Voyage à Hangzhou

YU HUANG SHAN FEI YUN
« Nuages volants au-dessus de la colline de l’Empereur de jade »
par Jean-Luc Saby

HANGZHOU est l’une des deux villes de Chine avec Suzhou considérées comme le paradis sur terre. Sa situation en bordure du lac « Xi Hu » bordé de colline préserve un charme que la ville en pleine expansion n’a pas réussi encore à masquer.Cette place possède, en plus de son cadre naturel, les traces d’un passé exceptionnel.

A l’origine, le lac Xi Hu était un golfe marin où venait se jetait le fleuve ZheJiang, avec au sud, la colline Wu Shan et au nord la colline Bao Shi Shan. Peu à peu les sédiments du fleuve formèrent un vaste banc de sable qui relia les deux collines entre elles et sépara une partie du golfe de la haute mer, ce qui donna naissance au lac. Une bourgade se créa sur ce banc de sable.

En 1127 et durant 150 ans, elle fut le siège d’un l’empire retranché sous la menace des attaques barbares qui occupaient progressivement tout le nord de la Chine et finirent par la diviser en deux en 1126.

Après la chute de Kaifeng,où les armées de l’empire Jurchen des Jin prirent la capitale des Song et firent prisonniers l’empereur Zhao et presque tous les fonctionnaires de l’état. Une partie de la famille impériale gagna le sud et établit une nouvelle capitale à Hang Zhou. Dés lors, la dynastie prit le nom de Song du Sud (1127-1279). A cette époque, au sud, face à la menace nordique un vent de résistance se développe et se rassemble autour des valeurs ancestrales et traditionnelles propres à la Chine héritée des Han. Dans cette atmosphère morbide, afin d’exorciser la mort et les démons envahisseurs, sous l’impulsion des empereurs Zhen Zong (997-1022); Hui Zong (1100-1125), Taoïsme et Confucianisme, tout deux dépositaires des valeurs morales traditionnelles et des pratiques rituelles ancestrales bénéficient ensemble d’un renouveau.

Dans les collines de Hangzhou, la résistance s’organise autour des plus valeureux guerriers et des dignitaires les plus zélés. Le palais impérial est construit sur les sommets de la colline sud. L’organisation des rites reste conforme à la tradition qui traduit les obligations du fils du ciel. Tout un environnement est appelé à rentrer en résonance avec le ciel afin de recueillir ses bienfaits. Des lieux stratégiques sont parés des symboles les plus actifs issus des traditions bouddhistes, taoïstes et confucianistes. La contribution des trois s’accordent en une (SAN YI) pour servir au plus juste les intérêts de l’empire.

La construction de temples taoïstes, la remise des titres honorifiques, la création d’école avec la nécessité d’étudier les textes classiques du taoïsme aux examens administratifs tend à synthétiser et à établir des relations harmonieuses entre taoïsme et confucianisme et à propulser ce que l’on appelle le Néo-confucianisme des Song.

L’absence d’une cosmologiepropre au confucianisme et une carence des approches métaphysiques éveillent les aspirations confucianistes en direction du taoïsme et du bouddhisme. Les interrogations nouvelles prennent une place considérable dans l’univers intellectuel de la dynastie Song et confirment la naissance d’une nouvelle école philosophique : Le Néo-confucianisme. L’enseignement des classiques et l’éthique confucéenne fusionnent avec une vision naturelle de l’univers. On y défend l’idée d’un univers capable de générer au sein du microcosme humain des valeurs morales et des comportements éthiques. Les différents niveaux d’organisation de la nature tendent à établir des valeurs soumises à une sorte de processus évolutionniste du macrocosme céleste. Dès lors une part importante du taoïsme s’accorde dans le système de pensée confucianiste.

Pagode des Six Harmonies

Pagode des Six Harmonies Province de Hangzhou (1925)

Voilà ce que l’on peut voir et ressentir à Hangzhou, les vestiges les plus prestigieux d’un monde de l’invisible… Malheureusement, la ville a beaucoup souffert durant la révolte des Taiping au XIXème siècle et de nombreux temples y furent détruits. Hangzhou demeure un site de prédilection pour fonctionnaires et artistes et pour le commerce : c’est la première ville touristique du pays, la destination privilégiée des voyages de noces.
Actuellement, sa richesse florissante participe grandement à la reconstruction des monuments.

Voilà ce que l’on peut voir et ressentir à Hangzhou, les vestiges les plus prestigieux d’un monde de l’invisible… Malheureusement, la ville a beaucoup souffert durant la révolte des Taiping au XIXème siècle et de nombreux temples y furent détruits. Hangzhou demeure un site de prédilection pour fonctionnaires et artistes et pour le commerce : c’est la première ville touristique du pays, la destination privilégiée des voyages de noces. Actuellement, sa richesse florissante participe grandement à la reconstruction des monuments.

Dès le VIème siècle,un ensemble d’ouvrages et sa proximité avec Shanghai contribuent à l’essor de la ville : tout un jeu de digues, d’écluses et de canaux sont aménagés et c’est l’époque de creusement du grand canal qui relie la Chine du nord au sud.

 

Extrait de voyage

A la rencontre du passé :
Une des particularités de Hangzhou, c’est de pouvoir communiquer avec autant de facilités avec l’élément naturel le plus sauvage et le plus isolé. En bordure du lac Xi Hu, sur sa rive Est, il vous suffira de prendre le bus pour qu’en moins de dix minutes vous atteignez le pied d’une des collines, un sentier qui s’enfonce au cœur de la forêt où vous ne rentrerez que vous-même pendant un certain temps.

Ce matin-là, le bus nous avez conduit jusqu’à l’entrée du zoo, au pied de la colline sud. En traversant la route en face du zoo, un sentier rentre directement dans la forêt. Il n’y a personne, il n’y a que nous. L’objectif de la journée est de contourner la colline en direction de son versant sud (adret). Au pied de ce versant doit se trouver le « champ des huit trigrammes » ba gua tian.

Un espace dessiné sur le sol, vestige des cérémonies d’antan, lieu de rituel annuel où l’empereur en personne commandait l’ouverture des travaux agricoles dans les neuf régions de l’empire. Arrivés sur les lieux, rien ne vous paraît distinct, un vaste champ certes mais rien n’est capable de capter votre attention au delà du fait que vous vous trouvez devant un champ agricole où se mêlent agriculture et pisciculture.

Les huit trigrammes Ba Gua sont conçus comme les images de ce qui se passe dans l’univers. Issus de l’action des principes Yin et Yang, ils expriment les mouvements des choses dans leur transformation. La représentation la plus ancienne des Ba Gua, celle de FU XI, place les huit trigrammes dans un octogone dont la circonférence représente le temps et le contenu l’espace.Le symbolisme des principes Yin et Yang, leur signification cosmique et leur role dans le monde, leur changement consécutif à leur interaction sont pour l’essentiel expliqués dans le Yi Jing « Le livre des mutations ».

Ba gua tian, en veux-tu ? il faut se résigner à ne rien voir. En bordure un mur d’enceinte cintre cet espace, bien sûr on en fait le tour pour tâcher d’apercevoir quelque chose. Un petit temple bouddhiste accueille le pèlerin dans sa quête.

Vous demandez en montrant votre carte touristique, si vous êtes bien au lieu indiqué. Oui, oui c’est là, il n’y a pas de doute. On pénètre au cœur de l’enceinte, un peu inquiet de se trouver en infraction, on longe le bord des bassins, on se fait un chemin au milieu de la végétation, on s’imagine que l’empereur se trouvait là, marquant un sillon avec une charrue de circonstance, on recherche des marques sur le sol… bof ! pas de quoi s’extasier. On ressort comme on est rentré, convaincu de rien.

A proximité du temple se trouve un petit sentier qui entame l’ascension du flanc sud de la colline. Ne le cherchez pas sur la carte, vous ne le trouverez pas. Marchez sans vous arrêtez, les moustiques se sentent moins à l’aise pour vous piquez lorsque vous êtes en mouvement. En montant, vous allez rencontrer des grottes habitées par l’esprit des divinités. Complètement éloigné des circuits touristiques, la cire des bougies coule depuis de nombreuses années à l’intérieur des cavités sur les parois, les divinités et nombreuses effigies sont noircies par l’esprit du feu qui se répand au rythme des prières dans ces petites grottes cachées dans la montagnes.

Un véritable ermitage muni de son puits, dans la chaleur humidité collante et ruisselante, c’est un tout qui adhère à votre chair. Loin de vous abandonner à l’extase, ce sont les moustiques qui vous contraignent à continuer votre ascension. Plus haut, la carte indique la présence des sept jarres stellaires qui représentent le boisseau du nord, la grotte merveilleuse des nuages pourpres.

La grande ourse appelée aussi boisseau du nord sert de guide pour l’orientation des récitations rituelles. Le manche de la grande ourse qui tourne tout au long de l’année balaye l’espace en indiquant tour à tour les directions cardinales qui s’associent à la saison en cours. Dans la hiérarchie céleste, souvent les étoiles et planètes étaient associées à des fonctionnaires célestes ayant une fonction particulière. Le Tai Yi  » Grande Unité  » réside dans le boisseau, il est le chef des huit trigrammes qui sont ses envoyés. Le boisseau du nord est le symbole de la famille des Wang de Yue…

La progression se poursuit sur une grande route de pavés. Paradoxalement, une voiture peut éventuellement vous déranger, mais pas de marcheur. Pour Hangzhou, les sites les plus visités sont en grande majorité près des rives du lac surtout en direction de la colline nord  » Bao Shi Shan  » au dessus de laquelle s’élève la pagode Bao Shi Ta. Nous y trouvons aussi un lieu de pèlerinage très prisé à la mémoire du grand général Yao Fei et les îles du lac : Gu Shan, Hu Xin Ting, San Tan et Xiaoyin Zhou.

Bao Shi Ta est une pagode à sept étages construite à l’origine sous les Song en 968, puis restauré en 1933… De son emplacement s’ouvre un point de vue magnifique sur le lac.

YUE FEI était un général très populaire.Il défendit la dynastie Song contre les envahisseurs Jin qui s’était emparés de la capitale Kaifeng. Quand la cour s’installa à Hangzhou, il continua la lutte. Tandis que certains dignitaires soutenaient une politique de compromissions… des généraux rivaux complotèrent son arrestation. Le général Yue Fei fut mis à mort en 1140… En 1162, les Song rapatrièrent sa dépouille à Hangzhou et lui bâtirent un temple en 1221, dont le nom était à l’origine « Temple du Martyr Loyal ».
La légende de Yue Feicontinue d’animer les esprits chevaleresques. La tradition lui attribue la paternité du Xing Yi Quan(l’une des trois écoles martiales d’obédience taoistes). Véritable héros populaire encore vénéré de nos jours. Yue Fei était un expert réputé de l’art de la lance. Son frère juré avec lequel, il rivalisait d’adresse et de courage fut tué à coup de pied et de poing par des brigands l’ayant surpris sans son arme. Yue Fei effondré jura que cela ne lui arriverait pas. Il mit au point une méthode de combat à main nue basée sur les principes fondamentaux du travail de la lance. Ayant fait preuve à diverses reprises de son efficacité, cette nouvelle méthode remporta très vite un franc succès. Yue Fei fut même chargé de l’enseigner aux officiers généraux de la garde impériale…

Gu Shanqui est reliée à la terre par la digue Bai Ti est la plus grande des îles. Au sud ouest, le  » Hu Ping Qiu Yue  » (le pavillon de la lune d’automne sur le lac paisible) , construit par l’empereur Kang Xi à la fin des Qing est un des plus beaux sites du lac. Au sud de l’île se trouve le musée de la province du Zhejiang.
Hu Xin Ting, San Tan et Xiao Yin Zhou sont les trois petites îles du lac accessibles en bateau.
ur le lac.

Les chemins de randonnées de la colline sud n’attirent pas grand monde.
Les lieux se nomment « nuages volants au dessus de la montagne de l’empereur de jade« , « cavité de l’esprit magnifique« , « gouffre qui accueille le pourpre« … Autant de ravissement que de mystères sont là pour vous emporter ici et ailleurs, au gré d’une atmosphère chargée de messages imperceptibles qui vous manipulent c’est certain !

Au sommet de cette montagne se trouve le temple dédié à l’empereur de jade. Un mirador dans une tour attachée au temple s’élève au-dessus du grand lac de Hangzhou. Pas un âme n’échappe à cet œil qui domine le monde…

Le long de la route qui s’accroche à la montagne, des fenêtres s’ouvrent dans les arbres pour apercevoir la vallée. Souvent, on s’égare à vouloir absolument trouver les choses là où on les attend le plus.

Le terme  » Empereur de Jade « ,synonyme d’Empereur du ciel, n’apparaît qu’à partir de la dynastie Tang au VIIème siècle. Le Jade était considéré comme une pierre pure et inaltérable figurant l’éternité. L’empereur de Jade aurait visité en rêve l’empereur Zhen Zong initiateur de la dynastie Song. L’empereur Hui Zong renforça son culte et les taoïstes l’incorporèrent dans leur croyance au coté des trois purs pour accroître leur influence.

Au sommet de la hiérarchie des empereurs célestes, l’Empereur de Jade dirige la bureaucratie céleste entouré seulement des fonctionnaires divins, des illustres divinités et immortels. Il règne sur le monde des esprits immortels comme l’empereur sur terre règne sur les hommes. Son existence est décrite dans le roman  » Le singe pèlerin ou le pèlerinage en occident » traduit aux éditions Payot.

Le champ des huit trigrammes étaient bien là en contre bas. Sans nous en rendre compte, nous avions précédemment foulé de long en large cet espace de végétation sacré. Nous avions traversé le Tai Ji sans apercevoir des bordures d’arbres en cercle, des bosquets au milieu d’arbustes plus petits pour signifier le Yin dans le Yang et le Yang dans le Yin et des champs cultivés autour répartis en huit sections égales : les Ba Gua.


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Un mot de Georges Charles.

Il y a de nombreuses années, avant qu’il ne reparte en Chine en 1979, Wang Tse Ming sous la direction duquel je travaillais depuis 1970, me parlait souvent de l’origine de sa famille. Il me rappelait qu’elle était originaire du Comté de Yue, dans le Zhejiang, près de la ville de Hang Zhou, et plus particulièrement de la rive sud du Lac Xi Hu. L’histoire de sa famille se confondait avec l’histoire locale puisqu’elle provenait plus particulièrement de la  » Colline de l’Origine des Wang  » (Yu Wang Shan) que l’on traduit également par  » Colline de l’Empereur de Jade « .

Le Clan Wang de Yue était jadis célèbre pour avoir compté dans ses ancêtres plusieurs personnages extraordinaires. Le plus réputé d’entre-eux fut, évidemment, le grand philosophe Wang Yang Ming (Wang Shu Ren ou O’Yomei) (1472 1529), chef de file de l’Ecole Néoconfucianiste de la Pureté du Cœur (Xin Xue). Mais ce clan comptait également parmi les ancêtres prestigieux le calligraphe Wang Xi Zhi (Wang Hsi Chi) (321 379) ; Wang Taixing (Wang Tai Xing ou Wong Tai Sin) un Taoïste surnommé l’Immortel au Pin Rouge à qui tout un quartier de Tsimtsatsui (Hong Kong) est dédié et qui possède le plus ancien temple de l’ex colonie britannique.

Sans oublier le fameux Wang Lang, fondateur de l’Ecole de la Mante Religieuse des Sept Etoiles du Nord. ( Pei Xie Xing Tang Lan). Les Sept Etoiles de la Grande Ourse constituaient, en effet, le symbole du Clan Wang de Yue et étaient présentes dans ses armoiries.

Plus extraordinaire encore, c’est la famille Wang de Yue qui recueillit et adopta le jeune Yue Fei que ses parents avaient confié, lors d’une inondation où ils périrent, à un couffin de bambou tressé porté par le fleuve. Ainsi, le premier nom de Yue Fei fut Yue Wu Mou Wang. Son tombeau, l’un des premiers sites touristiques historique de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, se trouve situé sur les anciennes terres du Clan Wang de Yue.

Ce même clan dont le patriarche portait le titre de Marquis tirait, pendant la période impériale, et jusqu’en 1911, ses revenus du tribut de  » Cent Familles  » ce qui était alors énorme. Ces revenus étaient d’autant plus important que sur ses terres se cultivait l’un des thés les plus célèbres de Chine le  » Puits du Dragon  » (Long Jing) qui s’exportait fort loin et rivalisait avec le fameux Darjeling Indien. Ce thé était infusé dans l’eau de la source des  » Tigres Bondissants « , appartenant au Clan, et également réputée dans toute la Chine et jusqu’en Corée et au Japon et qui était également utilisée par les plus grands cuisiniers et…calligraphes de l’Empire.

Lorsque Jean Luc m’a dit qu’il souhaitait visiter Hangzhou, je lui ai immédiatement proposé d’aller redécouvrir ces lieux et ces sites peu connus même des touristes chinois…dont les fameuses  » Sept Etoiles de Bronze  » situées au sommet de la Colline de l’Empereur de Jade et le  » Champ des Huit Trigrammes  » que l’on découvre du haut de cette colline puisque les  » Sept Etoiles  » indiquent, comme il se doit, la direction de l’Etoile Polaire (Tai Yi), située au centre du Ciel dont du Taiji qui est lui-même présent au centre exact du fameux champ.

Wang Tse Ming me racontait que, jadis, les Tao de Tang Lang à main nue, au bâton, au sabre, à l’épée, à la lance et à l’éventail de fer se pratiquaient traditionnellement au centre de ce Taiji dans l’axe des Sept Etoiles, sur l’ancien emplacement d’un autel impérial de la Dynastie des Song. C’est à cet endroit précis que l’Empereur lui-même venait tracer les sillons rituels lors des fêtes du Printemps (Voir Gernet. La Vie Quotidienne en Chine p. 218 et suiv.).

Jean Luc m’a rapporté du thé du Puits du Dragon et, chose encore plus extraordinaire, des champignons taoïstes magiques (Lingqi -alias ganodermes lucides) cueillis sur cette colline à proximité même du temple. Ce type de champignons est extrêmement réputé dans diverses potions de longévité. J’en faisait parvenir autrefois, que je cueillais en France, par le biais de mes élèves qui se rendaient à Taiwan, au Maître Liao Wu Chang qui leur réservaient toujours un bon accueil. Et pour cause, ces champignons pouvaient alors valoir des milliers de francs pièce car ils ne poussaient pas à Taiwan à cause d’un climat trop chaud.

Un dernier mot : c’est mon arrière grand oncle, Georges Charles Gordon, alias « Chinese Gordon » puis « Gordon Pacha » qui délivra Hangzhou des Tai Ping. Il fut nommé « Titou », générallissime, par l’Impératrice Tseu Hi (Cixi) et fut le seul occidental à avoir eu le privillège de revêtir la tunique jaune en présence de l’Empereur.