci-dessous les propos lors d’un entretien avec lui. Pendant son enfance, Man Kai Jun a étudié le Bagua avec la troisième génération de disciples de Li zimin.
En 1975, il a participé à la compétition de wushu de Pékin. Il a gagné la sixième place de boxe Chang.
En 1975, il a commencé à étudier les techniques de manipulation des os et des articulations ( tuina et zhenggu ) avec un maître dénommé Song Hong Bin.
En 1996, il a commencé à étudier les théories de la médecine traditionnelle chinoise et le classique de la médecine interne de l’empereur jaune. Il a alors mis au point sa propre technique d’acupressure.
En 1997, il a étudié les techniques des maîtres Wang Guo Shun et Xue Yong Ge.
Il a obtenu alors le niveau intermédiaire de masseur avant d’obtenir le niveau avancé en 2000.
En avril 2003, il a ouvert son propre centre de massage.
Avec ses amis, il a mis au point une synthèse des méthodes traditionnelles et populaires de massage.
Ces trois dernières années il a déjà soigné plusieurs milliers de patients.
Il est invité régulièrement par ses patients à Hong-Kong.
Man Kai Jun dans une technique de manipulation
Les bienfaits du massage :
Man Kai Jun nous parle ainsi des bienfaits du massage en général et de l’acupressure en particulier : » Avec la pratique, les mains devenant très sensibles, peuvent trouver les points méridiens qui sont bloqués et les débloquer en massant. Même les points méridiens qui sont bloqués depuis longtemps pourront être débloqués. Les vertèbres seront remises en place. Les 5 organes et les 6 viscères pourront fontionner normalement. Le métabolisme sera rétabli. Les maladies chroniques seront éliminées.
Cela permettra de résister aux maladies, d’entretenir la santé et assurera une longue vie . » Man Kai Jun soigne ainsi nombre de petits problèmes de santé qui gâchent le quotidien des gens parmi lesquels : l’insomnie, la fatigue, les maux d’estomac, les problèmes de digestion, les maux de dent, les problèmes de dos, les crampes musculaires, les mauvaises postures du corps…etc
Acupressure et Qigong :
Nous pouvons voir dans les propos de Man Kai Jun que l’acupressure entretient un lien direct avec la pratique énergétique du Qigong. Ce n’est ainsi pas un hasard si Man Kai Jun, avant de devenir masseur, a pratiqué les arts martiaux internes qui influencent fortement les postures prises par Man Kai Jun lors de la séance de massage.
Il donne ainsi les conseils suivants au praticien : » Pendant le massage le plus important est de se détendre totalement et de se concentrer. La force vient des pieds et l’énergie vient du dos. Des pieds aux jambes et du dos aux hanches, il faut utiliser ensemble l’énergie montante et l’énergie descendante. Faire venir l’énergie au bout des doigts et l’utiliser.
La force s’infiltre de façon douce, stable et durable avec des changements harmonieux. Comme l’eau qui s’infiltre progressivement, goutte à goutte, pour creuser la pierre, la main enlève la maladie. Le résultat est évident sans que le patient s’en soit rendu compte. Le patient n’a pas mal et le masseur ne se sent pas fatigué. »
Acupressure abdominale
Le transfert d’énergie :
Sa technique de massage est ainsi une technique de transfert d’énergie du masseur vers le patient selon l’idée que le corps humain est conducteur de l’énergie qui circule dans la nature et les êtres vivants.
Cette technique trouve son origine dans la cosmogonie ancienne chinoise selon laquelle l’homme est médiateur entre l’énergie yin de la terre qui monte et se disperse, donc de nature yang , et l’énergie yang du ciel qui descend et se concentre, donc de nature yin . Autrement dit, ce qui est en bas monte et ce qui est en haut descend, ce qui est concentré se disperse et ce qui est dispersé se concentre.
Il s’agit des lois de transformation entre le yin et le yang ainsi que celles du manque ( xu ) et de l’excès ( shi ) auxquelles fait référence Man Kai Jun dans sa pratique : » Quand le masseur touche le patient, il faut considérer les lois de transformation du yin et du yang, l’excès de sang et le manque de qi.
Ce qui se manifeste en excès correspond à l’intérieur à un manque.
Il s’agit de tonifier, disperser ou contrôler l’énergie.
Par la méthode conductrice on soigne le haut malade par le bas.
En effet, il ne faut pas seulement soigner la tête si la tête fait mal et seulement les pieds si les pieds font mal. » Mais Georges Charles dans l’article précédemment cité ne manque pas de souligner que cette pratique peut paraître bien étrange aux yeux des scientifiques occidentaux : » Cette forme de « magnétisme » est très ancienne et très étudiée jusqu’au sein d’instituts médicaux les plus sérieux et les plus renommés.
On comprend alors assez facilement pourquoi le « massage chinois », sous sa forme la plus traditionnelle, est en mesure d’inquiéter quelque peu le rationaliste de service. Bien que pratiquant ces méthodes souvent avec succès, de nombreux thérapeutes chinois préfèrent donc les passer sous silence lorsqu’ils ont affaire aux « spécialistes » occidentaux venus étudier le massage en Chine . »
De son coté Man Kai Jun nous parle en toute ouverture de l’aspect énergétique de sa pratique :
» Le masseur et le patient doivent fusionner ensemble pour que le traitement soit efficace. Le masseur est l’outil et l’élément fondamental du massage. Le patient est l’objectif du traitement. Le masseur transmet son énergie au patient par les points de contact. La technique des mains est douce, légère et stable.
D’abord il faut faire partir la tension du patient qui cherche à se protéger. Il faut donc que le masseur permette au patient de se détendre pour que ce dernier puisse accepter les soins. Cela demande aussi de la psychologie.
L’énergie du traitement doit atteindre directement la maladie sans qu’il y ait de résistance pour que la maladie disparaisse.
Il faut faire attention à accorder sa respiration avec celle du patient. Pendant l’expiration, l’énergie doit arriver au bout des doigts. Il faut inspirer l’air pur et expirer l’air impur.
Le masseur aide le patient à faire partir les énergies perverses, à faire circuler l’énergie dans tout le corps et le sang dans toutes les veines, à réguler les manques et les excès. »
Acupressure du dos Man Kai Jun nous précise bien que l’acupressure est une discipline à part entière qui ne s’improvise pas, aussi bien pour la santé du patient que celle du masseur.
Afin d’éviter le contact direct de peau à peau, un drap sera utilisé pour limiter les transferts éventuellement négatifs des énergies pathogènes du patient vers le masseur. Man Kai Jun met ainsi en garde contre une pratique irraisonnée de l’acupressure. » Le massage est une discipline très précise, délicate et subtile. Le massage est une médecine complexe. Pendant le traitement, le masseur est le moyen du traitement.
Il est donc très important de se protéger. » La pratique de l’acupressure ne peut donc se faire sans le suivi permanent d’un spécialiste.
Par ailleurs, la pratique du Qigong s’avère très utile pour aborder l’acupressure. Celle-ci reste cependant ouverte à tout novice qui souhaiterait s’initier à cette technique de bien-être. Il est possible en effet d’en étudier les bases afin de pouvoir les appliquer sur ses proches ou même sur soi. En connaisant les points d’acupressure principaux et la théorie des méridiens, il s’agit pour le praticien novice d’apprendre à faire un bon diagnostic des symptômes du patient et de savoir où et comment masser pour soulager de façon durable et efficace les petites maladies chroniques dont chacun d’entre nous souffre un jour ou l’autre.
Le massage traditionnel chinois se divise selon les différentes parties du corps : massage de la tête, du dos, de l’abdomen, des bras et des mains, des jambes et des pieds. Il est possible de soigner un problème à partie d’une seule partie. Chaque masseur sera spécialisé sur l’une de ces parties et le novice pourra choisir d’étudier plus en profondeur l’une d’entre elles. Ne soyons donc pas comme le Marquis Huan en laissant les petits maux devenir de graves maladies et inspirons nous d’une autre histoire chinoise qui nous incite à apprendre à pêcher plutôt qu’à consommer passivement le poisson.
L’apprentissage guidé de l’acupressure, tout comme celle du Qigong, peut nous permettre de devenir les propres acteurs de notre santé et de notre bien-être ainsi que de celles de nos proches.